Dans les médias
Une revue non exhaustive des articles parus dans les médias qui traitent de la forêt et des travaux des membres du CEF.
Le CEF dans les médias
19 novembre 2024
La planète peut-elle être plus verte avec moins d’arbres ?
Un article de La Presse
Plus du tiers des arbres du globe sont menacés de disparition, ont annoncé récemment des chercheurs à la COP16 sur la biodiversité. Ce constat semble contredire les images de la NASA, qui montrent que la Terre est de plus en plus verte. « Qui croire ? », nous demande un lecteur. Comment concilier les deux ? « C’est comme si on essayait de comparer une orange avec un pépin de pomme. Il faut faire très attention », avance Christian Messier, professeur d’aménagement forestier et biodiversité à l’Université du Québec en Outaouais. Selon l’expert, qui est également membre du Centre d’étude de la forêt et de la Chaire du Canada sur la résilience des forêts face aux changements globaux, « la planète a verdi un petit peu, surtout en Chine et en Inde ».
18 novembre 2024
COP 16 de la biodiversité en Colombie : entrevue avec Jérôme Dupras
Un article de Québec Science
Où en est la planète pour protéger les espèces vivantes? Les pays financent-ils adéquatement la conservation de la nature? Voilà de quoi on discutait à la COP 16 de Cali, en Colombie, où plus de 23 000 délégués se sont réunis à la fin d’octobre. Jérôme Dupras, professeur en économie écologique à l’Université du Québec en Outaouais, était sur place. Il a suivi de près les négociations visant à mettre en œuvre le cadre mondial de la biodiversité de Kunming, adopté il y a deux ans à Montréal, lors de la COP 15.
18 novembre 2024
Voler au secours des… chauves-souris
Un article de La Presse
Les efforts de l’industrie minière en matière de développement durable ne se limitent pas au traitement de l’eau, au traitement des résidus miniers et aux émissions de gaz à effet de serre. Les sociétés minières déploient également des démarches, souvent méconnues, de préservation de la biodiversité. Quel animal pourrait être aussi emblématique que la chauve-souris pour illustrer la cohabitation souterraine entre l’homme et la nature ? Avant la mise en service de la mine Lamaque, dans l’est de Val-d’Or, la société Eldorado Gold avait lancé un inventaire de la biodiversité. « On peut mesurer l’empreinte d’une mine sur la biodiversité jusqu’à 200 mètres en moyenne, voire un peu plus loin », indique Nicole Fenton, professeure d’écologie végétale et directrice de l’Institut de recherche sur les forêts de l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue. « Cela se voit dans la composition de la végétation et dans la quantité de métaux trouvés dans la flore et dans le sol », explique la chercheuse, qui a elle-même travaillé sur le projet de préservation des chauves-souris.
15 novembre 2024
Une entrevue à Radio-Canada
Lors de l'émission Moteur de recherche, Morgane Urli a répondu à la question "Est-ce une bonne idée d'uriner en nature?" et Elise Bouchard à la question "Comment les arbres font circuler leur sève sans système de pompage?". Bonne écoute !
13 novembre 2024
Vivre une expérience culturelle immersive sur le territoire ancestral du peuple innu
Un article de ULaval Nouvelles
Des professionnelles et professionnels ainsi que des étudiantes et étudiants de l'Université ont effectué un séjour inoubliable chez des Autochtones de la Côte-Nord. Du 27 octobre au 2 novembre, 30 personnes se sont rendues sur un territoire autochtone de la Côte-Nord, d'abord sur le Nitassinan, le territoire ancestral du peuple innu de Pessamit, au nord de Forestville, ensuite chez les Innus Essipit. Le groupe était composé de 18 professionnelles et professionnels, notamment de la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique de l'Université Laval, et de 12 étudiantes et étudiants. Jean-Michel Beaudoin est professeur au Département des sciences du bois et de la forêt et titulaire de la Chaire de leadership en enseignement en foresterie autochtone. Depuis 2018, il organise chaque année avec son équipe de la chaire une tournée de quelques jours en territoire autochtone. Celles-ci ont lieu depuis 2019 durant la semaine de lecture d'automne sur le site Kanapeut. Depuis 2021 s'est ajoutée une journée d'échange complémentaire à Essipit.
13 novembre 2024
Une entrevue sur ICI Première (Radio-Canada)
Alain Paquette était en entrevue radiophonique hier à l'émission Le 15-18 sur ICI Première avec Annie Desrochers pour parler de communication en matière de forêt urbaine!
12 novembre 2024
Un article dans Actualités UQAM
Le professeur du Département de stratégie, responsabilité sociale et environnementale de l’ESG UQAM Mark Purdon, titulaire de la Chaire sur la décarbonisation, ainsi que Valériane Thool, finissante au doctorat en droit international de l’environnement et membre de l’Observatoire sur l’agenda 2030 des Nations Unies, sont présents à Bakou, en Azerbaïdjan, pour assister aux échanges de la 29e Conférence des Nations Unies sur le climat (COP29), qui se tient du 11 au 22 novembre prochain. [..] «Certaines des questions les plus importantes qui seront abordées lors de la COP29 concernent le financement climatique international, mentionne Mark Purdon. Il s’agit notamment de finaliser les règles régissant l’article 6 de l’Accord de Paris, qui porte sur la collaboration volontaire entre les pays en matière d’atténuation du changement climatique, y compris par le biais des marchés du carbone.» On espère aussi qu’un nouvel objectif de financement climatique quantifié soit formalisé lors de la COP29, indique le professeur. «On voudrait que les pays riches s’engagent à augmenter de manière substantielle les ressources financières mises à la disposition des pays en développement.»
12 novembre 2024
Un communiqué de la CMM
Quatre conférences ont été animé par des membres de la Chaire (Alain Paquette, Elyssa Cameron, Sarah Tardif et Vanessa Poirier) lors du lancement du Plan ARBRE (Agir pour la Résilience, la Biodiversité et la Restauration Écologique) de la Soverdi. Le plan en tant que tel vise à augmenter la canopée sur le territoire du Grand Montréal à 30% en plantant 300,000 arbres et arbustes tout en considérant des éléments de résilience et biodiversité, adaptation aux changements climatiques, et amélioration de la santé et la qualité de vie de la population. Ce fut un évènement enrichissant et captivant pour tous!
11 novembre 2024
Un communiqué de l'UQAM
L’Université du Québec à Montréal (UQAM), en partenariat avec le ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs, Conservation de la nature Canada (CNC), Canards Illimités Canada, et quatre autres universités québécoises, est fière d’annoncer l’obtention d’une importante subvention de 3,38 M$ attribuée par le Programme Alliance du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG). Cette somme s’ajoute à une subvention de 8,67 M$ du gouvernement du Québec, qui a été attribuée à la professeure Michelle Garneau. [..] Ce financement substantiel a été rendu possible grâce au travail remarquable d’une équipe de recherche partenariale interuniversitaire menée par Michelle Garneau de l’UQAM, en co-construction avec les professeurs Paul del Giorgio, du Département des sciences biologiques de l’UQAM, Sara Knox, du Département de géographie de l’Université McGill, Oliver Sonnentag, du Département de géographie de l’Université de Montréal, Vincent Maire et Alexandre Roy, du Département des sciences de l’environnement de l’Université du Québec à Trois-Rivières ainsi que Marc-André Bourgault, du Département de géographie et Evelyne Thiffault (PhD 2006, postdoctorat 2009), du Département de foresterie, géographie et géomatique de l’Université Laval.
11 novembre 2024
Un article dans Le Devoir
Le réchauffement du climat qui s’est produit dans le sud du Québec entre 1970 et 2012 a entraîné la migration de plusieurs espèces végétales vers le sommet du mont Mégantic, selon une étude publiée dans la revue Ecography en 2014 par Julie Messier. Une chercheuse de l’Université de Waterloo s’est appliquée à déterminer les caractéristiques particulières des espèces qui ont réussi à se déplacer pour retrouver le climat auquel elles sont adaptées et qui leur est favorable. Les traits qu’elle a identifiés, et qui font l’objet d’un article dans le numéro d’octobre de la revue Ecology, devraient permettre de prédire comment se comporteront les plantes à mesure que le climat se réchauffera ; autrement dit, lesquelles seront les gagnantes et les perdantes dans le contexte des changements climatiques. Durant cette période de 42 ans, la température annuelle moyenne dans le parc national du Mont-Mégantic a augmenté d’environ 1,5 °C. En comparant les recensements des espèces végétales effectués en 1970 et en 2012 au pied du mont Mégantic — forêt tempérée — ainsi que sur le flanc de la montagne — forêt mixte — et sur son sommet — forêt boréale composée uniquement de conifères —, le chercheur Mark Vellend de l’Université de Sherbrooke et son étudiante Josée Savage avaient estimé que la majorité des espèces présentes au pied de la montagne avaient migré vers le sommet d’environ 10 mètres en moyenne par décennie.
11 novembre 2024
Un reportage de Découverte (Radio-Canada)
Les populations d’insectes s'effondrent à un rythme sans précédent, et il manque de scientifiques pour documenter ce déclin. L’Insectarium de Montréal s’est allié avec une équipe de recherche en intelligence artificielle pour créer un outil qui pourrait révolutionner le travail des entomologistes. Avec le directeur de l'Insectarium, Maxim Larrivée (PhD, 2009).
8 novembre 2024
Un communiqué de l'Université Laval
Dominic Bartolacci, étudiant à la maîtrise en sciences forestières, s'est vu mériter une bourse de la Fondation Knollenberg - Bourse Imagine un projet innovant pour l’environnement! Son projet, intitulé La foresterie urbaine, une question de plantation (2024) vise à optimiser la survie des arbres en milieu urbain. Le concours Imagine un projet innovant pour l’environnement, offert au baccalauréat et à la maîtrise, permet aux étudiantes et étudiants d’élaborer, seuls ou en équipe, l’idéation d’un projet en environnement ayant le potentiel d’être implanté à l’Université Laval ou dans la ville de Québec. Félicitations!
8 novembre 2024
Un communiqué de l'UQAC du 27 août dernier
Une subvention de 3.1 M$ vient d’être accordée par le programme Alliance du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG) afin d’évaluer la mise en œuvre de la migration assistée des essences forestières. Le projet, dirigé par Sergio Rossi, professeur en écologie forestière et directeur du Laboratoire sur les écosystèmes terrestres boréaux (EcoTer), relèvera la coordination du réseau de migration assistée DREAM (Desired Regeneration through Assisted Migration) pour l’adaptation aux changements climatiques.
8 novembre 2024
Un communiqué de l'UQAC du 15 août dernier
Une étude dirigée par Roberto Silvestro, stagiaire postdoctoral sous la supervision de Sergio Rossi, professeur en écologie forestière et directeur du Laboratoire sur les écosystèmes terrestres boréaux (EcoTer), a récemment été publiée dans la prestigieuse revue Nature Communications. Cette recherche décrit les dynamiques intra-annuelles des flux de carbone et la formation du bois à travers l’hémisphère boréal. [..] Fruit d’une collaboration internationale, cette étude réunit 73 chercheuses et chercheurs affiliés à 57 instituts académiques et gouvernementaux en Amérique du Nord, en Europe et en Asie. L’équipe de recherche inclut notamment Annie Deslauriers, professeure en physiologie végétale, Hubert Morin, professeur émérite, ainsi que 17 personnes ayant effectué leur stage de recherche au Département des sciences fondamentales de l’UQAC.
8 novembre 2024
Un communiqué de l'UQAC du 8 août dernier
Yan Boucher, professeur en écologie et aménagement forestier au Département des sciences fondamentales de l’UQAC, obtient une subvention de 2,25 M$ sur 5 ans dans le cadre du programme Alliance du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG). Le projet vise à optimiser la restauration des écosystèmes boréaux affectés par les perturbations naturelles majeures comme les feux et les épidémies d’insectes.
8 novembre 2024
Un article de Nelson Thiffault et al. dans CFI
Climate change is an undeniable reality that presents challenges and opportunities for forest management across Canada. With rising global temperatures and shifting precipitation patterns, traditional silvicultural prescriptions are increasingly at risk of producing forests that are no longer adapted to their future climate. The need for adaptive strategies is particularly pressing in the Great Lakes-St. Lawrence Forest Region, where the impact of climate change is already being observed. To address these challenges, we implemented a comprehensive research initiative, the Adaptive Silviculture for Climate Change (ASCC) experiment, at the Petawawa Research Forest (PRF) in Chalk River, Ont.
5 novembre 2024
Un communiqué du CREB
Lors de son congrès annuel, l’Association forestière Saguenay-Lac-Saint-Jean a honoré M. Hubert Morin, professeur émérite à l’Université du Québec à Chicoutimi comme Personnalité forestière de l’année. Cette distinction souligne l’apport exceptionnel de M. Morin à la science forestière et à la gestion durable des écosystèmes forestiers au cours de sa carrière. Avec plus de 30 ans d’expérience et près de 150 articles scientifiques, M. Morin a encadré plus de 100 étudiants et stagiaires postdoctoraux, contribuant ainsi à former une nouvelle génération de chercheurs dans le domaine forestier. Parmi ses réalisations notables, on retrouve le logiciel WinDendroTM de Réjean Instruments inc., qui a révolutionné les analyses dendrochronologiques, ainsi que ses travaux innovants sur la croissance de l’épinette noire dans un contexte de changements climatiques et en paléoécologie.
5 novembre 2024
Un article dans The Conversation
Nous produisons du sirop d’érable parce que la sève des érables est naturellement sucrée. Pourtant, si elle l’était encore davantage, nous pourrions en produire plus et à moindre coût. Le prix du sirop d’érable baisserait aussi dans les supermarchés ! Cependant, tous les érables ne sont pas égaux ; certains sont bien « plus sucrés » que d’autres. Alors, pourquoi ne pas cloner ces arbres exceptionnels ? Lisez l'article de Roberto Silvestro.
4 novembre 2024
Un article dans Le Devoir
Si la question climatique a fini par s’imposer comme un enjeu incontournable du débat public au Québec, ce n’est pas encore le cas pour la protection de la biodiversité, même si les gouvernements ont promis de lutter contre ces deux crises planétaires, déplorent les experts interpellés par Le Devoir. [..] « Il y a un gros travail d’éducation à faire en matière de biodiversité dans notre société. Et puisque nos élus ont une formation sur les changements climatiques, pourquoi ne pas leur en donner aussi une sur la biodiversité ? » demande Dominique Gravel (PhD, 2007), titulaire de la Chaire de recherche du Canada en écologie intégrative à l’Université de Sherbrooke. Professeure au Département des sciences biologiques de l’UQAM, Tanya Handa a cosigné dès 2012 un texte appuyé par plusieurs scientifiques qui réclame justement un « Plan Sud » voué à la protection de la biodiversité dans les régions où les pressions de développement sont les plus fortes. Le texte insistait notamment sur les « services écosystémiques essentiels à notre existence » rendus par la nature. Douze ans plus tard, son constat est clair : « On continue encore de détruire des écosystèmes dans le sud du Québec, alors qu’on devrait être en train de restaurer. » Mme Handa juge pourtant que tout milite pour une meilleure préservation de la biodiversité, notamment en milieu urbain, entre autres pour des raisons de santé publique.
1 novembre 2024
Un article dans le 24h
Serait-ce leurs ailes anguleuses et caoutchouteuses ou encore leurs longues canines pointues? Oui si c’était plutôt leur caractère noctambule ou leur soi-disant appétit pour le sang? La chauve-souris est l’un des animaux les plus détestés et craints sur Terre. Le mammifère volant, dont nombre d’espèces sont menacées d’extinction, est pourtant un élément essentiel à la biodiversité. «Un des plus grands dangers pour les chauves-souris, ce sont ces mythes nuisibles bien ancrés dans l’imaginaire collectif qui sont perpétués à leur sujet», signale la chercheuse en sciences de l’environnement à l’UQAM, Teodora Stan.
1 novembre 2024
Un communiqué de l'UQAT
Des chercheurs et chercheuses de l’Institut de recherche sur les forêts (IRF) et de l’Institut de recherche en mines et en environnement (IRME) de l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (UQAT) obtiennent un financement pour lancer sept projets de recherche aux retombées concrètes pour la communauté. Les équipes de recherche aborderont des sujets liés à la protection de l'environnement, mais également à la valorisation des résidus forestiers et miniers. Ces travaux permettront la formation de personnel hautement qualifié, dont une vingtaine d'étudiants et d'étudiantes aux cycles supérieurs ainsi qu'une dizaine de stagiaires au 1er cycle. Avec Annie DesRochers, Maxence Martin, Gabriel Pigeon.
31 octobre 2024
Un communiqué de l'UQAT
C’est du 22 au 25 octobre dernier que s’est tenue la 4e rencontre annuelle du Laboratoire international de recherche sur les forêts froides de l'Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (UQAT). Cette année, c’est dans la ville d’Ifrane, dans les montagnes du Moyen Atlas marocain, qu’a eu lieu le rassemblement. [..] Au total, 11 étudiantes et étudiants à la maîtrise et au doctorat de l’UQAT ont pu assister à la rencontre et présenter leurs travaux sur les forêts boréales nord-américaines. D’autres membres de l’UQAT y ont également assisté dont Dorian M. Gaboriau et Jonathan A. Lesven, coordonnateurs du Laboratoire, ainsi que Xavier Cavard et Carsten Meyer-Jacob, professeurs à l’Institut de recherche sur les forêts. Adam A. Ali, professeur à l’Institut des sciences de l’évolution de l’Université de Montpellier et codirecteur du Laboratoire, était également présent lors de ce 4e rendez-vous.
31 octobre 2024
Un article dans Le Devoir
Martin-Hugues St-Laurent, expert reconnu du caribou forestier et professeur au Département de biologie, chimie et géographie de l’Université du Québec à Rimouski, fait également valoir que l’ajout de caribous est « une option connue et étudiée » par les scientifiques. Il pourrait notamment être intéressant de recourir à des bêtes d’une autre population afin d’enrichir la génétique de celle de la Gaspésie, qui est particulièrement faible. Selon M. St-Laurent, ces animaux pourraient par exemple être placés dans des enclos favorables à la reproduction avec des caribous de la Gaspésie, de façon à éviter de relâcher des caribous venus d’ailleurs dans un environnement qu’ils ne connaissent pas. Cela pourrait permettre d’augmenter le taux de survie des animaux relâchés dans la nature.
29 octobre 2024
Vidéo Forêts Froides
Ne manquez pas de visionner la plus récente vidéo du Laboratoire Intenrnational de recherche sur les Forêts Froides, hébergée sur la plateforme Canal-U, la plateforme audiovisuelle de l'enseignement et de la recherche en France. On y retrouve les propos d'Yves Bergeron, Dorian Gaboriau et Adam Ali.
Vidéo avec sous-titres en français | Vidéo avec sous-titres en anglais
28 octobre 2024
Un article de CS Science
Phare de l’économie et de l’environnement de la province et du pays, l’industrie forestière fait face à des enjeux complexes. En transformation pour y répondre, le secteur innove également pour saisir des opportunités en matière de productivité, de développement durable et de coopération entre communautés. CScience s’entretient avec Quentin Hibon, directeur du développement des affaires chez Mitacs, pour dresser le portrait des défis forestiers et des projets innovants qui s’y attardent. [..] « Depuis 2017, nous avons investi un peu plus de 37 millions de dollars dans le secteur forestier, en soutenant les projets de 365 organisations (…) C’est un gros secteur, très actif, dans lequel il y a beaucoup d’innovation, parfois même insoupçonnée, en développement durable. » – Quentin Hibon, directeur du développement des affaires chez Mitacs. On parle notamment de quelques projets MITACS dont les membres du CEF sont partenaires.
27 octobre 2024
Un article de Radio-Canada
L’hiver et la poudreuse épaisse ne sont pas encore là, mais Sarah-Maude Poirier y pense déjà, pendant que son couteau s’active sur la planche à découper. Elle prépare une sauce à spaghetti avec des légumes du potager et de la viande d’original. [...] C'est des autoroutes à prédateurs, confirme l’expert du caribou Martin-Hugues St-Laurent, professeur en écologie animale à l’Université du Québec à Rimouski, qui ajoute : Le coyote en hiver, mais aussi l'ours, lorsqu'il n'y a pas de neige ou qu’il n'est pas en hibernation, accède par ce moyen aux plateaux où on trouve de jeunes caribous.
