Benjamin Gadet

Ancien étudiant-chercheur au doctorat en sciences de l'environnement
Membre de la Chaire industrielle CRSNG-UQAT-UQAM en aménagement forestier durable (AFD)  et de l'Institut de recherche sur les forêts 

Maintien de la productivité du Pin gris sur sables

Directeur: David Paré
Codirecteur: Yves Bergeron

FORMATION | BIOGRAPHIE | INTÉRÊTS DE RECHERCHE | DESCRIPTION DU PROJET DE RECHERCHE EN COURS | PRODUCTIONS SCIENTIFIQUES RÉCENTES | REMERCIEMENTS

FORMATION


  • Doctorat en Sciences de l'environnement (Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue / Université du Québec à Montréal)
  • Master Recherche en Hydrologie, Hydrochimie, Sol et Environnement (Université Paul Sabatier de Toulouse / ENSEEIHT de Toulouse, France)
  • Licence mention Sciences de la Terre et de l’Univers (Université Paul Sabatier de Toulouse, France)
  • Brevet de Technicien Supérieur en Gestion Forestière (LEGTAF de Bazas, France)
  • Baccalauréat Technologique en Science et Technologies de l'Agronomie et de l'Environnement (LEGTAF de Vic-en-Bigorre, France).

BIOGRAPHIE


Fort de plusieurs expériences dans la recherche scientifique et d’un parcours académique fidèle aux sciences environnementales depuis plus de 10 ans, Benjamin acquiert peu à peu la culture et l’ouverture interdisciplinaire nécessaire à la compréhension des dynamiques écosystémiques et des cycles biogéochimiques intriqués. En 2011, David Pare et Yves Bergeron lui offrent l’opportunité de poursuivre ses études en Doctorat et ainsi de prendre part à la production des savoirs dans un domaine prioritaire et stratégique, tant pour les acteurs publics que privés impliqués avec la Chaire AFD . Récipiendaire de la bourse BMP-Innovation depuis Janvier 2012, Benjamin s’est donné comme objectif de prioriser l’innovation et le transfert technologique du fruit de ses recherches.

INTÉRÊTS DE RECHERCHE
  • Biogéochimie des sols et dendrochimie
  • Géochimie des isotopes
  • Modélisation de la productivité forestière
  • Effets des régimes de perturbations naturelles et anthropiques sur la stabilité et la résilience des peuplements forestiers en zone boréale
  • Aménagement forestier écosystémique
  • Ecologie, écophysiologie et sylviculture du Pin gris.

DESCRIPTION DU PROJET DE RECHERCHE EN COURS

Les sols en forêt boréale se sont largement développés sur des dépôts sableux. Suite aux perturbations naturelles ou anthropiques et aux aléas climatiques, ce type de substrat offre une capacité de résilience pour l’écosystème très variable dans l’espace et dans le temps. A l’échelle de la station, nous héritons d’une distribution bimodale de la productivité entre des patchs de populations denses et des landes forestières improductives couvertes de Lichens et d’Ericacées. Un tel morcellement traduit, en outre, la forte probabilité d’occurrence du basculement vers un état stable alternatif improductif. A l’échelle du bouclier boréal, certaines études récentes confirment d’ailleurs l’expansion de ce phénomène d’ouverture. Une fois établies, les pinèdes grises à Lichens sont considérées comme relativement stables. Dans le contexte actuel, l’industrie forestière doit sans cesse améliorer la performance environnementale de ses activités tout en préservant l'environnement et la pérennité de la forêt afin qu’elle reste un atout pour les générations futures. Pourtant, l’origine des rétroactions positives supposées renforcer le caractère irréversible de cet état improductif a fait l’objet de nombreuses études sans pour autant aboutir à des conclusions significatives permettant d’orienter les stratégies d’avenir. L’industrie forestière se trouve de ce fait très vulnérable face à l’évolution de ces écosystèmes. L’objectif général de ce projet de recherche est d’apporter les éléments de compréhension nécessaires à l’élaboration d’outils de prédiction et de maintien de la productivité du Pin gris sur ces sites.

Pour ce faire, nous aspirons à :

I - diagnostiquer les symptômes physiologiques actuels et passés des arbres à faible croissance,
II - comprendre le rôle que peuvent avoir certains facteurs abiotiques et biotiques sur la perte de vigueur d’une population de Pins gris,
III - tester expérimentalement le poids de certaines variables de site sur la productivité des tiges et enfin,
IV - établir, à différentes échelles de la classification écologique du territoire, la pertinence d’indicateurs de susceptibilité à la perte de productivité des pinèdes grises sur sables.

