Résumé

Entre 10 000 et 8 000 cal. BP, le lac proglaciaire Ojibway recouvrait l’Abitibi-Témiscamingue et le nord de l’Ontario. Durant cette période, des îles étaient présentes sur ce lac, qui sont devenues des collines suite au drainage du lac Ojibway dans la Baie James (p.ex. les collines Abijévis). La forêt boréale s’est ensuite installée et développée. On s’interroge sur le rôle de ces paléo-îles dans le développement de la forêt en Abitibi-Témiscamingue. Les sédiments de petits lacs présents au sommet des collines Abijévis nous éclaireront sur l’histoire des paléo-îles en nous permettant de reconstituer l’évolution de leur végétation (pollen, macro-restes végétaux, ADN sédimentaire), des feux de forêts (charbons). Les connaissances générées sur les facteurs qui contrôlent l'évolution des forêts boréales en période chaude permettront d'ajuster les méthodes d'aménagement forestier pour mieux tenir compte des processus naturels de colonisation et de succession végétales.

Mots clefs : paléoécologie, afforestation, charbons de bois, reconstitution de la végétation, biogéographie insulaire

Formation

• 2016-2019 : Double diplôme ingénieur agronome et Master recherche EFCE (Écologie Fonctionnelle Comportementale et Évolutive) à Agrocampus Ouest Rennes, France (équivalent maîtrise)
• 2014-2016 : Classe préparatoire BCPST (Biologie, Maths, Physique, Sciences de la Terre) à Nancy, France

Stages

• 2019, 6 mois : Université de Montpellier - ISEM (Institut des Sciences de l’Évolution – Montpellier)

• 2017/2018, 5 mois : Otago University à Dunedin, Nouvelle-Zélande