25 octobre 2024
Un article de ULaval Nouvelles
La Chaire de recherche sur l'arbre urbain et son milieu (CRAUM) inaugure un laboratoire vivant qui étudiera l'environnement des arbres en ville, et plus particulièrement leurs sols, sur le campus de l'Université Laval. Pour ce faire, l’équipe de la chaire testera différents technosols, des sols fertiles créés à partir de déchets recyclés dont au moins 20% de matériaux sont issus de l'activité humaine. « Dans le cadre de cette étude, nous utilisons des déchets issus de la construction (brique, béton…) ainsi que du bois en provenance d'infestations d'arbres ou d'élagage. Cela permet de favoriser une économie circulaire pour une diversité de ressources », précise la professeure à la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique et titulaire de la CRAUM Janani Sivarajah.
22 octobre 2024
Un reportage de La semaine verte de Radio-Canada
Jonathan Boucher (PhD 2016), Anne Cotton Gagnon (M.Sc. 2017) et leurs collègues de Ressources Naturelles Canada établissent une nouvelle cartographie des éléments inflammables (les combustibles) pour aider aux prévisions des effets des incendies forestiers dans le nord du pays.
21 octobre 2024
Des communiqués du PaqLab & de la Chaire CRAUM
As the Winnipeg 2024 edition of the Canadian Urban Forest Conference officially comes to a close, the PaqLab (Alain Paquette) is extremely proud of its large representation at the event. In addition to David and Elyssa who gave conference talks, Vanessa, Sarah T, Johanna, Charlotte, Emma and Davia all presented posters of their graduate projects! The PaqLab team (who are all members themselves) was also joined by other students of the Urban Forest Research Chair: Essivi, Hannah and Sarah I. A mention goes out to Savannah Bissegger O'Connor & Louis-Vincent Grand'Maison who both won The Tree Canada Urban Forestry Student Bursary!
We now look forward to the 2026 edition in Quebec City (read presse release ) to continue showcasing all the exciting and innovating work we are undertaking on our quest to better understand and manage the urban forests that surround us!
19 octobre 2024
Un article dans La Presse
La semaine dernière, on apprenait que deux autres scientifiques de très haut calibre, Catherine Morency (transport) et Catherine Potvin (écologie), quittent à leur tour le navire en émettant des critiques à la fois sur le comité lui-même et sur la façon dont ses avis sont accueillis par le gouvernement. « Je n’y vois pas de problème », m’a dit le scientifique Alain Webster, président du comité consultatif sur les changements climatiques. « Les deux départs en question ne sont pas des problèmes », m’a répété le ministre de l’Environnement du Québec, Benoit Charette.
19 octobre 2024
Une entrevue à l'émission Pénélope de Radio-Canada
Aurore Fayard et Catherine Potvin sont en entrevue à l'émission radio Pénélope sur ICI Première de Radio-Canada. Elles s'expriment de leurs émotions face aux changements climatiques.
18 octobre 2024
Un communiqué du PaqLab
Elyssa Cameron a récemment présenté une conférence au Canadian Urban Forestry Conference à Winnipeg en lien avec le nouveau registre des arbres abattus, une collaboration avec les municipalités et les arrondissements du Québec, contenant déjà plus de 5000 arbres et toujours en croissance. Le projet vise à démêler des aspects clés tels que : 1) comprendre les raisons principales derrière les abattages d'arbres et évaluer si une gestion et une planification améliorées pourraient les prévenir ; 2) identifier les espèces d'arbres plus susceptibles d'être abattues et reconnaître des tendances spécifiques à chaque espèce ; 3) examiner les consistances dans les motifs d'abattage entre différentes villes et arrondissements ; et 4) proposer et mettre en œuvre des solutions pour améliorer la santé et la longévité des arbres urbains.
10 octobre 2024
Un article de ULaval Nouvelles
Bien qu'elle ait croisé des milliers d'étudiants durant ses 33 ans de carrière à l'Université Laval, Martine Lapointe peut encore presque tous les reconnaître et les nommer. «Elle a une mémoire incroyable! Elle se souvient facilement des visages, des noms et de plein d'anecdotes sur les anciens étudiants», raconte le professeur Sylvain Jutras du Département des sciences du bois et de la forêt. Réciproquement, presque tous les ingénieurs forestiers de la province la connaissent.
10 octobre 2024
Un communiqué de l'UQO
L’Université du Québec en Outaouais a accueilli hier (9 octobre 2024) la première de quatre conférences de la Société royale du Canada qui présente sa série des Dialogues de la SRC, édition 2024. Un panel a donné lieu à de riches échanges sous le thème L’action climatique et résilience en matière de santé. Frédérik Doyon a dirigé les discussions qui ont mis vedette le professeur Damon Matthews, de l’Université Concordia, et le professeur Andrew Tanentzap, de Trent University. Les trois experts ont exploré les aspects importants de l’action climatique à l’échelle canadienne et mondiale.
10 octobre 2024
Un communiqué de l'UQAT
L’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (UQAT) est fière d’annoncer la création de la Chaire de recherche institutionnelle en biodiversité nordique en contexte minier . Pour un mandat de cinq ans, la Chaire a comme mission d’approfondir les connaissances des impacts cumulatifs du développement d’une mine sur la biodiversité nordique tout au long de son cycle de vie, et d’assurer la diffusion de celles-ci. Cette mission sera mise en œuvre dans le respect des connaissances des peuples autochtones et permettra de développer des stratégies visant à réduire ces impacts. Nicole Fenton, professeure à l’Institut de recherche sur les forêts (IRF) de l’UQAT, est nommée titulaire de cette chaire.
10 octobre 2024
Un communiqué de l'UQAR
Le professeur en écologie animale Martin-Hugues St-Laurent vient de faire son entrée au Cercle d’excellence de l’Université du Québec. Une nomination qui souligne son importante contribution à l’avancement des connaissances sur la grande faune et à la formation de biologistes de la relève.
8 octobre 2024
Un article du Devoir
La professeure de biologie Catherine Potvin, une experte de renommée internationale des forêts et du carbone à l’Université McGill, s’est retirée du Comité consultatif sur les changements climatiques du Québec (CCCC) à la fin de l’été, après trois ans d’implication. Elle jugeait que d’y participer était devenu « plus frustrant qu’utile ». « De plus en plus, j’avais l’impression que le processus était très lourd, très complexe, très peu agile. Et qu’après, avec chaque rapport, on lance une pierre dans l’eau, et on ne sait pas ce qui arrive… », déplore-t-elle auprès du Devoir, dans une première entrevue depuis sa démission.
Voir aussi cet article de La Presse et écoutez cette entrevue au 98.5 (Le Québec maintenant) .
3 octobre 2024
Un communiqué de l'UQAT
Lors de la cérémonie Excellence 2024, qui s’est déroulée à l’auditorium Roland-Arpin du Musée de la civilisation, à Québec, le 2 octobre dernier, trois membres du corps professoral de l’UQAT furent reconnues. La professeure Nicole Fenton a ainsi vu son apport exceptionnel dans son domaine d'expertise être souligné en recevant le Prix d’excellence du partenariat. Nicole s’est démarquée par sa contribution remarquable à la recherche interdisciplinaire en contexte minier nordique, et ce depuis plus de 20 ans. Félicitations!
3 octobre 2024
Un article dans The Conversation
Un texte de Charles Marty - L’automne approche, et les forêts tempérées canadiennes vont bientôt nous offrir une magnifique palette de rouges mêlés de jaunes et d’ocres. Ces couleurs vives disparaîtront ensuite, à mesure que les feuilles tomberont au sol, laissant les branches des érables, des bouleaux et des peupliers nues. Le spectacle automnal est moins spectaculaire dans les forêts de conifères, dont les arbres gardent leurs aiguilles vert foncé tout l’hiver. Ce contraste nous est familier, mais vous êtes-vous déjà demandé pourquoi certaines espèces d’arbres perdent leurs feuilles à l’automne, tandis que d’autres restent vertes toute l’année ? Est-ce que cela reflète une adaptation des arbres à leur environnement ? Ces questions ont intrigué les écologues depuis longtemps, mais ce n’est que dans les dernières années qu’un cadre clair a émergé, permettant de mieux comprendre la signification de cette caractéristique des arbres.
3 octobre 2024
Un article d'Actualités UQAM
Peu d’études ont été menées jusqu’à maintenant sur la place et le rôle des ruelles vertes en Amérique du Nord. La professeure du Département d’études urbaines et touristiques de l’ESG UQAM Hiên Pham s’intéresse à ce phénomène depuis 2020, notamment à Montréal, mais aussi à Québec et à Trois-Rivières où les ruelles vertes sont toutefois moins nombreuses. À l’occasion d’un événement organisé récemment par le Pôle sur la ville résiliente de l’UQAM, celle qui est aussi titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur les petites et moyennes villes en transformation a présenté les résultats d’une recherche sur les ruelles vertes et leur disparité spatiale et socio-économique.
3 octobre 2024
Un texte d'opinion paru dans La Presse
Un texte de Xavier Cavard et Martin-Hugues St-Laurent - Doit-on choisir entre protéger le caribou forestier et lutter contre les changements climatiques ? Entre l’avenir d’une espèce menacée et celui des communautés forestières ? Devant un choix qui semble difficile, nous prétendons qu’une telle opposition est artificielle.
3 octobre 2024
Un communiqué CRMR
Félicitations à Alexis Achim, professeur titulaire en sciences du bois et de la forêt à l’Université Laval, et Vice-doyen à la recherche de la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique qui figure parmi les 2 % des chercheurs les plus influents au monde en 2024, selon le prestigieux classement établi par l’Université Stanford et l’éditeur scientifique Elsevier. Cette distinction illustre l’impact significatif des travaux du professeur Achim, reconnu comme un leader incontournable dans le domaine des sciences du bois et de la forêt. Ses contributions novatrices jouent un rôle clé dans la promotion de pratiques forestières durables et dans la compréhension de la variation des propriétés du bois à de multiples échelles, tout en soutenant le développement de matériaux biosourcés dans un contexte d’économie circulaire.
1 octobre 2024
Un reportage à La Semaine verte de Radio-Canada
Le loup de l’Est est mis sur la liste des espèces menacées au Canada. Mais comme il n’est pas une espèce reconnue au Québec, il est difficile d’en promouvoir la protection de ce côté-ci de la rivière des Outaouais. Avec Angélique Dupuch.
27 septembre 2024
Un article de La Presse
Entre la présentation d’un grand projet d’aménagement et l’aboutissement des travaux, un « détail » saute souvent aux yeux : la disparition, partielle ou totale, des espaces de verdure. Dernier exemple en date, les images avant/après du projet Royalmount. [..] Si les promoteurs mettent l’accent sur la verdure dans la présentation de leurs projets, c’est avant tout pour les rendre plus attrayants.
« Les gens apprécient ces aspects “verts”. Outre l’esthétisme, il y a aussi les aspects environnementaux avec la captation du carbone, la biodiversité, l’écoulement de l’eau. C’est aussi bon pour la santé mentale et physique. Et ça augmente la valeur économique du projet », énumère Christian Messier, professeur d’aménagement forestier et de biodiversité à l’Université du Québec en Outaouais. Mais parfois, cette stratégie marketing peut glisser vers la malhonnêteté, notent les experts.
27 septembre 2024
Une publication de l'UQAT
Le jeudi 19 septembre dernier, plus de 160 personnes se sont réunies à l’Agora des arts de Rouyn-Noranda pour honorer des personnes d’exception qui ont choisi l’UQAT il y a plus de 10, 15, 20, 25, 30 et même 35 ans. Cette soirée reconnaissance a également permis de souligner de nombreux départs à la retraite. Les convives ont d’abord profité d’un cocktail dans les lumineux foyers de l’Agora des arts ainsi que sur la terrasse, des lieux tout désignés pour cette activité, qui semblent d’ailleurs avoir fait l’unanimité auprès de la communauté universitaire. Les membres du CEF honorés sont : Marie Hélène Longpré 25 ans de service, Ahmed Koubaa 20 ans, Claude Michel Bouchard 20 ans, Osvaldo Valeria 20 ans et Yves Bergeron retraité. Bravo!
27 septembre 2024
Un communiqué de l'UQAT
L'Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (UQAT) accueille trois nouveaux membres issus des Premières Nations au sein du corps professoral de l’École d’études autochtones. Eliane Grant, Benjamin Gingras ainsi que Christian Rock, appartenant respectivement aux nations Eeyou, Anishinabe, et Innue, intègrent ainsi l’équipe en tant que professeure et professeurs invités de ce département, le premier au Québec à être entièrement dédié aux études autochtones. « Ces trois spécialistes enrichiront certainement les activités menées à l’École, par leur expertise, leur bagage culturel et leur parcours professionnel et personnel. Nous sommes très heureux de les accueillir dans notre équipe », souligne Hugo Asselin, directeur de l’École d’études autochtones.
27 septembre 2024
Un communiqué de l'UQAT
Dans le cadre de son doctorat en sciences de l’environnement réalisé à l’Institut de recherche sur les forêts (IRF) de l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (UQAT), Léa Darquié a étudié l’effet à court terme de différents types de dégagement manuel, dont une nouvelle variante pour de jeunes peuplements, connue sous le nom de « dégagement par le bas ». Elle a soutenu sa thèse au campus d’Amos le 20 septembre dernier. Intitulé Le dégagement manuel en peuplements mixtes : Impact sur la croissance, les stocks de carbone et la qualité de l’habitat faunique, le projet de Léa Darquié a été réalisé sous la direction d’Annie DesRochers, professeure à l’IRF de l’UQAT. Félicitations Léa!
27 septembre 2024
Un profil d'Environnement Canada
Le biologiste Junior Tremblay est originaire du Saguenay–Lac-Saint-Jean, au Québec, où la forêt est essentielle, pour la qualité de vie des gens, mais aussi pour l'économie locale. « Je viens d'une région éloignée où j'ai passé beaucoup de temps dans la nature. Ma vision de la forêt a complètement changé quand j'ai regardé « L'erreur boréale », le film documentaire sur les coupes dans la forêt boréale québécoise paru en 1999. Parce que j'aimais la nature, j'ai eu envie de devenir un agent de changement dans la façon dont on exploitait la forêt ». Junior s'est inscrit en biologie, puis a fait une maîtrise en sciences forestières à l'Université Laval. « Pendant ma première expérience de recherche à la maîtrise, j'ai étudié la structure des vieilles forêts du Bas-Saint-Laurent puis j'ai analysé leur composition en oiseaux, en champignons et en plantes invasculaires, et ce projet a orienté ma carrière. De travailler sur des organismes vivants afin d'évaluer l'intégrité écologique d'un écosystème, et de statuer sur leur valeur de conservation, a été une bougie d'allumage pour ma carrière en recherche ».
26 septembre 2024
Un article dans La Presse
Lors d’une séance d’information technique virtuelle pour faire le point sur la saison des incendies de forêt, des représentants du gouvernement fédéral ont déclaré mercredi que les températures supérieures à la normale et les conditions de sécheresse dans certaines régions du Canada avaient continué à alimenter l’activité des incendies, avec 5,3 millions d’hectares brûlés jusqu’à présent. Et ce chiffre est préliminaire, prévient-on. [...] Yan Boulanger, scientifique au ministère fédéral des Ressources naturelles, a déclaré que le changement climatique avait contribué à des débuts plus précoces et à des fins plus tardives de la saison des incendies de forêt, transformant ces grands incendies en un phénomène qui se poursuit à longueur d’année.
25 septembre 2024
Un reportage de Tout terrain
Ce reportage nous plonge dans l’univers de la bioacoustique, une science qui permet d’écouter et de comprendre les sons cachés de la nature. À travers le parcours d’un jeune influenceur français passionné par l’enregistrement des sons naturels, Rose St-Pierre découvre comment il capture les bruits de la forêt, le chant des oiseaux, et même les murmures des baleines au Québec. En parallèle, une équipe de recherche québécoise [N.D.L.R.: Joëlle Spooner, récemment diplômée à la maîtrise dans le laboratoire de Marc Mazerolle, a fait partie de cette équipe] utilise la bioacoustique pour créer une encyclopédie sonore des écosystèmes, afin de mieux étudier les effets des changements climatiques. Des montagnes de Montréal aux tourbières protégées du Québec, voici une mise en lumière d’une science à la croisée de l’art et de la recherche environnementale.
23 septembre 2024
Un article de ULaval Nouvelles
Ce laboratoire à ciel ouvert a marqué trois générations de la famille Bouliane et de nombreux ingénieurs forestiers en enseignement et en recherche. [..] Outre l'enseignement, la Forêt Montmorency recèle un potentiel énorme en recherche. «Nous devons être en mesure de répondre aux enjeux actuels et futurs», souligne Jean-Francois Lamarre, directeur du domaine forestier de l'Université Laval. Selon lui, l'arrivée récente de nouveaux membres du corps professoral à la Faculté permet de renouveler les thématiques de recherche grâce à leur expertise, notamment en restauration et en gouvernance. «Ils vont pouvoir apprivoiser la Forêt et suivre son évolution dans le temps. C'est l'une des forces de la Forêt, car beaucoup de choses peuvent se passer en 50 ou 60 ans», ajoute-t-il. L'intégration de nouvelles technologies comme les drones bonifient également la recherche.
23 septembre 2024
Des articles dans InfoSirop
Le magazine produit par l'Association des acériculteurs du Québec présente dans son volume été 2024 avec des articles coécrits par dix membres du CEF :
- Les ravageurs exotiques en érablière | Texte d'Emma Despland en page 28
- Les sécheresses estivales peuvent-elles affecter la production acéricole ? | Texte de Tim Rademacher, Zoé Ribeyre, Tristan Monette, Audrey Maheu et Morgane Urli en page 36
- La coulée de la sève d’érable face aux aléas du climat | Texte de Sara Yumi Sassamoto Kurokawa, Roberto Silvestro, Gian de Lima Santos et Sergio Rossi en page 40
23 septembre 2024
L’abattage d’arbres et la production de sirop d’érable pourraient être autorisés au sein des milieux naturels protégés par le gouvernement. L’idée d’instaurer des « aires protégées d’utilisation durable » germe au sein du ministère de l’Environnement, qui pourrait tolérer des « activités commerciales » au sein du patrimoine naturel québécois. [..] Entre 17 et 18 % du territoire québécois est actuellement protégé par la loi. Minorer le statut d’aire protégée pour y inclure des activités commerciales peut être un bon « compromis » afin d’atteindre la cible de 30 % souhaitée par Québec, indique Yan Boucher, spécialiste de l’écologie forestière que Le Devoir a rencontré dans son bureau de professeur à l’UQAC. « Si on veut atteindre le 30 %, il y a peut-être un compromis à faire sur la qualité de la conservation qu’on fait. »
19 septembre 2024
Un article dans Québec Vert
Les problématiques liées aux sols urbanisés, dont leur pauvreté en matières organiques, trouveraient leurs solutions dans les technosols, des sols plus écologiques s’appuyant sur le concept d’économie circulaire. Un texte de Claudelle Bourque, M. Sc., professionnelle de recherche, Université Laval, Janani Sivarajah, Ph. D., titulaire
de la Chaire de recherche sur l’arbre urbain et son milieu (CRAUM), Université Laval et Alison D. Munson, Ph. D., professeure associée, Université Laval.
17 septembre 2024
4 membres du PaqLab publient dans la revue Québec Vert
Dans le cadre du numéro d'août-septembre 2024 consacré à la lutte contre le changement climatique, deux équipes ont contribué par des publications sur les recherches menées sur la forêt urbaine par la Chaire de recherche sur les forêts urbaines. Elyssa Cameron (professionnelle de recherche) et Alain Paquette (professeur) ont souligné qu'il ne s'agit pas seulement de "planter des arbres", mais qu'il est nécessaire de 1) mieux intégrer les infrastructures vertes lors de la planification urbaine, 2) mettre l'accent sur le lieu et les espèces que l'on plante plutôt que sur le "nombre d'arbres", et 3) protéger autant que possible les arbres matures que nous avons déjà. Davia Yahia et Ambre Burnou (étudiantes à la maitrise) ont démontré comment les espèces d'arbres peuvent adapter les traits anatomiques du bois pour lutter contre les effets du stress hydrique en ville.