Représentation des états stables alternatifs productifs (à droite) et improductifs (à gauche). La différence entre la persistance d‘un système (i.e. sa résilience) et sa transformation (i.e. un changement d‘état) dépend de l‘équilibre entre des rétroactions négatives qui tendent à maintenir le système dans son état actuel et des rétroactions positives qui tendent à le faire basculer, au-delà d‘un certain seuil, vers un nouvel attracteur. Cela suppose qu'un écosystème donné puisse se trouver dans ce que l’on appelle des états stables alternatifs ou de bi-stabilité. Lorsqu'un système se trouve dans un de ses états stables alternatifs, ses attributs, telles que sa productivité ou sa structure verticale et horizontale, peuvent fluctuer, mais à l‘intérieur de certaines limites maintenues par des contraintes internes ou externes au système (variables permanentes et non permanentes).

Voici une liste non-exhaustive de questions auxquelles ce projet de recherche devra répondre :

  1. La densité des tiges, est-elle la variable prédisposante au basculement des pinèdes grises vers un état stable alternatif improductif ?
  2. De quelle manière la couche lichenique influence-t-elle le cycle hydrologique des peuplements de Pins gris établis sur sables ?
  3. L’évolution des sources nutritives en Calcium représente-t-elle un proxy de l’attraction productive et improductive des peuplements ?
  4. Le degré de podzolisation varie-t-il dépendamment du type de sous-bois ?
  5. Les écarts de productivité résultent-ils d’une différence des coûts énergétiques engagés au maintien de l’homéostasie pH de chaque individu ?
  6. L’accumulation de silice amorphe chez le Pin gris pourrait-elle limiter le stress hydrique ?
  7. Existe-t-il des traitements sylvicoles adaptés au maintien de la productivité du pin gris sur sables ?
  8. Quels sont les meilleurs indices de risques de perte de productivité des pinèdes grises sur sables à différentes échelles de la classification du territoire ?

PRODUCTIONS SCIENTIFIQUES RÉCENTES
  • Gadet B. (2013). La dynamique de la forêt boréale est fortement contrôlée par le feu. Alors que de nouvelles régions de la forêt boréale s'ouvrent à l'aménagement forestier, dans quelle mesure la coupe forestière est-elle susceptible d'amener des pertes supplémentaires en carbone du sol ? Synthèse remise comme exigence partielle au programme de Doctorat en sciences de l'environnement. 40 p.
  • Paré D., Morissette J., Bergeron Y., & B. Gadet (2012). Caractérisation des conditions de sites de peuplements ouverts de Pin gris. Rapport scientifique réalisé en partenariat entre la Chaire Industrielle CRSNG-UQAM-UQAT et le Service Canadien des Forêts, Ministère des Ressources Naturelles du Canada pour la Commission sur les Ressources Naturelles et le territoire de la Baie-James. Mai 2012. 26 p. + annexes.

REMERCIEMENTS

Benjamin remercie les personnes qui l'ont aidé dans la mise en oeuvre de son projet de recherche.


~ Assistants de terrain ~

Maïlys Laval, Mathieu Bouchard-Rochette, Lucile Muller, Titouan Baerer, Capucine Carlier, Sarah Ferrière, Sarah Verguet-Moniz , Maxime Tremblay, Xavier Heudelot, Sandrine Picq, Justine Renard, Julien Moulinier , MathieuLatutrie, Ahmed El-Guellab , Lucas Chazel, François Labbé, Vincent Maurin , Gabriel Racine, Samuel Laflèche, El-Mehdi Adil, Virginie Boivin, Mikaël Dagenais, Marc-Olivier Beausoleil, Charles Lagacé, Edith Lagacé, Ludivine Dejoux et PaulineSuffice

~ Stagiaires ~

Téva Brotons (LEGTAF Toulouse-Auzeville), Hélène Dion-Phénix (U.Sherbrooke) et Francis Bordeleau-Martin (U.Sherbrooke)

~ Techniciens ~

Marie-Hélène Longprés (UQAT), Danielle Charron (UQAM), Sébastien Dagnault (RNCan), Jacques Morissette (RNCan) et Joël Litalien (Chantiers Chibougamau Ltée.)

~ Chercheurs collaborateurs et encadrants ~

Igor Drobyshev (FERLD), David Pothier(RNCan/U.Laval) et Pierre Bernier(RNCan/U.Laval), Frédéric Laliberté (Chantiers Chibougamau Ltée.)

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