Au-delà du nombre : stratégies pour maximiser l'impact des arbres urbains | Fonctionnement et croissance des arbres en ville : le rôle mal connu des cellules du bois . Pour ne rien manquer, vous pouvez aussi vous abonner à la revue de Québec Vert.
17 septembre 2024
Une commission du parlement fédéral
La commission Environnement et développement durable (ENVI) du parlement fédéral invite Martin-Hugues St-Laurent et Louis Bélanger afin de répondre aux questions en lien avec le décret d'urgence pour la protection du caribou forestier. Martin-Hugues à la minute 11:37:00 et Louis à 12:44:00 de la réunion 119 ENVI du 16 septembre 2024.
16 septembre 2024
Une entrevue à Radio-Canada
Christian Messier est en entrevue à l'émission Première Heure de la Capitale nationale à Radio-Canada pour parler des feux de forêt dans l'Amazonie brésilienne.
16 septembre 2024
Une entrevue à Moteur de recherche
Teodora Stan, candidate à la maîtrise en biologie, a récemment partagé son expertise sur les chauves-souris à l'émission Moteur de recherche à Radio-Canada.
16 septembre 2024
Un article de La Presse
Dans les dernières années, des centaines de loups, d’ours et de coyotes, mais aussi d’autres animaux ont été tués dans le cadre de programmes du gouvernement du Québec pour aider à la survie du caribou. Mais le ministère de l’Environnement ignore si ces mesures controversées, qui visent à contrôler la prédation du cervidé, sont efficaces. [..] Mais ces programmes de contrôle de prédation qui existent depuis plusieurs années, même depuis des décennies dans le cas de la Gaspésie, n’ont pas permis de limiter le déclin des caribous. Pire, dans le cas de la Gaspésie, « aujourd’hui, les prédateurs, en plus d’être plus abondants, ils sont plus efficaces », selon le professeur Martin-Hugues St-Laurent, dont les travaux portent sur les impacts de l’altération des habitats sur l’écologie des grands mammifères comme le caribou.
16 septembre 2024
Un avis de l'UQAT
L'UQAT a le plaisir d'annoncer la nomination de monsieur Julien Moulinier au poste de doyen à la recherche et à la création. Occupant le poste de conseiller à la recherche, secteur sciences naturelles et génie, depuis 2017, M. Moulinier assista et contribua au développement du Décanat à la recherche et à la création au cours des dernières années. Biologiste de formation spécialisé en écologie des écosystèmes terrestres et des perturbations, Julien Moulinier est titulaire d’un doctorat en sciences de l’environnement de l’UQAT (2013). Il succèdera ainsi à M. Louis Imbeau, qui occupait ce poste et sera à présent vice-recteur à la recherche et à la création. Bravo à tous!
13 septembre 2024
Un communiqué de l'UQAT
Un tout nouveau projet de recherche abordant un enjeu actuel en Abitibi-Témiscamingue et à travers le Québec sera mis en œuvre en 2024-2025. En effet, la professeure titulaire Annie DesRochers, directrice de l’Institut de recherche sur les forêts (IRF) de l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (UQAT) et titulaire de la Chaire industrielle CRSNG en sylviculture et production de bois a récemment obtenu une subvention Alliance du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada pour un projet visant à évaluer l’acceptabilité sociale de travaux forestiers dans une forêt de proximité multiusage, soit la Forêt récréative de Val-d’Or.
13 septembre 2024
Un communiqué de la Chaire AFD
C’est avec plaisir que nous vous annonçons les résultats de l’appel à projet de la FERLD 2024. Nous avons reçu huit propositions, pour le financement maximum de trois projets à hauteur de 20,000$. Les personnes dont les projets ont été sélectionnées sont :
- Morgane Urli (en collaboration avec Maxence Martin, Nelson Thiffault et Valentina Butto) : « Comparaison de la performance des plants d’épinette noire entre des plantations installées après coupes totales et coupes partielles dans la FERLD »
- Valentina Butto (en collaboration avec Emma Despland et Osvaldo Valeria) : « Évaluation et modélisation des pertes de productivité des peupliers causées par les épidémies de livrées via la télédétection »
- Dorian Gaboriau (en collaboration avec Yves Bergeron, Maxence Martin, Victor Danneyrolles, Morgane Urli et Guillaume de Lafontaine) : « Décrypter les points d’équilibre et de rupture des forêts boréales mixtes sous l’influence des incendies : quels enseignements tirer des milieux insulaires? »
10 septembre 2024
A CBC Overheated Episode
In a warming world, we’re going to have to learn to do things differently. Listen to researchers James Voogt, Carly Ziter and Scott Weichenthal discuss how urban heat is affecting us, and how we can redesign cities to cool things down, on CBC's Quirks & Quarks.
10 septembre 2024
Un article dans Le Devoir
Le gouvernement du Québec mise de nouveau sur la garde en captivité pour éviter la disparition d’une population de caribous au seuil de l’extinction. [...] Professeur au Département de biologie, chimie et géographie de l’Université du Québec à Rimouski et spécialiste reconnu de l’espèce, Martin-Hugues St-Laurent estime que le fédéral doit revoir son évaluation, en raison de « menaces imminentes » pour la harde. Cette population « fait face à un risque d’extinction très élevé dans un avenir rapproché », a-t-il souligné dans un avis déposé à ECCC en août, dans le cadre des consultations fédérales sur le décret. Le document a été corédigé avec Justina Ray, de la Wildlife Conservation Society Canada.
9 septembre 2024
Un article dans Nature Comment
As wildfires become more frequent and severe, efforts to improve the resilience of forests must be grounded in data and led by Indigenous Peoples. [..] As forest scientists and fire practitioners, we urge the public and those involved at all levels of forest management to think about fire more holistically. As humanity prepares for a future in which fires become more common, we need all the tools at our disposal. Two sources of knowledge that are often overlooked are crucial — Indigenous-led fire stewardship and technological advancements in data acquisition.
A comment by By Christopher Mulverhill, Nicholas C. Coops, Yan Boulanger, Kira M. Hoffman, Amy Cardinal Christianson, Lori D. Daniels, Maude Flamand-Hubert, Amy R. Wotherspoon & Alexis Achim.
9 septembre 2024
Un communiqué du Quartier des spectacles de Montréal
Les effets des changements climatiques se font sentir au cœur des grandes villes et Montréal ne fait pas exception. Afin de contribuer à la réduction des impacts des changements environnementaux, le Partenariat du Quartier des spectacles a élaboré une stratégie de verdissement en collaboration avec des spécialistes en écologie urbaine. Ce plan comprend trois initiatives principales : la végétalisation des aménagements, une programmation culturelle et des recherches collaboratives avec le milieu universitaire. Rencontre avec le professeur du département des sciences biologiques de l’UQÀM Alain Paquette, de la Chaire de recherche sur la forêt urbaine, et avec l’étudiante à la maîtrise Johanna Arnet, concernant leur étude du parc d’arbres du Quartier des spectacles et ses effets positifs sur le milieu urbain.
9 septembre 2024
Un article dans Le Devoir
Le caribou forestier pourrait être la prochaine espèce à disparaître au Québec ou, au mieux, vivoter entre des hardes condamnées à la captivité et d’autres subsistant sur les portions du territoire épargnées par l’exploitation industrielle. Ce cervidé intimement lié à l’histoire et à la culture des Premières Nations deviendrait ainsi le symbole de notre incapacité à protéger la biodiversité de la forêt boréale. [..] À terme, le risque est de perdre une espèce dite « parapluie », souligne Pierre Drapeau, cotitulaire de la Chaire UQAT-UQAM en aménagement forestier durable. Puisque le caribou forestier utilise de grands espaces, la protection de son habitat englobe plusieurs autres espèces animales et végétales. À titre d’exemple, plus de la moitié des oiseaux de l’Amérique du Nord dépendent de la forêt boréale pour leur survie.
9 septembre 2024
Un texte d'opinion dans Le Devoir
Laurie Guimond et Étienne Boucher, auteurs - Plus que jamais, le Nord s’impose sur la carte du monde, tant pour des raisons économiques et géopolitiques qu’environnementales. La science, les arts, les médias, les mouvements militants et le tourisme s’y intéressent aux échelles régionale, nationale et internationale. Des politiques d’envergure comme le Plan Nord, au Québec, dans ses différentes moutures, font foi de l’engouement croissant pour les secteurs éolien, hydraulique, minier et forestier du Nord, ainsi que pour les retombées de leur exploitation sur le transport routier, portuaire, aérien et ferroviaire.
6 septembre 2024
Un article dans Québec Science
De nouvelles menaces pèsent sur les populations d’orignaux, en particulier la sanguinaire tique d’hiver. Si la situation n’est pas encore alarmante au Québec, elle appelle à la vigilance, et à un meilleur suivi des cheptels. [..] « Les premiers cas dont j’ai entendu parler remontent à 2006-2007. L’infestation est très visible : les animaux perdent leurs poils, deviennent anémiques, et la charge [c’est-à-dire la quantité] de tiques peut les tuer. Sur certains, on a trouvé 80 000, voire 100 000 tiques ! » raconte Jean-Pierre Tremblay, professeur au Département de biologie de l’Université Laval et spécialiste de l’orignal. Au total, ces nuisibles pompent des litres et des litres de sang… Sans surprise, les veaux sont particulièrement vulnérables.
6 septembre 2024
Un article dans Le Journal de Montréal
Les changements climatiques ont-ils des impacts sur la production de sève d’érable? C’est la question que se pose un chercheur de l’Université du Québec à Chicoutimi, qui tente d’évaluer ces impacts sur les érables à sucre. [..] Le professeur en écologie forestière à l’UQAC, Sergio Rossi, se concentre sur le Saguenay–Lac-Saint-Jean et l’Outaouais. Près d’une trentaine de variétés d’érables sont étudiées. «Chaque année peut nous permettre d’augmenter les données et [de] comprendre ce qui se déroule. Nous avons identifié les conditions climatiques, le sol qui nous explique la présence de l’érable. Ça nous permet d’essayer de comprendre quel est le futur des érables dans un contexte de changement», a confirmé le professeur.
6 septembre 2024
Un reportage à l'émission de radio Moteur de recherche
Les chênes rouges, ces arbres majestueux qui peuplent nos forêts, semblent produire bien plus de fleurs que leurs congénères. Pourquoi cette profusion florale? C'est la question à laquelle Élise Bouchard, ingénieure forestière et doctorante en biologie, a répondu lors de son passage à l'émission Moteur de recherche animée par Mathieu Dugal.
5 septembre 2024
Un article dans Le Voyageur
Adapter les forêts canadiennes aux changements climatiques, tel est l’objectif d’un vaste projet initié par le Service canadien des forêts du ministère fédéral des Ressources naturelles qui se déroule depuis 2019 au sein de la Forêt expérimentale de Petawawa, en Ontario. Situé dans un espace de quelque 200 hectares (495 acres), le projet vise, selon l’un de ses co-responsables, M. Nelson Thiffault, Ph.D. en ingénierie forestière, «à développer des traitements qui permettront d’adapter les forêts de la région des Grands Lacs et du Saint-Laurent au climat futur qui nous attend en raison des changements climatiques. Il fait partie d’un réseau de recherches beaucoup plus large qui partage le même cadre théorique, lequel repose sur trois stratégies distinctes pour adapter nos forêts aux changements climatiques qui s’annoncent».
5 septembre 2024
Un article du NY Times
The delicate balance of one of the planet’s largest natural systems for storing carbon depends on the humble black spruce tree. With Marc-André Parisien.
4 septembre 2024
Un reportage à l'émission de radio Moteur de recherche
Découvrez le reportage consacré aux travaux de Davia Yahia, membre du laboratoire d'Alain Paquette, qui explore comment le stress hydrique affecte le xylème des arbres en milieu urbain. Écoutez l'émission animée par Mathieu Dugal pour en savoir plus.
3 septembre 2024
Un reportage de la Coalition Mont-Kaaikop
Suite à l'annonce du gouvernement visant à protéger l'aire protégée du Mont Kaaikop, d'une superficie de 40 km², la Coalition a organisé une activité de reconnaissance le 9 juillet 2024 à l'Interval, au Mont Kaaikop. Cet événement marquant a permis de souligner le soutien massif reçu depuis 2013, rassemblant des témoignages inspirants qui mettent en lumière cette étape clé pour la conservation des territoires. Découvrez les réflexions et les perspectives sur la mise en réserve des terres, ouvrant la voie à la mise en place écologique et administrative de l'Aire protégée du Mont Kaaikop ! Avec Sylvain Delagrange, chercheur impliqué dans le projet.
28 août 2024
Un article dans The Conversation
Article coécrit par Patrick Faubert, Charles Marty, Claude Villeneuve et Sylvie Bouchard - Pour avoir une chance d’atteindre l’objectif adopté dans l’Accord de Paris de stabiliser le climat planétaire à moins de 1,5 °C au-dessus de la moyenne préindustrielle, l’humanité devrait être carboneutre entre 2050 et 2070 et montrer un bilan carbone négatif par la suite. C’est ce que le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) a évalué dans son rapport spécial de 2018, et réitéré dans son plus récent rapport. [..] Face à ce défi, la compensation des émissions de GES peut être l’une des solutions mises de l’avant. Si elle peut être un outil efficace et nécessaire pour limiter le réchauffement climatique, des critiques y voient une manœuvre permettant à certains d’éviter les réductions de GES et de faire de l’écoblanchiment.
28 août 2024
Un article de Radio-Canada
Une équipe de chercheurs en science de la forêt de l’Université Laval sillonne la ville de Québec depuis deux étés. Son objectif : comprendre quelles portions de son territoire absorbent ou émettent le plus de carbone, afin de mieux outiller la Ville lorsque vient le temps de prioriser les zones à protéger. Par un matin ensoleillé, la professeure Évelyne Thiffault et deux de ses étudiants à la maîtrise en sciences forestières marchent d’un bon pas le long de la rivière Saint-Charles. Dans leurs sacs : tous les outils qui leur permettront de calculer la quantité de carbone végétal qui est stocké à cet endroit. Un processus qu’ils ont répété dans différents milieux de la ville.
28 août 2024
Un article dans La Presse
Couper un arbre est-il un geste de lutte contre le réchauffement de la planète ? J’ai entendu l’argument de la bouche de gens de l’industrie forestière alors que j’étais en reportage sur la Haute-Côte-Nord. Depuis, ça m’intrigue. [..] « Je suis un peu irritée qu’on utilise l’argument carbone de cette façon », laisse tomber Évelyne Thiffault, spécialiste de la séquestration du carbone et de la gestion des forêts à l’Université Laval. Elle explique qu’il est simpliste d’affirmer qu’une vieille forêt devient nécessairement une source de carbone. Pour certaines forêts, c’est vrai. Pour d’autres, non. [..] « La question que vous posez est très intéressante et même centrale », affirme quant à lui Christian Messier, professeur d’aménagement forestier et de biodiversité à l’Université du Québec en Outaouais. [..] « Les vieilles forêts, les forêts qu’on appelle surannées, sont l’habitat préférentiel du caribou forestier, affirme Martin-Hugues St-Laurent, spécialiste du caribou à l’Université du Québec à Rimouski. C’est dans les forêts qui ont plus de 90 ans que les caribous ont la meilleure survie. »
27 août 2024
Un article dans The Conversation
Article coécrit par Patrick Faubert, Charles Marty et Sylvie Bouchard - La réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) reste la priorité pour stabiliser le climat planétaire. La compensation des émissions par le biais de crédits ou compensations carbone est aussi un outil incontournable si nous voulons atteindre les objectifs climatiques fixés par l’Accord de Paris. Le principe de la compensation carbone permet à un émetteur d’émissions de GES de payer un tiers pour éliminer des sources d’émissions ou de capter du CO2 déjà présent dans l’atmosphère, ce qui au final vise à réduire un bilan d’émissions. Par contre, le marché du carbone est imparfait.
27 août 2024
Un article de CBC News
Decades of work to suppress fires in Jasper National Park may have inadvertently contributed to conditions that fed a devastating wildfire that ripped through Jasper in July, experts say. The fire, which burned down one-third of the buildings in the Jasper townsite, was the largest in the national park in over 100 years, according to Parks Canada. The fire consumed more than 33,000 hectares before it was classified as being held. While fires are not uncommon in Canada's Rocky Mountains, studies suggest the number and size of fires has significantly decreased over the last century, including in Jasper National Park, largely due to suppression. "We conclude fire suppression has altered the fire regime and reduced resilience of the mountain forests in Jasper National Park," Raphael Chavardes and Lori Daniels wrote in a 2016 research paper.
27 août 2024
Un débat à l'émission de radio La commission
Écoutez le co-fondateur de Boisaco, Marc Gilbert, ainsi que le professeur d'écologie animale au département de biologie, chimie et géographie à l'Université du Québec à Rimouski (UQAR), Martin-Hugues St-Laurent, à l'occasion du grand débat à l'émission de Luc Ferrandez et Nathalie Normandeau.
27 août 2024
Une entrevue dans TVA Nouvelles
La chaleur exceptionnelle, mêlée à une sécheresse éclair, a permis aux flammes d’engloutir environ 15 millions d’hectares de forêt au pays, représentant plus du double du record précédent établi en 1989. «On a eu des températures supérieures de 2,2 degrés à la moyenne durant cette période, ce qui a fait en sorte que la saison des feux a été la plus chaude jamais enregistrée», explique Yan Boulanger, chercheur en écologie forestière pour l’agence gouvernementale.
Lire aussi l'article dans Le Journal de Montréal
22 août 2024
Un article dans Le Quotidien
L’Observatoire régional de recherche sur la forêt boréale reçoit un coup de pouce de 1,5 million de dollars de Québec. L’aide financière permettra au programme de recherche de l’UQAC de poursuivre sa mission d’étude et de sensibilisation amorcée en 2022. [..] «Cet appui réitère la confiance du gouvernement envers l’Observatoire régional pour la poursuite de ses travaux, qui porteront sur le renforcement de la résilience des communautés et des forêts, afin de revoir les pratiques et de mieux les adapter au contexte des changements climatiques», indique le directeur de l’Observatoire et professeur au département des sciences fondamentales, Yan Boucher.
22 août 2024
Un article du PaqLab
The PaqLab wishes to extend our heartfelt congratulations to Vanessa Poirier on receiving such a prestigious scholarship! Your hard work, dedication and passion have truly paid off and we are thrilled to see you recognized for your achievements. We know this is just the beginning of many more success to come. Congratulations! Learn more about Vanessa’s PhD research here .
21 août 2024
Un article d'Annick St-Denis dans Arbrenvil
Quelles sont les différences entre les plans de foresterie urbaine publiés il y a plus de 10 ans et ceux récemment publiés au Canada? Est-ce que les plans québécois diffèrent de ceux rédigés dans la langue de Shakespeare? Quels sont les thèmes qui y sont le plus souvent abordés et comment la mise en œuvre de ces plans se concrétise-t-elle? Voilà des questions auxquelles ont voulu répondre l’équipe du projet de recherche Trees and their socio-ecological effects (Arbres et leurs effets socio-écologiques, TreeSEE/ArbES) de l’Université de Toronto. Trois membres de la Chaire ArbrenVil (Annick St-Denis, professionnelle de recherche, Sylvain Delagrange, professeur à l’UQO et Daniel Boyer, ingénieur forestier à la Ville de Laval) ont participé à ce projet mené par Camilo Ordóñez Barona en collaboration avec Tenley Conway (Université de Toronto) et différents chercheurs canadiens.
21 août 2024
Un article du Devoir
La plus vaste étude réalisée sur les feux de forêt catastrophiques de 2023 au Canada conclut qu’il est « inévitable » que la chaleur extrême et la sécheresse aient causé cette saison record, tandis que la quantité de jeunes forêts consumées pourrait rendre la récupération plus difficile. L’étude prévient que les températures extrêmes observées l’an dernier équivalaient déjà à certaines projections climatiques pour 2050. Yan Boulanger, Mike Flannigan, Martin Girardin, Marc-André Parisien sont les membres du CEF qui ont contribué à cet article paru dans Nature Communications : Drivers and Impacts of the Record-Breaking 2023 Wildfire Season in Canada. Bonne lecture! DOI: https://doi.org/10.1038/s41467-024-51154-7
article du Devoir
article de La Presse
article du Journal de Montréal
16 août 2024
Un communiqué de l'UQAC
L’UQAC est ravie d’accueillir Martin Leclerc à titre de professeur régulier en biologie et en gestion de la grande faune terrestre au Département des sciences fondamentales (DSF). Depuis 2023, Martin Leclerc occupait la fonction de professeur-chercheur sous octroi à l’UQAC. Il est également un membre associé du Centre d’étude de la forêt (CEF) et du Centre de recherche sur la boréalie (CREB). Détenteur d’un doctorat en écologie et biologie évolutive de l’Université de Sherbrooke, ses recherches visent à mieux comprendre les effets des activités humaines sur l’écologie et l’évolution de la grande faune. À travers une démarche qui consiste à combiner des données environnementales, écologiques et génétiques, il est amené à mobiliser divers outils (équipements de géomatiques, enregistreurs de données physiologiques, modèles statistiques) afin de quantifier et d’expliquer l’influence des changements climatiques, de la modification des habitats et de la récolte humaine sur le comportement, la reproduction et la survie des espèces sauvages.
14 août 2024
Une entrevue à l'émission de radio Bon pied, bonne heure!
Alors que la consultation publique sur le décret d’urgence de protection des caribous suit son cours, un avis scientifique a été émis par la Wildlife Conservation Society du Canada et le spécialiste du caribou, Martin-Hugues St-Laurent. Cet avis indique qu’Ottawa devrait ajouter le caribou montagnard de la Gaspésie aux autres hardes de l’espèce protégées par le décret. Écoutez le biologiste Serge Couturier au micro avec Bruno Lelièvre.
14 août 2024
Un article d'Actualités UQAM
Le Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie (CRSNG) du Canada versera une somme totale de 2,8 millions de dollars sur 5 ans à 17 chercheuses et chercheurs de l’UQAM par l’intermédiaire de son Programme de recherche axée sur la découverte. Ce programme vient en aide à des chercheuses et chercheurs qui s’aventurent en terrain inconnu pour trouver des solutions à des problèmes. L’annonce de cet octroi a été faite en juin dernier. Morgane Urli a reçu du financement pour son pojet intitulé "Stratégies adaptatives des arbres à la sécheresse en forêts boréale et tempérée nordique dans un contexte de changements climatiques". Félicitations!
13 août 2024
Un texte d'opinion dans La Presse
Un texte d'Alison Munson - Inspirée par une chanson de Zachary Richard, l’auteure attire notre attention sur les avancées scientifiques qui nous font comprendre de mieux en mieux les animaux. Zachary Richard a été à Québec pour le Festival d’été au début de juillet, nous régalant avec ses nouvelles chansons ainsi que les classiques des années 1990 comme Au bord du lac Bijou. J’ai été frappée par cette chanson particulière qui raconte l’histoire simple mais tragique d’un couple d’hirondelles (Pierre et Marie), liés pour la vie. Comme dans nos vies humaines, il y a toujours un membre d’un couple qui part avant l’autre. Zachary chante la tristesse d’un oiseau en deuil ; nous nous sommes attachés à son histoire depuis.
13 août 2024
Un article dans La Presse
Une saison des incendies de forêt plus intense que la moyenne et une saison des ouragans qui démarre fort : le gouvernement fédéral a fait le point lundi, lors d’une conférence de presse, sur les évènements extrêmes de l’été 2024. Bien que la saison 2024 soit beaucoup moins active que celle de 2023 – « la plus exceptionnelle depuis au moins 100 ans », rappelle Yan Boulanger, chercheur chez Ressources naturelles Canada –, elle reste néanmoins au-dessus des normales en matière de superficies brûlées et de nombre de personnes évacuées, notamment dans l’Ouest.
12 août 2024
Un article de Radio-Canada
Le gouvernement fédéral devrait ajouter le caribou montagnard de la Gaspésie à son décret d'urgence qui sera mis en place au Québec, déclarent des spécialistes du cervidé et la Wildlife Conservation Society du Canada (WCS). Ils demandent également au gouvernement Trudeau d'annuler l'exemption accordée aux projets liés aux minéraux critiques dans l'actuelle mouture du décret. [...] Dans un avis scientifique présenté dans le cadre des consultations sur le décret d'urgence d'Ottawa, le chercheur Martin-Hugues St-Laurent, affilié à l'Université du Québec à Rimouski, et sa collègue Justina Ray, biologiste à la WCS, demandent au fédéral d'examiner le dossier et d'intervenir pour la harde de caribous montagnards de la Gaspésie.
8 août 2024
Un article de CTV
CTV News Montreal reported on the growing debate which questions whether urban tree planning might be contributing to rising seasonal allergies. Over a quarter of Canadians suffer from these allergies, and some attribute the issue to city planners’ preference for male trees, which produce more pollen despite being less "messy". They spoke with Sarah Tardif (UQAM, Urban Forest Research Chair) on the subject who is investigating tree distribution and its impact on allergies for her PhD. She notes that while birch trees are not the most common in Montreal, they produce highly allergenic pollen. The City of Montreal does not consider tree gender in its planting choices but is collaborating with UQAM to better understand the link between tree pollen and allergy symptoms. This research aims to guide future urban planting decisions to balance public health and ecological benefits.
Un article de Noovo
Les débats continuent à savoir si le nombre croissant de personnes souffrant d'allergies saisonnières est lié à une décision sexiste des urbanistes. Selon les chercheurs, plus d'un quart des Canadiens souffrent d'allergies saisonnières.
Certains accusent le sexisme botanique, un terme qui décrit la préférence d'une ville à planter des arbres mâles parce qu'ils ne couvrent pas le sol de fruits ou de fleurs. Avec Sarah Tardif.
5 août 2024
Un article dans Le Devoir
Malgré les mises en garde répétées des scientifiques sur les répercussions d’un important projet éolien sur les caribous de Charlevoix, les promoteurs gardent le cap : ils veulent construire des éoliennes dans l’habitat du cervidé, a constaté Le Devoir. Québec et Ottawa ont pourtant promis de protéger cette population au seuil de l’extinction, qui est visée par le projet de décret fédéral. [...] Spécialiste reconnu du caribou forestier, Martin-Hugues St-Laurent estime lui aussi qu’il faut éviter d’aggraver les « perturbations permanentes » de l’habitat de cette population en y construisant des éoliennes et des routes.
1 août 2024
Un article dans Le Devoir
La reproduction en enclos des caribous très menacés de Charlevoix et de la Gaspésie a permis d’ajouter un total de 15 faons cette année, dont 9 pour la seule population de Charlevoix, qui a plus que doublé depuis sa mise en captivité. Son habitat naturel est toutefois trop perturbé par l’activité humaine pour qu’on puisse relâcher les individus. [...] Dans le cas des caribous nés en captivité en Gaspésie cette année, il est probable qu’ils seront relâchés plus tard cette année. Dans les cas de Charlevoix et de Val-d’Or, il semble toutefois impossible d’envisager une remise en liberté sans aller de l’avant avec des mesures de protection de leurs habitats, selon l’expert reconnu du caribou forestier Martin-Hugues St-Laurent.
31 juillet 2024
Un reportage à La semaine verte
Les feux de forêt ont aussi des conséquences sur les plus petits habitants de la forêt. Les amphibiens, les oiseaux et les insectes sont vulnérables à ce type de perturbation. Mais, étonnement, les impacts sont parfois positifs. Avec Marc Mazerolle et Pierre Drapeau.
30 juillet 2024
Une entrevue à l'émission de radio Première heure
L’Ouest canadien a continué d’être la proie des flammes pendant la fin de semaine. En Alberta, plus de 130 feux sont actifs. Des pompiers de partout dans le monde y convergent pour combattre les brasiers. En fin de semaine, la Société de protection des forêts contre le feu (SOPFEU) a déployé 40 pompiers forestiers québécois dans l’ouest pour porter main forte. Certains de ces feux sont d’une rare intensité. Comment mieux s'y préparer? On en discute avec Yan Boulanger, chercheur en écologie forestière pour Ressources naturelles Canada.
29 juillet 2024
Un article de la FFGG
Evelyne Thiffault, professeure-chercheuse au Département des sciences du bois et de la forêt a participé à plusieurs entrevues radio pour commenter ce qui se passe dans la région de Jasper à propos des feux de forêts. Elle explique comment les forêts de l'Ouest canadiens sont vulnérables à cette perturbation naturelle importante. Vancouver, Moncton, Toronto, Matane, Régina, Edmonton, Québec et Montréal, elle a multiplié les entrevues radio pour vulgariser le phénomène, la composition des forêts et leur vulnérabilité ainsi que les enjeux climatiques.
29 juillet 2024
Un article de la FFGG
52 millions d’arbres résistants au climat seront plantés au Nouveau-Brunswick, selon une annonce du gouvernement fédéral qui a été faite par la députée Ginette Petitpas Taylor, vendredi. Cette initiative s’inscrit dans le programme « 2 milliards d’arbres » du gouvernement fédéral. Est-ce que ce vaste programme de plantation d’arbres est la meilleure solution? L’animatrice Isabelle Robichaud de l'émission L'Heure de pointe - Acadie en a discuté avec Loïc D’Orangeville, professeur en écologie forestière à l’Université Laval.
29 juillet 2024
Un reportage audio à Moteur de recherche
La doctorante en biologie à l’Université du Québec à Montréal Sarah Tardif s’intéresse aux liens entre la forêt urbaine et la santé humaine. Pour cela, elle passe la plupart de son temps à mettre en place un système de surveillance des concentrations de chaque espèce de pollen d’arbre sur l'île de Montréal. Les données lui ont notamment permis de réaliser que les concentrations de pollen varient en ville selon les couloirs de vent causés par les infrastructures et les bâtiments, mais aussi que les pollens transportés par le vent sont ceux qui causent le plus d’allergies. Dans le cadre de ses travaux, Sarah Tardif a constaté que les érables argentés situés au centre-ville de Montréal fleurissent un peu plus tôt que les autres puisqu'ils sont situés dans un îlot de chaleur. Elle explique également les défis rencontrés dans ses recherches et pourquoi on ne connaît pas bien la période de floraison des arbres à Montréal.
29 juillet 2024
Un article de Radio-Canada
Le Québec est accusé par plusieurs défenseurs du caribou de mener « une campagne d'épouvante » et de n'avoir que lui-même à blâmer pour l'intervention du gouvernement fédéral sur son territoire dans le but de protéger l'habitat de trois hardes de caribous forestiers menacées d'extinction.[...] « On dit que le fédéral n'a pas le droit. C'est pas vrai. Le fédéral a le droit. La Loi [sur les espèces en péril au Canada] le dit », rétorque Martin-Hugues St-Laurent, professeur en écologie animale à l'Université du Québec à Rimouski et spécialiste du caribou boréal. « On est encore dans le débat constitutionnel. Honnêtement, je trouve ça triste ».
29 juillet 2024
Un article dans Le journal de Québec
Le ministre de l’Environnement Benoit Charette et sa collègue ministre des Ressources naturelles et des Forêts Maïté Blanchette Vézina ont fait parvenir mercredi matin une lettre cinglante au ministre fédéral de l’Environnement Steven Guilbeault. [...] Le professeur titulaire en écologie animale au Centre d’Étude de la Forêt de l'Université du Québec à Rimouski, Martin-Hugues St-Laurent, doute du nombre d'emploi avancé par la CAQ. «Il y a une grande campagne d’épouvante dans le dossier caribou», constate M. St-Laurent, qui suit le dossier du caribou de près.
23 juillet 2024
Un article de la FFGG
Les savoirs autochtones et les sciences du bois s'allient pour définir les conditions favorisant la croissance de frênes noirs qui se prêtent bien à la fabrication de paniers traditionnels. Découvrez le projet de maîtrise de Laurence Boudreault, étudiante-chercheuse en sciences forestières dans notre faculté sous la supervision d'Alexis Achim.
23 juillet 2024
Un article dans Québec Vert
Pour le magazine du Québec Vert, numéro juin-juillet la Chaire de recherche sur l'arbre urbain et son milieu et LIEU ont collaboré sur un article sur les sols urbains, qui sont un sujet souvent négligé en urbanisme et en infrastructures vertes. Par contre, ils sont essentiels pour le succès et pérennisation des aménagements verts. Avec cet article, Alison Munson, Manuella Strukelj et Elise Beauregard lancent le Guide des sols urbains: caractérisation, analyse et gestion, disponible sur le site de la Chaire. Une collaboration de LIEU, la Chaire CRAUM, Ville de Québec et le CRÉ-Montréal. Un guide compact est en développement pour les professionnels pour l'automne. Bonne lecture et les commentaires sont bienvenus.
22 juillet 2024
Un reportage de TVA Nouvelles
TVA Nouvelles s'est intéréssé jeudi au projet de Johanna Arnet, qui a expliqué l'installation de son super-vélo mesurant des températures à la télévision en direct. Johanna a pu comparer pour le journaliste Kevin Crane-Desmarais la température de plusieurs types de surfaces différentes. Alors qu'il faisait 23 degrés Celsius, la température du béton en plein chantier de construction était de 37, celle d'un gazon synthétique était de 48 et celle d'un gazon naturel de 26. Alain Paquette a également donné une entrevue et a pu discuter des solutions possibles pour réduire l'intensité des îlots de chaleur, comme des murs végétalisés ou l'utilisation des arbres en pot du Partenariat du Quartier des spectacles.
17 juillet 2024
Un article publié dans la revue Epsiloon
Des arbres-mères qui veillent sur leur progéniture et communiquent à travers leur réseau mycorhizien. L’histoire a tellement séduit qu’elle s’est imposée dans notre imaginaire, au point d’influencer jusqu’aux politiques de gestion forestière. Mais la communauté scientifique s’insurge... [..] « Si vous enlevez un gros arbre ou si vous brisez les liens racinaires entre les arbres matures et les jeunes, ces derniers poussent mieux en sous-bois, renchérit Christian Messier, professeur en aménagement forestier et biodiversité à l’Institut des sciences de la forêt tempérée de l’université du Québec en Outaouais. Quand Suzanne Simard afirme le contraire, ça va contre toute la science qui se fait et des milliers d’articles publiés. »
10 juillet 2024
Un article dans Le Devoir
Permettre à des chiens de se promener sans laisse contribue à endommager des écosystèmes fragiles comme des forêts urbaines, soutiennent deux scientifiques interrogés par Le Devoir. En sortant des sentiers, les chiens piétinent les jeunes pousses d’arbres et les plantes indigènes, ce qui nuit à la régénération des forêts et contribue à l’apparition d’espèces envahissantes. [...] « Les arbres matures sont peu ou pas affectés par [la présence de chiens sans laisse], mais c’est le futur de la forêt qui est hypothéqué », soutient Alain Paquette, professeur de biologie à l’Université du Québec à Montréal et titulaire de la Chaire de recherche sur la forêt urbaine. [...] Une inquiétude que partage Emma Despland, professeure d’écologie à l’Université Concordia et membre, comme Alain Paquette, du Centre d’étude de la forêt. « On voit que le boisé se dégrade », dit cette résidente de Westmount qui se promène au bois Summit. Une dégradation qui est en partie causée par les mêmes pressions que subissent les autres boisés de la région, en raison de l’agrile du frêne, de l’arrivée d’espèces envahissantes et des changements climatiques, notamment.
Lire le billet de Emma Despland à ce sujet dans le Blogue du CEF.
8 juillet 2024
Un article dans La Presse
Un convoi inusité d’un millier d’arbres feuillus a emprunté la route 389 vers le nord, jusqu’à Fermont, dans les derniers jours. Les feuillus provenant d’une pépinière du Sud forment aujourd’hui un coupe-feu naturel pour protéger des flammes les maisons et bâtiments de cette ville minière de la Côte-Nord. Un précédent appelé à servir de modèle ailleurs pour contrer les incendies de forêt au Québec. [...] Évelyne Thiffault, professeure et directrice scientifique à la faculté de foresterie de l’Université Laval, estime que les plantations de feuillus auront un impact sur les écosystèmes : on peut penser aux caribous, mais ce n’est rien en comparaison des conséquences de l’exploitation forestière et des incendies sur les communautés, dit-elle.
7 juillet 2024
Un communiqué de l'UQAT
L'Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (UQAT) se distingue par sa capacité à rassembler des partenaires, combinant leurs expertises pour aborder des enjeux concrets. Des membres du corps professoral de l’UQAT travailleront prochainement sur des projets visant à enrichir nos connaissances et à développer des solutions innovantes, et ce, en collaboration avec des organisations du Québec, du Canada et de l’international. Maxence Martin, professeur à l’Institut de recherche sur les forêts (IRF) réalisera un projet de recherche sur cinq ans, dont l’objectif sera d’identifier des pratiques sylvicoles et des stratégies d’aménagement permettant la conservation de vieilles forêts boréales. Ces forêts sont composées de caractéristiques particulières offrant des habitats essentiels pour de nombreuses espèces, préservant ainsi la biodiversité. Plusieurs membres du corps professoral de l’IRF participeront au projet, soit Valentina Buttò, Gabriel Pigeon et Osvaldo Valeria, en collaboration avec des chercheurs de l’Université du Québec à Montréal, de l’Université du Québec à Chicoutimi et de l’Université Laval. Les organisations partenaires qui seront impliquées sont le ministère des Ressources naturelles et des Forêts, le Norwegian Institute of Bioeconomy Research, Ressources naturelles Canada, Sustainable Forestry Initiative et Environnement et Changement climatique Canada. Ces projets de recherche seront réalisés grâce au soutien financier du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG) par le biais du programme Alliance qui appuie les collaborations en recherche et développement.
7 juillet 2024
Un reportage à Moteur de recherche de Radio-Canada
Nicole Fenton explique tous les pouvoirs des bryophytes pour les humains.
7 juillet 2024
Un reportage à Moteur de recherche de Radio-Canada
Quand on est allergique au pollen, les plantes situées à l’extérieur de la maison peuvent devenir une véritable calamité pour les voies respiratoires, en raison du pollen qu’elles dispersent. Les fleurs et autres plantes d’intérieur ont-elles aussi le pouvoir de provoquer des allergies? Ce n’est pas toutes les fleurs qui vont avoir un potentiel allergisant, explique Élise Bouchard, ingénieure forestière et doctorante en biologie.
3 juillet 2024
Une entrevue à l'émission Le téléjournal avec Patrice Roy
Entrevue avec Martin-Hugues St-Laurent, professeur spécialisé en écologie animale et en gestion de la faune terrestre, Université du Québec à Rimouski et Yanick Baillargeon, président d'Alliance Forêt Boréale et préfèt, MRC du Domaine-du-Roy.
3 juillet 2024
Une entrevue à TVA Nouvelles
Les feux de forêt considérés comme extrêmes ne font qu’augmenter, notamment au Québec où la forêt boréale peine à y faire face à cause des changements climatiques, nous met en garde un chercheur en écologie forestière à Ressources naturelles Canada. [...] «Les journées où l’on a de très grandes intensités de feu deviennent de plus en plus fréquentes», a expliqué le chercheur Yan Boulanger, en entrevue mardi à LCN.
3 juillet 2024
Un article de Radio-Canada
Alors que l'été est bel et bien arrivé, le professeur en écologie animale à l'Université du Québec à Rimouski (UQAR), Martin-Hugues St-Laurent, invite la population à faire preuve de prudence en forêt puisque cette saison est la plus active pour la grande faune sur la Côte-Nord.
2 juillet 2024
Un communiqué de l'Université de Sherbrooke
Depuis plus de trois décennies, le changement climatique occupe une place centrale dans les débats de société. Nous comprenons que les variations à long terme des températures auront des impacts non seulement sur les êtres humains, mais également sur la flore. Nous constatons déjà une migration de certaines espèces végétales vers des régions plus au nord, où le climat est désormais plus chaud qu'auparavant. Cependant, la migration des arbres est plus lente qu’anticipée et notre capacité de prédire cette migration demeure ainsi limitée. Il devient donc crucial d'analyser les modifications en cours et à venir afin de mieux prédire et potentiellement soutenir nos forêts face à ces défis. C’est exactement ce que fait la professeure Isabelle Laforest-Lapointe en se penchant sur l’érable à sucre.
2 juillet 2024
Un article dans Le Devoir
L’intention du gouvernement Legault de réformer le régime forestier suscite l’espoir des groupes environnementaux et des partis d’opposition à l’Assemblée nationale, selon qui protéger la forêt des bouleversements climatiques est une « urgence » de premier ordre. « La façon dont la forêt est exploitée au Québec n’est pas soutenable », a laissé tomber vendredi la directrice générale de Nature Québec, Alice-Anne Simard, en réaction à la décision de la ministre des Forêts, Maïté Blanchette Vézina, de moderniser la Loi sur l’aménagement durable des territoires forestiers. « Une réforme du régime forestier est la bienvenue. » [..] Après maintes réformes du régime forestier, l’ex-directeur du Centre d’étude sur la forêt (CEF) et professeur au Département des sciences biologiques de l’Université du Québec à Montréal Pierre Drapeau accueille avec prudence les ambitions du gouvernement Legault. En attendant de voir la teneur des modifications législatives proposées, l’expert de la foresterie et des écosystèmes forestiers tient à dire une chose à Mme Blanchette Vézina : la forêt n’est pas qu’une usine à bois. « [Elle] a une grande vocation, qui est celle de procurer des emplois et de vivre des bénéfices de la récolte du bois, et personne au sein de la communauté scientifique n’est d’avis contraire que c’est une des grandes missions de notre forêt. Mais la forêt est également un écosystème qui rend d’autres services que le bois », a souligné M. Drapeau en entrevue avec Le Devoir.
2 juillet 2024
Un article dans La Liberté
Une équipe de chercheurs est déployée depuis 2009 dans la région du Lac des Bois, là où se rencontrent l’Ontario, le Manitoba et le Minnesota. Ces experts ont pu tracer un parallèle entre des incendies survenus voilà 7 000 ans et ceux susceptibles de faire des ravages de nos jours. L’an passé, alors que les feux de forêt battaient leur plein, les résultats des prélèvements de Martin Girardin et de son équipe, des chercheurs à Ressources naturelles Canada, sortaient des laboratoires. « Il ressort de nos travaux que dans le passé, il y a eu au pays des pertes de couverture forestière importante. Il y a environ 6 000 ans, durant une période, le taux de réchauffement du climat s’est fait beaucoup plus rapidement que pendant les millénaires précédents. »
2 juillet 2024
Une nouvelle du PaqLab
Today, for IUFRO's congress in Stockholm, both Sarah Tardif and Kaisa Rissanen (alumni) presented conferences on the theme of Urban green against air pollution and climate change, while Alain Paquette presented a poster on tree diversity and ecosystem functioning. Sarah shared an innovative approach she developed for faster and more accurate identification of specific types of pollen. Kaisa presented her latest findings on urban tree BVOC emissions, based on sampled trees from Montreal and Helsinki. In under 3 minutes, Alain presented Jon's (alumni) work about fourteen years of research on the effect of diversity on trees from the IDENT-Montreal experiment!
We are incredibly proud of Alain Paquette, David Grenier-Héon, Mégane Déziel, Charlotte Langlois, and Sarah Tardif (current members), as well as Rita Sousa Silva, and Kaisa Rissanen (former postdocs) for their outstanding presentations at the IUFRO conference in Stockholm this week. Their hard work and achievements exemplify the dedication and excellence of the PaqLab and the Urban Forest Research Chair. Congratulations to everyone involved for representing our team with such distinction!
30 juin 2024
Une entrevue à l'émission Les faits d'abord
Alain Gravel qui parle du dossier caribou avec Martin-Hugues St-Laurent à Radio-Canada.
27 juin 2024
Un communiqué de l'UQAM
L’Université du Québec à Montréal reconnaît la carrière exceptionnelle de Marie J. Bouchard, Christian Deblock, Yves Mauffette et Pierre Doray. Spécialisé en biologie végétale et en entomologie, notamment dans le domaine des interactions plantes-insectes, le professeur du Département des sciences biologiques Yves Mauffette a largement contribué à la mise sur pied du programme de baccalauréat en apprentissage par problèmes en biologie, au milieu des années 1990. Il a été directeur du Groupe de recherche en écologie forestière interuniversitaire-GREFi (2001-2002), à l’origine du Centre d’étude de la forêt (CEF), vice-doyen aux études (2002-2007), doyen de la Faculté des sciences (2007 à 2009), puis vice-recteur à la Recherche et à la création (2009 à 2015).
27 juin 2024
Un article dans La Presse
L’année dernière, les incendies de forêt catastrophiques alimentés par le réchauffement climatique au Canada ont rejeté dans l’air plus de dioxyde de carbone qui piège la chaleur que l’Inde ne l’a fait en brûlant des combustibles fossiles, mettant le feu à une zone forestière plus grande que la Virginie-Occidentale, selon une nouvelle étude. [..] Les incendies de forêt au Canada ont représenté 27 % de la perte de la couverture forestière mondiale l’année dernière, alors qu’habituellement, ce chiffre est plus proche de 6 %, selon les chiffres de M. MacCarthy. [..] L’un des auteurs de l’étude canadienne, Mike Flannigan, expert en incendies à l’université Thompson Rivers de Kamloops, en Colombie-Britannique, estime que la superficie brûlée est deux fois supérieure à celle calculée par M. MacCarthy et Mme Tyukavina. « La saison des incendies de 2023 au Canada a été une année exceptionnelle, quelle que soit la période, a dit M. Flannigan, qui n’a pas participé à l’étude du WRI, dans un courriel. Je m’attends à ce qu’il y ait plus d’incendies à l’avenir, mais des années comme 2023 seront rares. » M. Flannigan, M. Bendix, Mme Tyukavina et M. MacCarthy sont tous d’avis que le changement climatique avait joué un rôle dans le grand incendie du Canada.
27 juin 2024
Une entrevue pour le Journal de Montréal
Les feux de forêt considérés comme extrêmes ne font qu’augmenter, notamment au Québec où la forêt boréale peine à y faire face à cause des changements climatiques, nous met en garde un chercheur en écologie forestière à Ressources naturelles Canada, «Les journées où l’on a de très grandes intensités de feu deviennent de plus en plus fréquentes», a expliqué le chercheur Yan Boulanger, en entrevue mardi à LCN.
26 juin 2024
Un article dans Le Devoir
Le gouvernement du Québec a manqué à son devoir de consultation de Premières Nations dans le cadre de l’élaboration d’une stratégie de protection du caribou forestier, conclut la Cour supérieure. Elle ordonne du même souffle au gouvernement de mettre en place un processus de consultation d’ici trois mois, alors que le fédéral s’apprête à imposer un décret de protection pour trois hardes au seuil de l’extinction. Le jugement d’une vingtaine de pages souligne que le gouvernement a manqué « à son obligation de consultation » des Premières Nations innues Essipit et des Pekuakamiulnuatsh, qui comprend la communauté de Mashteuiatsh, qui exigent d’être consultées dans l’élaboration de la stratégie québécoise qui doit permettre d’éviter la disparition du caribou forestier. Celle-ci a été repoussée à plusieurs reprises au fil des ans. [Avec citation de l'article paru dans Land dont Pierre Drapeau et Mélanie Desrochers sont coauteurs.]
26 juin 2024
Un article dans Le Climatoscope
Avec les feux de forêts qui s'intensifient, il faut voir comment inculper les grands émetteurs pour les dommages de plus en plus importants.
Un compte rendu critique par Alison Munson sur l'ouvrage original: Dahl, K., Phillips, C., Race, A., Udvardy, S. & Ortiz-Partida, J.P. (2023). The Fossil Fuels behind Forest Fires: Quantifying the Contribution of Major Carbon Producers to Increasing Wildfire Risk in Western North America, Union of Concerned Scientists, lien
25 juin 2024
Un article dans Le Devoir
Reboiser des chemins forestiers qui ne servent plus à l’industrie fait partie des moyens de restaurer l’habitat du caribou. Mais l’exercice peut être long et dispendieux avant de porter ses fruits. Mercredi dernier, le ministre fédéral de l’Environnement, Steven Guilbeault, a expliqué que le décret qu’il compte imposer à Québec afin de forcer la province à protéger trois populations de caribous pourrait « limiter beaucoup les activités industrielles » dans les zones d’habitat. [..] Le professeur en Écologie spatiale et aménagement forestier Osvaldo Valeria a calculé qu’il y avait 536 000 kilomètres de chemins forestiers au Québec, « ce qui correspond à 12 fois le tour de la planète ». Avec ses étudiants, le professeur à l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue a analysé le comportement des prédateurs du caribou dans des chemins forestiers de Val-d’Or en Abitibi, en utilisant des caméras attachées aux arbres. Il s’est rendu compte que les prédateurs utilisaient davantage les larges chemins de gravelle que les petits chemins de terre, appelés chemins d’hiver. « Si on veut aider le caribou, c’est surtout les routes de classe supérieure », les chemins de gravelle, « qu’il faut reboiser », a expliqué Osvaldo Valeria en soulignant que les chemins d’hiver, donc les petits chemins de terre, ne présentaient pas de risque pour les caribous. [..] Avant de reboiser des routes forestières abandonnées, il faut tenir compte de l’acceptabilité sociale, car plusieurs chemins, qui au départ étaient construits pour faciliter la coupe d’arbres, sont devenus avec le temps des chemins multiusages. « Beaucoup de gens ne veulent pas perdre leur accès à la forêt, car ils vont chasser, pêcher ou cueillir des petits fruits, certains vont se construire un abri sommaire, un chalet, un campement. Donc, souvent, il y a du patrimoine bâti », a expliqué Martin-Hugues St-Laurent, professeur d’écologie animale à l’Université du Québec à Rimouski.
25 juin 2024
Un article dans La Presse
Les incendies de forêt extrêmes sont deux fois plus nombreux qu’il y a 20 ans, selon une nouvelle étude australienne. Sur la Côte-Nord et dans le Grand Nord du Québec, l’augmentation est encore plus importante. La Presse s’est entretenue avec l’auteur principal de l’étude. « Il y a eu d’autres études sur l’augmentation du nombre d’incendies de forêt, de leur superficie moyenne », explique l’auteur principal de l’étude publiée lundi dans la revue Nature Ecology & Evolution, Calum Cunningham, de l’Université de Tasmanie. « Mais la moyenne ne nous dit pas grand-chose sur les incendies les plus dévastateurs, qui sont des catastrophes naturelles. Alors nous nous sommes concentrés sur les extrêmes. » [..] Martin Girardin, un chercheur du Service canadien des forêts qui a publié l’hiver dernier dans la revue Communications Earth & Environment une étude sur les incendies de forêt des 12 000 dernières années au Québec, confirme que cette approche est une innovation intéressante. « Ils ont regardé l’intensité de l’énergie dégagée par les incendies de forêt, dit M. Girardin. On parle du 99,99e percentile, c’est vraiment extrême. Il est intéressant que ces feux plus intenses soient en augmentation. »
20 juin 2024
Un article dans le 24h
[..] Créer une agence nationale de pompiers – comme c’est le cas aux États-Unis – plutôt que d’envoyer l’armée canadienne serait plus logique, confirme Mike Flannigan, professeur en gestion d'urgence et sciences d'incendie à l'Université Thompson Rivers. Or, le chiffre de 50 000 pompiers avancé par Dernière Génération Canada lui paraît irréaliste. Pour lui, il serait préférable de «mieux former et équiper les pompiers déjà présents dans les provinces».
20 juin 2024
Un communiqué de l'UQAM
Le professeur émérite du Département des sciences biologiques Yves Bergeron a été nommé hier à l’Ordre national du Québec. Il a reçu l’insigne de chevalier lors d’une cérémonie officielle le 19 juin. Fondé en 1984, l’Ordre national constitue la plus prestigieuse reconnaissance décernée par l’État québécois. Yves Bergeron a enseigné à l’UQAM à compter de 1985 et à l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue à partir de 1994. Titulaire de la Chaire de recherche du Canada en écologie et aménagement forestier, il est aussi membre du Centre d’étude sur la forêt (CEF) et de la Chaire industrielle CRSNG/UQAT/UQAM en aménagement forestier durable.
La rediffusion sur le Canal de l’Assemblée nationale et sur le site web de l’Assemblée nationale et de l’Ordre national du Québec sera le dimanche 23 juin à 20 h 30.
- À la télévision : sur illico poste 176 - Au câble normal poste 11
- Sur le web
- Sur la page Facebook de l’Ordre national du Québec
19 juin 2024
Une entrevue à l'émission de radio Puisqu'il faut se lever
Les caribous forestiers du Québec pourraient bientôt être protégés par un décret d’urgence du gouvernement fédéral. Écoutez Martin-Hugues St-Laurent, professeur titulaire en écologie animale au département de biologie, chimie et géographie à l'Université du Québec à Rimouski, faire le point au micro de Louis Lacroix.
18 juin 2024
Un communiqué du labo Villarreal
The Chocó-Darién region is one of the 25 global biodiversity hotspots. Juan Carlos Villarreal's lab was invited to do fieldwork in a remote area in Río Balsas, Darién. The project, spearheaded by Dr. Catherine Potvin (McGill University), aims at documenting this important biodiversity hotspot while sharing and exchanging knowledge with local Emberá communities. Dr. Potvin’s team has established a long-term 15-ha plot in an old growth forest with trees of over 60 meters : Bacurú Drõa .
18 juin 2024
Un communiqué de l'UQT
Cette année, près de 1 500 personnes ont rejoint les quelque 24 000 diplômées et diplômés de l'Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (UQAT). Les deux cérémonies de la Collation des grades, tenues le 15 juin dernier au Théâtre du cuivre de Rouyn-Noranda, ont rassemblé familles, proches, dignitaires et invités de marque afin de célébrer cette étape marquante. [..] De plus, en regard de leurs accomplissements d’envergure et de leur apport considérable au développement et au rayonnement de l’Université, quatre membres du corps professoral à la retraite ont reçu le titre de professeur émérite de l’UQAT. M. Yves Bergeron (Institut de recherche sur les forêts), Mme Pierrette Doré (UER en sciences de la gestion), M. François Godard (École de génie) et M. Réal Bergeron (UER en sciences de l’éducation) ont ainsi été reconnus pour leur importante contribution en enseignement, en recherche et création, en gestion académique et pour leurs services à la collectivité.
17 juin 2024
Un article dans La Presse
Le son des tronçonneuses est banal dans une forêt commerciale. Mais ici, nous sommes à Banff, dans le parc national le plus célèbre du Canada. La coupe à blanc était naguère inimaginable dans ce joyau verdoyant des Rocheuses, où la pratique a toujours été de tuer dans l’œuf tout incendie et de préserver chaque arbre. [...] Mike Flannigan, expert en gestion des incendies à l’Université Thompson Rivers, en Colombie-Britannique est d’accord : c’est l’effet combiné de la chaleur extrême et de la météo inhabituelle qui a conduit aux incendies record de 2023 : « L’an dernier a été une aberration. Les probabilités que ça se répète sont minces », dit-il.
17 juin 2024
Un communiqué de presse régional de l'INRAE
Les éditions Quae et le spresses universitaires du Québec publient le livre « De l'arbre en ville à la forêt urbaine », projet coordonné par une équipe pluridisciplinaire impliquant des scientifiques français et québécois. Cet ouvrage synthétise les connaissances actuelles sur la place de l'arbre en ville, du point de vue des sciences humaines et des sciences de l'environnement. [...] Ce livre est un projet coordonné par un groupe de scientifiques venant d’horizons complémentaires : Bastien Castagneyrol est écologue et entomologiste; chercheur à INRAE au sein de l’unité mixte de recherche Biodiversité, gènes et communautés (BIOGECO); Serge Muller est professeur émérite au Muséum national d’histoire naturelle, chercheur à l’Institut de systématique, évolution, biodiversité (ISYEB) et Alain Paquette est professeur au département des Sciences biologiques de l’Université du Québec à Montréal (UQAM), chercheur au Centre d’étude de la forêt (CEF) et titulaire de la Chaire de recherche sur la forêt urbaine.
14 juin 2024
Un article dans CScience
Bien que nous soyons souvent pris par surprise quand un feu de forêt et une évacuation sont annoncés, des scientifiques sont capables d’anticiper les zones propices aux feux et de prédire la manière dont les flammes se propageront. Les modèles mathématiques et l’intelligence artificielle participent alors à la gestion des incendies. Un feu peut parcourir 5 km en seulement un jour, tandis qu’en trois jours, cette distance peut s’étendre jusqu’à 18 km, révèle un rapport de recherche de Ressources naturelles Canada. Ces conclusions émergent d’une étude couvrant 1980 communautés à travers le Canada, ainsi que d’une analyse approfondie des zones d’allumage, ces points névralgiques d’où les flammes peuvent se déclencher. [..] « Cette étude est fondamentale pour développer des stratégies de réduction des risques et de planification adaptées, équipant ainsi mieux les communautés face aux incendies de forêt. » – Yan Boulanger, chercheur scientifique en écologie forestière à Ressources naturelles Canada
13 juin 2024
Un communiqué de l'UQAT
Il est bien établi que les perturbations dans la forêt boréale, qu’elles soient naturelles ou d’origine anthropique, affectent le paysage forestier. Qu’en est-il des espèces ayant une grande valeur culturelle pour les communautés qui les utilisent dans leurs pratiques traditionnelles? C’est la question sur laquelle s’est penché Maxime Thomas dans le cadre de son doctorat en sciences de l’environnement à l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue. [..] C’est sous la direction de Nicole Fenton, professeure à l’Institut de recherche sur les forêts (IRF), que Maxime Thomas a soutenu sa thèse intitulée « Effet des perturbations d’origine anthropique sur deux espèces d’importance culturelle » le 12 juin dernier. La codirection était assurée par Mebarek Lamara, professeur à l’IRF et Hugo Asselin, professeur à l’École d’études autochtones. Les autres membres du jury étaient Valentina Buttò (UQAT, présidente), Liette Basseur (Brock University, externe) et Normand Voyer (U Laval, externe). Félicitations Maxime, particulièrement pour ta mention "Excellent"!
13 juin 2024
Un communiqué de l'UQAT
Le Rendez-vous des ressources naturelles est un évènement annuel organisé conjointement par l'Association forestière de l’Abitibi-Témiscamingue (AFAT) et l'Institut de recherche sur les forêts (IRF) de l'Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (UQAT). Depuis maintenant 10 ans, ces partenaires tiennent une journée de conférences et d’activités sur le terrain visant à réunir les membres de la grande communauté forestière. Cette année, c’est sous le thème des vieilles forêts que les intervenantes et intervenants de ce milieu se sont réunis le 7 juin, à Rapide-Danseur, pour discuter des enjeux vécus ici, en région. Avec notamment Maxence Martin, Alain Leduc, Nicole Fenton, Julie Arsenault, Claude-Michel Bouchard,
13 juin 2024
Un article de La Presse
Le gouvernement Legault repousse à nouveau l’adoption de mesures de protection du caribou en prolongeant jusqu’au 31 octobre la consultation sur les projets pilotes annoncés en avril, a appris La Presse, s’exposant encore plus à la possibilité d’une intervention du gouvernement fédéral, selon différents observateurs, dont Martin-Hugues St-Laurent
12 juin 2024
Un communiqué de l'UQO
Annie Montpetit, a soutenu avec succès sa thèse, le 30 mai 2024 à 14h00 en formule hybride au campus Alexandre-Taché et simultanément sur Zoom. Nous souhaitons préciser que cette thèse a été acceptée et a obtenu à l’unanimité la mention « excellent ». Les recherches doctorales d’Annie Montpetit ont été dirigées par le professeur Guy Chiasson du Département des sciences sociales, et codirigées par le professeur Frédérik Doyon du Département des sciences naturelles. Le jury était composé du professeur Mario Gauthier (président du jury), du professeur Jean-François Bissonnette, membre externe de l'Université Laval, de la professeure Julie Ruiz, membre externe de l'Université du Québec à Trois-Rivières, et sous la supervision de la vice-doyenne des études à l'UQO, Martine Nadon. Félicitations!
12 juin 2024
[[https://wwf.ca/stories/measuring-forest-carbon-at-the-push-of-a-button/|'''Measuring forest carbon at the push of a button
''']]
Un article du WWF
Monitoring carbon in nature allows us to understand the effects that protecting, managing and restoring habitats (known as nature-based climate solutions, or NbCS) have on reducing carbon in the atmosphere. Current approaches are costly, unreliable, and time- and labour-intensive, so WWF-Canada’s Nature x Carbon Tech Challenge sought out more cost-effective and user-friendly carbon-measurement technologies. Laval University’s Digital Forest Lab was one of three $100,000-award recipients, so we spoke to associate professor Martin Béland about his team’s tech and what winning the challenge means for their work.
12 juin 2024
Un article dans Actualités UQAM
Une recherche-action vise à renforcer la gestion écoresponsable des déchets domestiques et industriels dans le Nord du Québec. Les débats autour de l’avenir énergétique du Québec et de la construction de nouveaux barrages soulèvent des questions concernant les impacts de telles infrastructures sur l’environnement en territoire éloigné. C’est dans ce contexte que les finissantes à la maîtrise en sciences de l’environnement Maude Normandin Bellefeuille et Clara Vivin ont réalisé une recherche-action portant sur la gestion des déchets issus des activités industrielles, notamment d’Hydro-Québec, à Radisson, une localité nordique créée en 1974 pour la construction du barrage hydro-électrique La Grande. «Supervisée par les professeurs du Département de géographie Laurie Guimond et Étienne Boucher, notre recherche met en perspective le lien entre le développement hydro-électrique à Radisson et la pollution de la forêt boréale due à une gestion défaillante des matières résiduelles, domestiques et industrielles, reliées aux activités sur le territoire, expliquent les étudiantes. Cela conduit à la dissémination d’un épais tapis de déchets dans la forêt boréale, qui entoure le dépotoir local.»
11 juin 2024
Un article de La Presse
Des chercheurs québécois lancent un centre de recherche sur la biodiversité, dans l’espoir d’imiter le succès du consortium Ouranos, spécialisé dans les changements climatiques. Piloté par le professeur Jérôme Dupras, le centre aura comme objectif de « faire le pont entre la science et le terrain ». « On a 20 ans de rattrapage à faire [en biodiversité] par rapport à Ouranos, lance Jérôme Dupras, professeur à l’UQO et titulaire de la Chaire de recherche du Canada en économie écologique. Notre mission, c’est d’augmenter la littératie sociétale sur la biodiversité », ajoute-t-il.
11 juin 2024
Un communiqué de l'UQAM
Le professeur émérite du Département des sciences biologiques Yves Bergeron a été nommé à l’Ordre national du Québec. Il recevra l’insigne de chevalier lors d’une cérémonie officielle le 19 juin prochain. Fondé en 1984, l’Ordre national constitue la plus prestigieuse reconnaissance décernée par l’État québécois. Yves Bergeron a enseigné à l’UQAM à compter de 1985 et à l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue à partir de 1994. Titulaire de la Chaire de recherche du Canada en écologie et aménagement forestier, il est aussi membre du Centre d’étude sur la forêt (CEF) et de la Chaire industrielle CRSNG/UQAT/UQAM en aménagement forestier durable.
11 juin 2024
Un article du Canadian Journal of Forest Research
L’article de Martin Barrette, Isabelle Auger, Nelson Thiffault et Julie Barrette a été sélectionné comme Editor’s Choice dans le dernier numéro de Canadian Journal of Forest Research. L'article est intitulé Are operational plantations meeting expectations? A large-scale assessment of realized versus anticipated yield in eastern Canada. Félicitations!
10 juin 2024
Un article de Radio-Canada
Des équipements à la fine pointe de la technologie permettront à des chercheurs de transmettre des données sur la forêt boréale en temps réel directement aux laboratoires de la Forêt d’enseignement et de recherche du lac Duparquet, en Abitibi-Témiscamingue. Un premier projet de recherche de l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (UQAT) visant à évaluer l’impact des changements climatiques sur la végétation est en cours dans cette nouvelle forêt connectée. Les travaux ont commencé l’automne dernier avec l’acquisition et l’installation d’une tour télescopique rétractable. Et l'installation d’équipements à la fine pointe de la technologie se poursuit sur le terrain. On a installé les premiers capteurs sur les arbres. La tour est déjà déployée et on va installer le mois prochain des capteurs sur la tour. Puis la tour sera montée à son niveau final qui est à environ 25 mètres, explique Fabio Gennaretti, professeur au campus d’Amos de l’UQAT et membre de l’Institut de recherche sur les forêts. [..] Titulaire de la Chaire de recherche du Canada en dendroécologie et en dendroclimatologie, les sciences liées à la morphologie et la croissance des arbres. Il dirige les travaux en collaboration avec ses collègues Miguel Montoro Girona et Valentina Buttò, de l’UQAT.
10 juin 2024
Un article de Radio-Canada
Deux défenseurs québécois de la biodiversité et du développement durable sont accusés d'attirer l'attention sur les changements climatiques plutôt que sur la coupe de bois pour expliquer le déclin du caribou au Québec. [...] "Le problème, c'est que ce ne sont pas des chercheurs. Ils ne font pas de recherche sur le caribou", dit Martin-Hugues St-Laurent, professeur en écologie animale à l'Université du Québec à Rimouski, spécialiste reconnu du caribou forestier et montagnard.
10 juin 2024
Un article de Radio-Canada
Alliance forêt boréale estime que le retard dans le reboisement des superficies records brûlées par les feux de forêt est catastrophique. Radio-Canada a révélé vendredi que les pépinières de plants forestiers n’ont pas reçu de commandes supplémentaires de Québec cette saison, malgré les 200 millions de dollars annoncés l’automne dernier. [...] Selon le professeur en aménagement forestier à l'Université du Québec à Chicoutimi (UQAC), Yan Boucher , le retard pourrait avoir des conséquences. "Il faut que les plants soient au rendez-vous pour qu’on puisse mettre en place ce grand chantier de restauration des forêts. Puis, il faut mettre tous les efforts pour optimiser la quantité de plants qui est disponible pour le reboisement", a débuté Yan Boucher.
10 juin 2024
Un article de Radio-Canada
En analysant des carottes de sédiments prélevés au fond de certains lacs du Manitoba, il a été possible pour des chercheurs d'établir des parallèles entre les feux de forêt d'aujourd'hui et ceux d’il y a 7000 ans. C'est la principale conclusion découlant des travaux de recherche de l'équipe de Martin Girardin, de Ressources naturelles Canada, publiés dans la revue scientifique à comité de lecture en libre accès Communications Earth & Environment.
7 juin 2024
Un reportage à Moteur de recherche de Radio-Canada
Élise Bouchard se penche sur pourquoi les feuilles sont imperméables.
7 juin 2024
Un reportage de l'émission 15-18 de Radio-Canada
La bourre de peuplier, cette neige végétale cotonneuse et blanche qui se détache ces jours-ci de cette variété d'arbres, n'est pas allergène même si elle vient parfois obstruer nos voies respiratoires. Chose certaine, le territoire couvert par ces graines duveteuses démontre la grande capacité de reproduction du peuplier deltoïde, comme l'explique le professeur Alain Paquette.
7 juin 2024
Un article de Radio-Canada
En analysant des carottes de sédiments prélevés au fond de certains lacs du Manitoba, il a été possible pour des chercheurs d'établir des parallèles entre les feux de forêt d'aujourd'hui et ceux d’il y a 7000 ans. C'est la principale conclusion découlant des travaux de recherche de l'équipe de Martin Girardin du Centre de Ressources naturelles Canada publiés dans la revue scientifique à comité de lecture en libre accès Communications Earth & Environment. Les autres membres du CEF impliqués sont Adam Ali, Dorian Gaboriau et Mathieu Gauvin. | Reportage vidéo en français
7 juin 2024
Un communiqué du gouvernement du Québec
Le premier ministre du Québec, M. François Legault, annonce aujourd'hui que des femmes et des hommes d'exception se verront remettre l'un des trois grades de l'Ordre national du Québec lors de la cérémonie annuelle de remise des insignes qui aura lieu cette année le 19 juin 2024, dès 14 h 30, à l'Agora de l'Hôtel du Parlement du Québec. [..] Yves Bergeron recevra le titre de Chevalier de l'ordre national du Québec. Félicitations!
6 juin 2024
Un article de Radio-Canada
Le ministère des Ressources naturelles et des Forêts (MRNF) peut en faire davantage pour augmenter la proportion de coupes partielles dans l'aménagement forestier en Gaspésie, selon un expert du Centre d’étude de la forêt, Daniel Kneeshaw. Au moment d'élaborer la dernière stratégie d'aménagement forestier de la Gaspésie, le ministère avait fixé un objectif de récolte en coupes partielles pour 2023-2028 de 25 %. Cette forme de coupe permet de sélectionner les tiges à récolter, contrairement à la coupe totale, principalement utilisée en Gaspésie, qui vise tous les arbres adultes d'un secteur.
6 juin 2024
Un article de Radio-Canada
Même si les Québécois ne sont pas envahis par la fumée, l'interdiction de feux à ciel ouvert décrété par la province sur une partie du territoire marque l'avènement d'une période critique pour la saison des feux de forêt au Québec, déjà entamée dans le nord de la province. [...] "On a eu un départ qui était très rapide au mois de mars. Par la suite, ça s'est quand même beaucoup calmé même si les températures étaient quand même pas mal au-dessus de la normale. On a eu quand même beaucoup de pluies [en mai]", explique Yan Boulanger, chercheur en écologie forestière pour Ressources naturelles Canada. "Ça fait en sorte que ça a gardé les indices météo relativement bas", précise l'expert.
5 juin 2024
Sirine Boubeker est colauréate de la bourse Smirnoff 2024
Le Service canadien des forêts de Ressources naturelles Canada, la Société d’entomologie du Québec et la Société de protection des plantes du Québec sont heureux de vous présenter les lauréates de l’édition 2024 des Bourses Wladimir-A.-Smirnoff. Les lauréates sont Apolline Maurin et Sirine Boubeker. La remise de prix officielle au cours de laquelle les deux lauréats présenteront brièvement leur projet de recherche se tiendra virtuellement.
10h15 | Via Zoom
5 juin 2024
Un article dans Nouvelles d'Ici
Présentés par François Arteau, président de Les amis du parc Angrignon, Elyssa Cameron, Davia Yahia et Jeremy Fraysse de la Chaire de recherche sur la forêt urbaine de l’UQAM, ont donné une conférence sur la forêt urbaine le 22 mai dernier. Les arbres. Il y en a partout, ils sont toujours là, tellement qu’on ne les remarque presque plus. Et pourtant, à cette période de l’année, les magnolias viennent de terminer leur fleuraison, les lilas embaument et les autres espèces ont encore leur petit vert tendre. La forêt urbaine est composée des arbres des parcs et des boisés. Certains sont au milieu du trottoir et d’autres sur les terrains privés. La population des villes augmente, les villes sont en expansion et se densifient. Le béton et l’asphalte ont longtemps été rois. Aménager des espaces de verdure devient essentiel pour préserver la qualité de vie des citoyens.
5 juin 2024
Un article d'Actualités UQAM
Une installation à ciel ouvert de la Chaire MÉDIANE met en relation écologie forestière et arts technologiques. Acteurs clés du vivant, au cœur du cycle du carbone, les arbres font l’objet d’une installation à ciel ouvert dans le cadre de l’exposition audiovisuelle et immersive c-six (canopée, captation, classification, cellule, cycle, carbone). L’exposition est présentée aux abords du fleuve Saint-Laurent, à l’arrière du Quai 5160 – Maison de la culture de Verdun. Fruit des travaux de la Chaire de recherche du Canada MÉDIANE et de la cellule de recherche artistique Ælab, le projet est né de la collaboration entre la professeure de l’École des arts visuels et médiatiques Gisèle Trudel, titulaire de la Chaire, Nicolas Bélanger et Blandine Courcot, membres du Laboratoire sur la science des données (DOT-Lab) de l’Université TÉLUQ, et Marc-André Cossette, artiste et programmeur visuel.
4 juin 2024
Vice-rectorat à la recherche et à la création : Louis Imbeau élu
Un avis de nomination de l'UQAT
Dans le contexte de croissance actuel de notre université, c’est avec grand plaisir que je vous informe de la nomination de monsieur Louis Imbeau à titre de vice-recteur à la recherche et à la création. Rappelons que cette nomination fait suite à un processus de scission du Vice-rectorat à l’enseignement, à la recherche et à la création en deux entités administratives distinctes, soit le Vice-rectorat à l’enseignement et à la réussite (VRER), dont la direction a été confiée à madame Manon Champagne, et le Vice-rectorat à la recherche et à la création (VRRC). La nomination de monsieur Imbeau a été entérinée par les membres du conseil d’administration lors de leur plus récente assemblée, tenue le 4 juin 2024.
3 juin 2024
Une entrevue au podcast Good Question, Montreal (sur CBC)
Alain Paquette talks with Good Question Montreal about urban trees and the need to plant the right tree in the right place The CBC Podcast ‘Good Question Montreal’ discusses about urban trees this week and the complex factors surrounding why we cut and plant trees, entitled: Why do we plant big trees under power lines?
3 juin 2024
Un reportage aux Années Lumière
Quand une infestation de livrée des forêts se produit, elle peut durer trois ans et parfois même s'étirer jusqu'à six ans. Plusieurs régions du Québec sont actuellement aux prises avec la chenille ravageuse. Gino Harel nous en parle avec Tanya Handa, François Lorenzetti et Emma Despland.
31 mai 2024
Un communiqué de l'Université de Sherbrooke
C’est à l’Université de Sherbrooke que Amy Heim poursuivra ses travaux financés par le prestigieux Programme de bourses Banting, en écologie sous la direction de Isabelle Laforest-Lapointe. Pour stage postdoctoral, la chercheuse étudiera les communautés bactériennes et fongiques des mousses et elle se penchera sur les modèles d’évolution des différentes espèces. Bienvenue au CEF Amy!
31 mai 2024
Une entrevue à l'émission de radio La nuit en direct
Écoutez les explications de Martin Leclerc, biologiste et professeur chercheur à l’Université du Québec à Chicoutimi sur cette décision quelque peu controversée au micro de Paul Arcand.
31 mai 2024
Un article dans La Presse
Une analogie est couramment utilisée pour illustrer l’accumulation de gaz à effet de serre dans l’atmosphère : celle de la baignoire. Si vous remplissez votre baignoire plus vite que ce que le drain peut évacuer, inévitablement, le niveau d’eau va augmenter. C’est ce qui se passe avec le CO2 qui est ajouté à l’atmosphère plus rapidement que ce que la surface de la Terre peut absorber. Si vous ne fermez pas le robinet de la baignoire, mais que vous payez une entreprise pour retirer de l’eau dans 10 ou 15 ans, échapperez-vous au débordement ?. [...] Le biologiste Jean-François Boucher, professeur en éco-conseil à l’Université du Québec à Chicoutimi et expert en gestion du carbone forestier, croit pour sa part fermement en l’impact de la compensation carbone. Tant que le programme de compensation a une certification reconnue telle que VSC ou Gold Standard ou qu’il adhère à la norme ISO-14 064-2 et soit vérifié en ce sens.
31 mai 2024
Une entrevue à l'émission de radio Place publique
Écoutez Jacques Ibarzabal, professeur au département des sciences fondamentales de l'UQAC.
31 mai 2024
Un article de Radio-Canada
Un an après avoir lancé ses activités, le Centre de transformation et de valorisation de bioproduits (CTVB) de l'Université du Québec à Chicoutimi (UQAC) a officiellement été inauguré mardi matin. Le centre a comme mission de développer des produits et de réutiliser des extraits à base de végétaux pour différentes applications. [...] D'après le professeur en sciences fondamentales André Pichette, les possibilités sont presque infinies. "Je vous donne un exemple : l'écorce d'épinette noire, qui est un résidu forestier très abondant, contient des molécules organiques de produits naturels, comme des antioxydants, qui sont d'intérêt pour plusieurs secteurs d'activités, que ce soit les phytomédicaments, la nutrition animale, etc."
30 mai 2024
Une diffusion de Radio-Canada
Martin Girardin, du Centre de foresterie des Laurentides (Service Canadien des forêts) explique comment l'augmentation prévue des incendies de forêt en raison du changement climatique anthropique réduira l'étendue de la forêt boréale méridionale et entravera l'utilisation des terres, reflétant ainsi les transformations observées il y a environ 7 000 ans.
30 mai 2024
Un article de la BBC
A rise in zombie fires in Canada is having knock-on effects for the wildfire season. Researchers and fire services are racing to find ways to put out perennial fires. Even at -40C (-40F), smoke kept billowing from under the snow. All through the winter, Marty Wells, a wolf trapper and fire crew leader, would see plumes of white as he drove north out of Fort Nelson, British Columbia in Canada. He found melt holes venting like hot springs, and flames licking at the foot of white-encrusted trees in the muskeg bogs. In places the ground was burning a foot (30cm) deep or more. When the snow melted in early May, these smouldering fires, often called "zombie" fires. Mike Flannigan, a professor of wildland fire at Thompson Rivers University in British Columbia who has been monitoring fires there since the 1970s, says he's never seen an outbreak of zombie fires like this one. "This year, it's extremely significant," he says. "British Columbia has hundreds of thousands of hectares burned, and most of those are due to overwintering fires."
29 mai 2024
Un article de Radio-Canada
Le ministère des Ressources naturelles et des Forêts (MRNF) peut en faire davantage pour augmenter la proportion de coupes partielles dans l'aménagement forestier en Gaspésie, selon un expert du Centre d’étude de la forêt. [...] Pour Daniel Kneeshaw, titulaire de la Chaire sur la résilience et les vulnérabilités de la forêt à l'Université du Québec à Montréal et codirecteur du Centre d’étude de la forêt, le ministère doit prioriser davantage les coupes partielles, notamment dans les sapinières à bouleau jaune, que l’on retrouve dans tout le pourtour de la péninsule gaspésienne.
28 mai 2024
Un article de La Presse
« Il va falloir en faire beaucoup plus et beaucoup plus rapidement. » C’est le message lancé mardi par le Groupe d’experts en adaptation aux changements climatiques qui invite le gouvernement du Québec à une plus grande cohérence dans la lutte et l’adaptation au réchauffement planétaire. Dans un rapport de 74 pages dévoilé mardi, le groupe de 14 experts propose une vingtaine de recommandations au ministre québécois de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs (MELCCFP), Benoit Charette. « Un des gros défis pour le gouvernement, c’est d’être cohérent », rappelle Alain Bourque, directeur général du consortium Ouranos et coprésident du groupe d’experts.
Christian Messier est membre du groupe d'experts.
28 mai 2024
Un article dans ULaval nouvelles
Les terres dégradées, endommagées ou détruites en raison des activités humaines occupent maintenant plus de 75% de la surface terrestre. Afin de construire un monde plus équitable, plus vert et plus accueillant, il est urgent de restaurer ces écosystèmes, et l'apport de spécialistes capables de proposer des solutions innovantes pour y arriver sera essentiel. C'est ce constat qui a conduit le professeur Damase Khasa, du Département des sciences du bois et de la forêt de l'Université Laval, à soumettre un projet de formation interdisciplinaire et transsectoriel pour la restauration des écosystèmes au Programme de formation orientée vers la nouveauté, la collaboration et l'expérience en recherche (FONCER) du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG). Janani Sivarajah et Marc Mazerolle font également partie de l’équipe FONCER.
27 mai 2024
Un communiqué de la salle de presse de l'UQAM
Présentée au Quai 5160 – Maison de la culture de Verdun, l’exposition audiovisuelle et immersive c-six invite le public à découvrir une installation à ciel ouvert qui place l’arbre comme acteur clé du vivant, au centre du grand cycle du carbone. et Marc-André Cossette Création de la chaire MÉDIANE et de la cellule de recherche artistique Ælab, c-six est née de la collaboration entre Gisele Trudel, professeure à l’École des arts visuels et médiatiques de l’UQAM, Nicolas Belanger et Blandine Courcot, scientifiques du DOT-Lab de la TELUQ et Marc-André Cossette, artiste et programmeur visuel.
24 mai 2024
Un article dans Actualités UQAM
Alors que la saison des feux de forêt s’amorce dans l’ouest du pays, un regroupement de spécialistes signe un bilan sur la saison 2023 au Québec dans Canadian Journal of Forest Research . «Il s’agit d’une collaboration sans précédent coordonnée par Yan Boulanger du Service canadien des forêts (Ressources naturelles Canada), avec des contributions des membres du Conseil de la Première Nation Abitibiwinni, du gouvernement de la nation crie, de l’UQAM (Guillemette Labadie), de l’UQAR Dominique Arseneault, Martin-Hugues St-Laurent) de l’UQAC (Yan Boucher, Victor Danneyrolles), de l’Université Laval et d’Environnement et Changement climatique Canada (Mathieu Leblond, Junior Tremblay)», souligne le professeur du Département de géographie Philippe Gachon, qui est membre du Centre pour l’étude et la simulation du climat à l’échelle régionale (ESCER) et directeur du Réseau Inondations Intersectoriel du Québec (RIISQ). Outre Philippe Gachon, on retrouve parmi les 20 cosignataires de l’article le professeur émérite Yves Bergeron, les chercheurs Martin Girardin et Kaysandra Waldron du Service canadien des forêts (Ressources naturelles Canada) ainsi que le chercheur du Département des sciences biologiques de l'UQAM, Alain Leduc.
22 mai 2024
Un communiqué du PaqLab
L'édition de printemps d'En Santé présente un article sur les allergies respiratoires aux pages 9-13. Le travail de Sarah sur le pollen y est brièvement abordé en soulignant l'importance de disposer d'outils précis de prévision du pollen. Son projet de recherche utilise un réseau de pièges à pollen répartis sur les 25 sites de l'observatoire urbain de Montréal, une amélioration notable par rapport à la station unique actuellement utilisée pour prédire la gravité du pollen.
21 mai 2024
Un article de Québec Science
Nos stratégies de gestion des allergies saisonnières sont basées sur des connaissances très lacunaires du potentiel allergène des différents pollens. C’est le temps d’un grand ménage ![..] Aujourd’hui, les allergies saisonnières touchent presque 20 % de la population, du moins en Europe et en Amérique du Nord. Et le problème va en s’aggravant. « La prévalence des allergies saisonnières semble être en constante augmentation depuis les dernières décennies, et ce, à l’échelle mondiale, indique Audrey Smargiassi, professeure à l’École de santé publique de l’Université de Montréal. L’hypothèse la plus plausible : les changements climatiques. Les arbres ont une période de croissance allongée, ils produisent plus de pollen et ce pollen a une allergénicité plus élevée. »
21 mai 2024
Un article dans Le Devoir
Les parcs nationaux canadiens « changent de visage » en raison des changements climatiques qui bouleversent la faune et la flore de ces immenses espaces verts, entraînant notamment la multiplication des feux de forêt et des espèces invasives. Les experts sont toutefois divisés sur les interventions humaines nécessaires — ou non — pour limiter les répercussions des bouleversements en cours dans ces sites emblématiques. [..] Ainsi, les parcs nationaux « changent de visage », relève en entrevue Sylvain Delagrange, professeur en écologie fonctionnelle et écophysiologie végétale à l’Université du Québec en Outaouais (UQO). [..] « Les espèces d’arbres de nos forêts sont mal adaptées à ces nouvelles conditions climatiques et peuvent être affectées par des insectes ou des maladies », poursuit M. Christian Messier, qui plaide pour la plantation dans nos parcs nationaux d’espèces d’arbres provenant de secteurs « plus au sud », où la végétation est plus résistante à cette déréglementation de notre climat.
21 mai 2024
Un communiqué de l'UQAC
Une importante délégation de l’UQAC a participé au 17e Colloque du Centre d’étude de la forêt (CEF) à Gatineau du 1 au 3 mai dernier. S’articulant cette année autour du thème «Aménager et conserver les écosystèmes forestiers pour faire face aux aléas climatiques», le colloque a permis aux membres de la communauté de recherche en sciences forestières du Québec de discuter et de partager les derniers résultats de leurs travaux avec leurs pairs. Parmi les 23 personnes de l’UQAC qui étaient sur places, des étudiantes et étudiants du Centre de recherche sur la boréalie (CREB) ont présenté 6 affiches et ont offert 7 présentations orales faisant état de leurs projets de maîtrise et de doctorat. Une mention spéciale à Hannah McNulty, qui a remporté le 3e prix de la meilleure présentation orale du colloque pour son projet de maîtrise sur l’impact de l’entaillage sur la croissance de l’érable à sucre.
21 mai 2024
Un balado d'Au sujet des sciences humaines et sociales
Voici, en ordre d’apparition, les participantes à ce reportage : Catherine Potvin (Département de biologie, Université McGill), Laurence Pelletier (Faculté des sciences de l’éducation, Université de Montréal), Élodie Marion (Faculté des sciences de l’éducation, Université de Montréal), Julie Hlavacek-Larrondo (Département de physique, Université de Montréal) et Nadia Desbiens (Faculté des sciences de l’éducation, Université de Montréal).
17 mai 2024
Une entrevue à l'émission de radio Puisqu'il faut se lever
Cet été pourrait être marqué par les feux de forêt autant que l’an dernier au Québec et au Canada selon les projections de Ressources naturelles Canada qui prévoient des conditions favorables aux incendies. Il faut mentionner que des incendies importants ravagent actuellement des régions forestières de l'Ouest canadien. Après un été particulièrement dévastateur l'an dernier quant aux feux de forêt, que va-t-il se passer dans les prochains mois? Écoutez Yan Boulanger, chercheur en écologie forestière chez Ressources naturelles Canada, qui discute de projections climatologiques avec Paul Arcand.
16 mai 2024
Une entrevue radio de Radio-Canada
Même si l’année 2023 a été exceptionnelle pour les feux de forêt, le taux de brûlage moyen des 10 dernières années se compare aux deux derniers siècles, selon une nouvelle étude à paraître bientôt réalisée par des chercheurs spécialisés en écologie forestière. En somme, la forêt boréale brûle moins qu’il y a 150 ans, mais la tendance est quand même à la hausse au cours des dernières décennies en raison notamment des changements climatiques. L'équipe de chercheurs a étudié la cartographie des forêts à partir des années 1960 tout en analysant les cernes des arbres pour les décennies précédentes jusqu’aux années 1700 pour en arriver à ces conclusions. On s'est rendu compte que les superficies brûlaient encore en dessous de ce qui a déjà existé au 19e siècle, particulièrement là où ça brûlait beaucoup, a exposé le professeur en écologie forestière à l’Université du Québec à Chicoutimi (UQAC) Victor Danneyrolles en entrevue à l’émission Place publique, mardi après-midi.
15 mai 2024
Un article dans Le Devoir
Une combinaison de températures élevées et de conditions de sécheresse risque de conduire encore cette année à une saison de feux de forêt « active et intense » à laquelle le Québec n’échappera pas, prévient le consortium scientifique Ouranos dans une analyse publiée mercredi. « Si la saison 2023 s’est avérée exceptionnelle, les projections pour cette année prévoient des conditions favorables aux incendies de végétation, laissant planer la perspective d’une nouvelle saison à risque », souligne ainsi Ouranos en s’appuyant sur des données provenant de Ressources naturelles Canada. Les « tendances » actuelles indiquent que les risques de feux de forêt sont en effet bien présents dans le sud et l’ouest du Québec, précise en entrevue Yan Boulanger, chercheur au Service canadien des forêts à Ressources naturelles Canada. « Le principal élément qui risque d’influencer les feux de forêt cette année, c’est la température. Tous les modèles prédisent que le Québec devrait être au-dessus, voire très au-dessus, de la normale. S’il fait plus chaud, il y a plus de probabilités que les conditions soient favorables au développement des incendies », surtout si les précipitations sont faibles, explique-t-il.
15 mai 2024
Une entrevue à l'émission Aujourd’hui l’histoire
L’orme d’Amérique est un des plus beaux arbres du continent. La ville de Québec en a fait son emblème, même s’il se fait de plus en plus rare en raison d’une maladie qui l’a décimé. Louis Bernier, spécialiste en pathologie forestière, explique comment la maladie hollandaise s’est étendue.
14 mai 2024
Une entrevue à l'emission Moteur de recherche
Christian Messier, professeur à l’UQAM et l'UQO, répond à la question au micro de Mathieu Dugal! Ne manquez pas l'entrevue!
14 mai 2024
Un article de Radio-Canada
Votez pour le prix du public Découverte! La 15e édition du concours La preuve par l'image de l'Acfas rassemble 20 images originales, réalisées par des scientifiques œuvrant dans des institutions canadiennes de recherche. Deux images proviennent de membres du CEF :
- Sarah Tardif, UQAM | Atchoum! (image 12)
- Martin Alcala Pajares, Miguel Montoro Girona & Annie DesRochers, UQAT | Mystère sous le couvert (image 14)
Votez pour votre image préférée du 12 mai au 22 septembre 2024 et courez la chance de gagner un prix!
L'Acfas s'associe à Espace pour la vie pour présenter l'exposition des 20 images de l'édition 2024. Ce monde d'une complexité insoupçonnée et d'une beauté étonnante vous sera présenté en grand format. Les visiteurs pourront visiter l'exposition gratuitement sur le parvis extérieur du Biodôme dès le 17 mai.
An NSERC article
Vote for your favorite image in the NSERC Science Exposed contest! One CFR member is a finalist:
- Shan Kothari | Leaky Leaves
13 mai 2024
Un article d'Actualités UQAM
Daniel Kneeshaw a récemment été honoré par la Faculté des sciences en recevant le prix de la recherche - Professeur – volet carrière!
Le professeur du Département des sciences biologiques Daniel Kneeshaw a publié plus de 160 articles scientifiques, un ouvrage et neuf chapitres de livres, contribuant de manière significative au domaine de la recherche en foresterie. Ses collaborations scientifiques ont conduit à des projets d’envergure et à des financements totalisant près de 20 millions de dollars au cours des six dernières années. Son laboratoire a obtenu la désignation «Réserve de biodiversité» pour l’un de ses sites de recherche dans le sud du Québec, une reconnaissance sans précédent pour un écosystème restauré, soulignant ainsi son impact sur la conservation et la restauration des écosystèmes forestiers. Daniel Kneeshaw a supervisé plus de 80 étudiantes et étudiants à la maîtrise et au doctorat ainsi qu’une dizaine de chercheuses et chercheurs postdoctoraux. Au premier cycle, plus d’une centaine d’étudiantes et d’étudiants ont bénéficié de son encadrement. Plusieurs de ses anciens étudiants et étudiantes occupent aujourd’hui des postes de professeurs ou de chercheurs.
13 mai 2024
Un reportage de TVA
Un feu d’une superficie de 9 hectares a été déclenché délibérément dans un secteur de la forêt d’enseignement de l’UQAT. L’un des objectifs est de faire pratiquer une vingtaine de pompiers pour des éventuels feux de forêt, explique le chef des opérations à la SOPFEU, Alain Lajeunesse. C’est un premier exercice de ce genre pour cette année. Toutes les précautions étaient en place pour empêcher les flammes de se propager en dehors de la zone désirée. Du côté de l’UQAT, le but est de permettre à environ une dizaine de chercheurs de prendre des échantillons des sols avant et après l’opération, afin de les analyser.
13 mai 2024
Un article de The Gazette
Federal and provincial officials say another severe fireF season is possible, and preparations are underway but climate change is the cause. No one can say for sure whether Canada’s 2024 wildfire season will be as devastating as last year, when 15 million hectares of forest burned and over 230,000 people had to be evacuated from their communities, but the relative lack of snow this winter, drought conditions in several regions and an early start to fire season have officials on high alert. [..] Forest experts have long warned of a dangerous loop where climate change leads to more forest fires, and the lack of trees then adds to the dryness in the air and the soil, which feeds more forest fires. “Trees are like a huge water pump, pumping lots of water into the atmosphere, and if we lose lots of trees … there is concern it will lead to less moisture going into the atmosphere,” said Daniel Kneeshaw, co-director of the Centre for Forest Research at UQAM and research chair on Resilience and Vulnerability of Forests to Climate Change.
13 mai 2024
Un article de Un point cinq
Au-delà des sols asphaltés de la ville, les microforêts offrent une nouvelle approche pour lutter contre les changements climatiques et repenser nos espaces verts. Reportage à Châteauguay, en Montérégie. « On a vraiment été impressionné par le succès de la première microforêt. Après seulement un an, la hauteur des arbres avait au minimum doublé. On a ainsi accepté d’en créer une deuxième », se réjouit encore Dominic Gendron, directeur à la protection et à l’aménagement du territoire à Héritage Saint-Bernard, à Châteauguay. [..] Ces microforêts ont été conçues grâce à la méthode Miyawaki, qui consiste à recréer un espace semblable à celui d’une forêt naturelle. Pour ce faire, « l’idée est de planter des arbres très densément et de bloquer la lumière, comme dans une forêt. On crée une dynamique différente au sol, avec une dégradation de la litière et un recyclage des éléments nutritifs. Éventuellement, on aura un étagement de la végétation. Ainsi, que les arbres meurent, c’est une bonne chose! La mortalité fait même partie du cycle de vie d’une forêt. Il y a plein d’insectes et d’animaux qui sont associés aux arbres morts. Bref, les arbres morts, c’est plein de vie! » soutient Alain Paquette, professeur au Département des sciences biologiques de l’Université du Québec à Montréal (UQAM).
13 mai 2024
Un article de Radio-Canada
Les mesures présentées par Québec pour protéger le caribou de la Gaspésie seront-elles suffisantes? Un spécialiste du caribou et un organisme de protection de l'environnement émettent des doutes. "Il n’y a pas d'analyse claire et limpide de l'efficacité des mesures, je n’en ai pas vu dans le document", constate Martin-Hugues St-Laurent, professeur en écologie animale à l’Université du Québec à Rimouski (UQAR).
13 mai 2024
Un article de Radio-Canada
Le gouvernement du Québec n'a pas produit d'analyses d'impacts écologiques ou économiques de ses projets pilotes visant à protéger l'habitat du caribou forestier montagnard. La province prévoit plutôt « une gestion adaptative » en fonction « des changements observés » sur le terrain. [...] Les explications fournies par le gouvernement pour expliquer l'absence d'analyses ne rassurent pas Martin-Hugues St-Laurent, professeur en écologie animale à l'Université du Québec à Rimouski. Il craint que Québec ne soit à nouveau en train de gagner du temps, cette fois avec des projets pilotes dont les échéanciers ne sont pas clairement indiqués.
10 mai 2024
Un article de Un point cinq
En 2023, les conséquences des feux de forêt sur les campements autochtones – qui contribuent au maintien du mode de vie traditionnel – sont passées sous le radar, faisant ressortir les inégalités subies par les communautés face aux catastrophes naturelles. [..] Pour la biologiste et chargée de cours à l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (UQAT) Eliane Grant, la vulnérabilité des autochtones face aux feux de forêt est désormais bien plus qu’une statistique. [..] Alors qu’il a assisté l’automne dernier à la conférence d’Eliane Grant sur les conséquences des feux de forêt pour la nation crie, le titulaire de la Chaire de recherche UQAT-UQAM en aménagement forestier durable (AFD), Pierre Drapeau, insiste pour préciser que, malgré le passage inexorable des feux de forêt, il est impératif, dans une perspective de justice climatique et environnementale, de prendre en compte les autres usages de la forêt plutôt que la seule récolte de bois d’œuvre.
9 mai 2024
Un article dans The Conversation
Patrick Faubert, Charles Marty et al. sont les auteurs de cet article. Pour avoir une chance d’atteindre l’objectif adopté dans l’Accord de Paris de stabiliser le climat planétaire à moins de 1,5 °C au-dessus de la moyenne préindustrielle, l’humanité devrait être carboneutre entre 2050 et 2070 et montrer un bilan carbone négatif par la suite. C’est ce que le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) a évalué dans son rapport spécial de 2018, et réitéré dans son plus récent rapport.
9 mai 2024
An interview at CBC Radio One
With about half of Quebec City's trees growing on private land, Université Laval researchers are asking citizens for help in participating in an urban tree inventory. They hope the data will help them learn more about which tree species are best suited to resist disease and to flourish in a changing climate. Host Emilie Warren talked to two of those involved in the project, Janani Sivarajah, and Savannah Bissegger O'Connor.
9 mai 2024
Une entrevue à l'émission Le 15-18 de Radio-Canada
La Ville de Montréal a annoncé la plantation de plus de 200 000 arbres dans l'est de la ville, financée conjointement par le gouvernement fédéral. L'objectif est de réduire les îlots de chaleur et d'améliorer la résilience face aux changements climatiques. Alain Paquette, professeur à l'Université du Québec à Montréal et titulaire de la Chaire de recherche sur la forêt urbaine, se demande comment un tel projet sera réalisé.
9 mai 2024
Un communiqué de l'UQAR
La flore est aux premières loges des changements climatiques. Titulaire de la Chaire de recherche du Canada en biologie intégrative de la flore nordique, le professeur Guillaume de Lafontaine dirige une équipe qui s’intéresse aux réponses éco-évolutives de la flore aux changements globaux dans une perspective historique et contemporaine dont les travaux permettent d’avoir une meilleure compréhension de notre biodiversité.
8 mai 2024
Un communiqué de l'UQAM
Teodora Stan est récompensée pour leur engagement bénévole et leur excellence académique. L’étudiante à la maîtrise en sciences de l’environnement partage sa passion pour la biologie depuis l’école secondaire, où elle vulgarisait des phénomènes scientifiques pour les élèves plus jeunes lors des Portes ouvertes de son école. Au cégep, elle a participé au Festival de sciences Eurêka et à l’Expo-sciences, parallèlement à ses autres activités bénévoles (déléguée pour la Société pour la prévention de la cruauté envers les animaux et tutrice de français).
8 mai 2024
Une entrevue à l'émission Quebec AM with Peter Tardif
Alors qu'environ la moitié des arbres de la ville de Québec poussent sur des terrains privés, des chercheurs de l'Université Laval sollicitent l'aide des citoyens pour participer à un inventaire des arbres urbains. Ils espèrent que les données recueillies leur permettront d'en savoir plus sur les espèces d'arbres les plus aptes à résister aux maladies et à prospérer dans un climat changeant. L'animatrice Émilie Warren s'est entretenue avec deux des participants au projet, Janani Sivarajah et Savannah Bissegger O'Connor.
7 mai 2024
Un article dans Le Devoir
Le Québec a tellement tardé à agir pour protéger les populations en déclin de caribous forestiers que certaines d’entre elles sont aujourd’hui condamnées, au mieux, à « des décennies » de captivité, et ce, seulement si le gouvernement met finalement en place des mesures ambitieuses de restauration de leurs habitats forestiers. Expert reconnu du caribou forestier, Martin-Hugues St-Laurent craint plus que jamais le pire pour les trois populations isolées de la province : celle de Val-d’Or, celle de Charlevoix et celle de la Gaspésie. « Nous avons trois populations sous respirateur artificiel », laisse-t-il tomber.
7 mai 2024
Une entrevue à l'émission Première heure
Le gouvernement québécois a présenté une portion de sa stratégie de protection du caribou, un plan attendu depuis maintenant cinq ans. Si une somme de 59,5 millions $ a été octroyée à la protection du caribou montagnard et du caribou forestier, les mesures concernant principalement les populations de Charlevoix et de la Gaspésie : aucune mesure précise n'est prévue pour les autres hardes de la province. Pour Martin-Hugues St-Laurent, biologiste et professeur titulaire en écologie animale à l'Université du Québec à Rimouski (UQAR), ce plan est tout simplement « incomplet ».
7 mai 2024
Un article dans The Conversation
La chaîne de l’Himalaya abrite une grande diversité d’espèces : 10 000 plantes vasculaires, 979 oiseaux et 300 mammifères, dont le léopard des neiges, le panda roux, le jharal et le lophophore resplendissant. La région représente un immense système de montagnes qui s’étend sur 2 400 kilomètres situés au Népal, en Inde, au Bhoutan, au Pakistan, en Chine, au Myanmar et en Afghanistan. Elle possède différents types de climats et de zones écologiques, comprenant des écosystèmes tropicaux et alpins, ainsi que des glaces et des rochers dans les endroits les plus élevés. Chacune de ces zones écologiques est concentrée sur un écart d’altitude réduit.
7 mai 2024
Un article de Radio-Canada
L’organisme Alliance forêt boréale accueille favorablement les mesures annoncées mardi par Québec pour protéger les populations de caribous forestiers de la Gaspésie et de Charlevoix. Si la date du dépôt du plan pour assurer la pérennité des cervidés du Saguenay–Lac-Saint-Jean demeure inconnue, son président, Yanick Baillargeon, se dit « content ». [..] Selon Martin-Hugues St-Laurent, professeur en écologie animale à l’Université du Québec à Rimouski (UQAR), ces annonces sont très minces. Celui qui se penche sur la question de la préservation du caribou depuis plusieurs années est déçu que les délimitations claires des zones à protéger demeurent inconnues et soient encore l’objet de consultations publiques. Il rappelle que plusieurs ont déjà eu lieu.
6 mai 2024
Un cahier paru dans Le Journal de Montréal et de Québec
Jean-Philippe Guay partage le fruit d'une belle collaboration avec l'Association forestière des deux rives (AF2R), dans le cadre du mois de l'arbre et des forêts. Bonne lecture!
1 mai 2024
Un communiqué de l'UQAC
Maxime Paré et Sergio Rossi, tous deux professeurs au Département des sciences fondamentales de l’UQAC et membres du Laboratoire EcoTer, ont été invités à participer au Sommet de la recherche sur le développement durable en agroalimentaire et en foresterie à Curitiba dans la région du Paranà dans le sud du Brésil, du 9 au 12 avril 2024. Cet événement a réuni une cinquantaine de chercheures et chercheurs du Canada et du Brésil afin de favoriser la collaboration interdisciplinaire, le réseautage et le développement de solutions innovantes aux défis de durabilité rencontrés dans l’industrie.
1 mai 2024
Un article dans La Presse
Québec mettra sur pied des « projets pilotes » visant à protéger les caribous forestiers de Charlevoix et des caribous montagnards de la Gaspésie, reléguant à plus tard l’adoption de mesures de protection de la dizaine d’autres hardes de caribous de la province, un plan jugé incomplet, décevant et incertain par divers observateurs. [..] Avec Martin-Hugues St-Laurent
30 avril 2024
Les effets des changements climatiques sur la forêt boréale
Le balado Je vote pour la science
Alain Leduc, Kaysandra Waldron et Yan Boucher sont les invités d'Isabelle Burgun, animatrice du balado "Je vote pour la science", pour parler des effets des changements climatiques sur la forêt boréale.
30 avril 2024
Un communiqué du gourvernement du Québec
La Lieutenante-gouverneure du Québec a eu le privilège, les 19-20 et 21 avril dernier, d'attribuer des médailles à plusieurs aîné.e.s et jeunes dévoués pour souligner leur engagement bénévole, leur dépassement de soi et l'influence positive qu'ils exercent au sein de leur communauté. Teodora Stan, étudiante à la maîtrise sous la direction de Daniel Kneeshaw et François Fabianek est l'une des lauréates universitaires. Félicitations!
29 avril 2024
71 % des Québécois en faveur du rétablissement du caribou forestier
Un article dans Le Soleil
Une vaste majorité de Québécois sont en faveur du rétablissement du caribou forestier, et ce, même dans les régions où l’on retrouve le cervidé. En même temps, la population québécoise souhaite maintenir la vitalité économique dans les régions touchées. Tels sont quelques constats du sondage réalisé par la firme Léger, commandée dans le cadre d’un projet de chercheurs de l’Université Laval. Plus précisément 68% des Québécois vivant dans les régions où l’on retrouve des caribous sont en faveur du rétablissement du cervidé, alors que 72% des Québécois ailleurs dans la province sont du même avis. «On s’attendait à ce que l’appui pour la protection du caribou soit moins fort dans les régions, mais la différence n’est pas significative d’un point de vue statistique», soutient Jérôme Cimon-Morin, ingénieur forestier et chercheur à l’Université Laval qui a initié le projet de recherche, avec les biologistes Daniel Fortin, l’Université Laval, Yan Boulanger de Ressources naturelles Canada.
29 avril 2024
Marine and Maria publish a new article in Québec Vert!
Un communiqué du PaqLab
The Québec Vert article puts the spotlight on urban microbes, with post-docs Maria Faticov and Marine Fernandez discussing their research on the diversity of microorganisms in cities. Cities host a variety of microorganisms living in air, soil, plant leaves, roots, and built-in environments. These microorganisms play an important role in maintaining tree health and contribute to human well-being.
25 avril 2024
La saison des incendies de forêt
Une émission de Radio-Canada
Comment s’annonce la saison des feux de forêt au pays? L'émission "On va se le dire" en parle avec le chercheur en écologie forestière Yan Boulanger le 17 avril dernier.
25 avril 2024
Un groupe écologiste ontarien demande l’interdiction des herbicides en forêt
Un article de Radio-Canada
Le groupe Stop the Spray (Arrêter la pulvérisation), composé de chasseurs et de pêcheurs, de communautés et de trappeurs des Premières Nations ainsi que d'autres personnes qui revendiquent un environnement sain dans les forêts, demande au gouvernement d’arrêter l'utilisation d'herbicides chimiques dans les forêts du Nord de l'Ontario. [...] Nelson Thiffault, chercheur scientifique pour Ressources naturelles Canada souligne que l'herbicide pulvérisé n'est qu'un des nombreux outils utilisés dans la gestion forestière. Il indique qu’il y a une série de mesures qui peuvent être utilisées au début de la succession forestière. Après une coupe forestière ou une perturbation naturelle comme un feu, une épidémie majeure d'insectes, par exemple.
25 avril 2024
Un article dans Le Nouvelliste
Même si Ottawa a imposé l’ultimatum du 1er mai 2024 pour présenter son plan de protection du caribou forestier, Québec n’a toujours pas d’échéancier pour le publier. Selon les experts, les feux de forêt ne sont pas une bonne excuse pour repousser la stratégie de protection, car cette stratégie doit tenir compte des perturbations naturelles. [...] Plusieurs hardes n’ont pas été touchées par les feux et Québec aurait pu implanter des mesures de protection dans certaines zones dans un premier temps, estime Martin-Hugues St-Laurent , professeur en écologie animale à l’Université du Québec à Rimouski, qui a participé à l’étude comme expert sur le caribou forestier. «On essaie de ménager la chèvre et le chou et on continue de creuser la tombe du caribou», dit-il.
24 avril 2024
Un article de Le Devoir
La Ville de Montréal, qui souhaite augmenter ces prochaines années la superficie de milieux naturels qu’elle protège, mise beaucoup sur la création de « corridors verts » reliant ses grands parcs. Celui-ci pourrait notamment bénéficier au renard roux, qui est de retour sur la montagne. Les grandes villes comme Montréal donneraient un sérieux coup de pouce à la biodiversité du Québec en transformant le paysage de certaines rues — dont les grandes artères asphaltées — pour créer des couloirs de liaison naturelle. « On sait que la déminéralisation et la création d’espaces verts offrent des services écosystémiques majeurs en milieu urbain. Et les bienfaits pour la biodiversité sont énormes », résume le directeur de l’Insectarium de Montréal, Maxim Larrivée. [..] L’idée de bonifier la canopée urbaine, voire de créer des parcs linéaires, est aussi un élément crucial facilitant les déplacements des nombreuses espèces d’oiseaux qu’on peut trouver dans une ville comme Montréal, ajoute Pierre Drapeau, professeur au Département des sciences biologiques de l’UQAM.
24 avril 2024
Un article de Le Devoir
Le recul de la place accordée depuis des décennies à l’auto solo dans le paysage urbain nous permettrait de bonifier substantiellement le verdissement de nos villes, de mieux nous adapter aux répercussions du réchauffement climatique et d’améliorer notre santé collective. Qu’attend-on pour agir ? [..] Professeur au Département des sciences biologiques de l’UQAM, Christian Messier abonde dans son sens. « On pourrait commencer par les stationnements, mais il y a aussi, souvent, des rues trop larges en ville », dit-il, estimant qu’il serait ainsi possible de bonifier les objectifs de plantation d’arbres déjà mis en avant par la Ville de Montréal.
23 avril 2024
Un communiqué de Forêts Froides
Imbriquer les arts et les sciences ou comment porter un regard nouveau sur l’écosystème forestier boréal - En plein hiver Abitibien, l’illustratrice scientifique Marianne Tricot a collaboré avec le Laboratoire International de Recherche sur les Forêts Froides et la Forêt d’Enseignement et de Recherche du Lac Duparquet (FERLD), lors d’une résidence d’un mois à la station de recherche afin d’immortaliser la forêt boréale à travers ses dessins. L’artiste parisienne a eu l’opportunité d’échanger avec les chercheuses, chercheurs, étudiantes et étudiants de l’Institut de Recherche sur les Forêts de l’UQAT, enrichissant ainsi ses connaissances sur les projets de recherche liés à la forêt boréale. Marianne renouvellera cette expérience durant l’été dans le cadre d’une résidence d’un mois en collaboration avec le Laboratoire sur les Forêts Froides et la FERLD.
23 avril 2024
Un article de La Presse
Le fossé continue de se creuser en matière de protection des milieux humides, malgré de nombreux avertissements. En six ans et demi, le gouvernement du Québec a autorisé la destruction d’une superficie équivalente à près de 11 fois le parc du Mont-Royal, récoltant au passage plus de 173 millions de dollars en compensations financières. Or, à peine 1 % de ces fonds ont été investis à ce jour dans la création ou la restauration de milieux équivalents. [..] Titulaire de la Chaire de recherche du Canada en économie écologique et professeur à l’Université du Québec en Outaouais, Jérôme Dupras doute fort que Québec puisse atteindre son objectif sans un sérieux coup de barre pour corriger les lacunes de sa stratégie. « Est-ce qu’on est dans la bonne direction pour atteindre l’objectif de zéro perte nette de superficie et de fonctions écologiques [des milieux humides] ? Probablement pas. »
22 avril 2024
Un article de ULaval nouvelles
Plus de 104 000 arbres poussent sur les terrains municipaux de la ville de Québec. Si on connaît leur nombre et leur état de santé, on ignore tout des arbres sur les terrains privés. Pour remédier à la situation, une équipe de recherche au Département des sciences du bois et de la forêt de l'Université Laval souhaite faire un inventaire participatif avec l'aide des résidentes et des résidents. [...] En ce 22 avril, Jour de la Terre et moment de réflexion sur l'environnement, ULaval nouvelles a posé trois questions à Janani Sivarajah, professeure en sciences du bois et de la forêt et titulaire de la Chaire de recherche sur l'arbre urbain et son milieu. Article dans Le Soleil
22 avril 2024
Un article de Radio-Canada
[..] Quand on plante un arbre, il est tout petit et ça lui prend beaucoup de temps avant pour devenir un grand arbre qui va avoir beaucoup de feuilles et qui va pouvoir capter beaucoup de dioxyde de carbone, dit Catherine Potvin, professeur au Département de biologie à l’Université McGill et experte mondiale de la forêt tropicale et des puits de carbone. Et on n'a plus le temps, actuellement, d'attendre que ces arbres-là soient devenus grands. Pour retenir le CO2, il est beaucoup plus efficace de préserver les forêts et les milieux naturels qui existent déjà, signale Mme Potvin. Une solution parmi les très nombreuses qui existent pour protéger le climat.
22 avril 2024
Un article de UdeM Nouvelles
Le projet PARCS en santé étudiera les cerfs de Virginie sous plusieurs angles. C’est le rôle notamment d’un des coresponsables du projet, Jean-Pierre Tremblay, professeur au Département de biologie de l’Université Laval et spécialiste des interactions entre les cervidés et leur habitat. «Mon équipe regardera comment les cervidés présents dans les parcs perturbent leur environnement et influencent l’écosystème, mentionne-t-il. Parce que la présence de cervidés est propice à celle d’espèces envahissantes comme les tiques bien sûr, mais aussi de végétaux comme le nerprun, qui est tolérant au broutage, ce qui lui donne un avantage par rapport aux autres espèces.»
19 avril 2024
À l'émission radio Panorama de Radio-Canada
Christian Messier, professeur en aménagement forestier et biodiversité à l'Université du Québec en Outaouais nous parle du projet national DIVERSE sur les forêts canadiennes qu'il vient de lancer.
19 avril 2024
Une entrevue à l'emission Moteur de recherche
Nicole Fenton, professeure à l'UQAT, répond à la question au micro de Mathieu Dugal! Ne manquez pas l'entrevue!
19 avril 2024
Une entrevue à Radio-Canada
Annie Deslauriers est invitée à l'émission C'est encore mieux l'après-midi à la première chaîne de Radio-Canada, Québec.
19 avril 2024
Un article dans ULaval nouvelles
L’esprit d’aventure est toujours vivant! Deux membres du personnel du Département des sciences du bois et de la forêt s’apprêtent à en faire une démonstration éclatante dans le cadre d’une incroyable odyssée: la traversée d’une durée de six mois, uniquement par la force de leurs bras et de leurs jambes, du Grand Nord canadien. Le périple, baptisé Expédition AKOR 2024 , se fera à vélo, en canot, en voilier puis à pied. Il se déroulera au nord du 60e parallèle, en région arctique loin des routes connues et documentées, dans l’axe ouest-est, depuis la frontière est de l’Alaska jusqu’à la côte est de l’île de Baffin, au Nunavut. Les deux grands aventuriers de plein air de l’Université Laval sont des experts en eau vive et en descente de rapides. Ils ont pour noms Guillaume Moreau, professeur, et Catherine Chagnon, professionnelle de recherche.
18 avril 2024
Un communiqué de l'UQAC
Le réchauffement du climat modifie la dynamique des environnements de toundra (arctique et alpine) et les amène à libérer du carbone piégé. Ces changements pourraient faire basculer la toundra de puits de carbone en source de carbone, exacerbant les effets des changements climatiques. C’est ce que révèle une nouvelle étude publiée dans Nature, à laquelle a participé Patrick Faubert, professeur en écologie industrielle et lutte aux changements climatiques au Département des sciences fondamentales et codirecteur de la Chaire en éco-conseil et Carbone boréal. Une équipe de plus de 70 scientifiques a utilisé des chambres ouvertes sur le dessus pour simuler expérimentalement les effets du réchauffement sur 28 sites de toundra à travers le monde. Les travaux ont été publiés dans Nature le 17 avril dernier.
18 avril 2024
Un article dans La Presse
Le Centre d’étude de la forêt propose trois pistes de solution pour assurer la résilience et la résistance de la forêt face aux changements climatiques, à commencer par des coupes qui maintiennent une plus grande proportion d’arbres semenciers, dans le but d’assurer une régénération naturelle de la forêt en cas de perturbation. « Les forêts qui brûlent sont trop jeunes, donc elles n’ont pas encore atteint l’âge de maturité [pour se reproduire naturellement] », explique la biologiste Annie Deslauriers, codirectrice du CEF et coautrice du mémoire que l’institution a soumis aux Tables de réflexion sur l’avenir de la forêt. L’aménagement forestier pratiqué au Québec depuis plus de 60 ans, axé principalement sur les coupes totales, a complètement transformé le portrait de la forêt, souligne le document, le faisant passer à une majorité de forêts jeunes ou en régénération. [..] « Il y a des gens au sein du ministère [des Forêts] qui ont peur que ce soit un organisme qui va critiquer le gouvernement », avance Pierre Drapeau, ancien directeur du CEF, pour expliquer que sa proposition de longue date ne s’est jamais concrétisée.
18 avril 2024
Un article dans La Presse
La principale institution de recherche québécoise sur la forêt n’a pas été invitée aux « Tables de réflexion sur l’avenir de la forêt » du gouvernement Legault, qui se sont par ailleurs tenues à peine plus de deux ans après une autre consultation gouvernementale sur le même sujet, dont le rapport se fait toujours attendre. « Plus de 40 organismes nationaux étaient réunis à Québec afin de discuter de solutions entourant l’avenir de la forêt au Québec », a souligné le ministère des Ressources naturelles et des Forêts (MRNF) dans un communiqué publié jeudi, à l’issue de la « Rencontre nationale » tenue le jour même pour clôturer cet exercice de consultation. Mais le Centre d’étude de la forêt (CEF), qui compte 80 chercheurs et chercheuses provenant de 11 universités québécoises, et dont la « mission centrale » est la recherche scientifique et la formation sur la forêt, n’était pas du nombre. « Je ne peux que penser que c’est un oubli, mais un oubli qui ressemble à un oubli volontaire », a déclaré à La Presse le biologiste Pierre Drapeau, directeur du CEF de 2010 à 2022 et coauteur du mémoire que l’institution a tout de même rédigé dans le cadre de cette consultation.
15 avril 2024
Un article dans La Presse
Est-il possible de génétiquement créer une espèce d’arbres qui ne brûleraient pas, ou presque pas, dans un incendie de forêt ? — Jean Pellerin
Oui. Mais il s’agit d’arbres génétiquement modifiés pour être moins vulnérables aux insectes. « Si l’arbre est plus en santé, il sera plus résistant au feu », explique Armand Séguin, biologiste au Service canadien de la forêt (SCF). « La tordeuse a défolié beaucoup de conifères au Canada. En plus, les aiguilles mortes sur le sol sont très inflammables. »
15 avril 2024
Un résumé à l'émission Bonjour la Côte de Radio-Canada
Reportage radio qui résume "Feux de forêt : mode de vie bouleversé", de l'émission La Semaine verte de Radio-Canada. Le premier volet se concentrera sur les répercussions des feux de forêt sur la faune d'intérêt pour les Cris et le deuxième volet, plus court, abordera les impacts sur les amphibiens, les oiseaux et les insectes avec Marc Mazerolle, Eliane Grant et Pierre Drapeau. | Reportage à La Semaine Verte de Radio-Canada.
15 avril 2024
Un article de FAPPR du Brésil
Maxime Paré et Sergio Rossi (membre du CEF), du département des sciences fondamentales de l’UQAC et membres du Laboratoire EcoTer, ont été invités à participer au Sommet de la recherche sur le développement durable en agroalimentaire et en foresterie à Curitiba dans la région du Paranà dans le sud du Brésil, du 9 au 12 avril 2024. Cet événement a réuni une cinquantaine de chercheurs du Canada et du Brésil afin de favoriser la collaboration interdisciplinaire, le réseautage des chercheurs et le développement de solutions innovantes aux défis de durabilité rencontrés dans l'industrie. Le Paraná et le Québec présentent des similitudes intéressantes du point de vue de l’étendue des forêts et de l’importance du secteur agro-industriel. La consule générale du Canada à São Paulo, Caroline Charette, a souligné l'importance de la rencontre pour renforcer la relation entre les deux pays et faire progresser les réalisations dans le domaine de la recherche et de la bioéconomie. Le colloque était organisé par la Fondation Araucária en partenariat avec le Fonds de recherche du Québec - Nature et technologies.
15 avril 2024
Un reportage de la radio française RFI
Alors que le temps des sucres, ce moment de récolte de l’eau d’érable typiquement québécois, bat son plein, partons tout autour de Montréal et de cet arbre de vie et d’eau sucrée qui a façonné les paysages, la culture et le goût de la belle province. Reportage de l'émission Si loin si proche de RFI, avec Christian Messier (à la minute 25).
15 avril 2024
Un article de TVA
L’Université du Québec en Outaouais (UQO) accueille l’un des plus grands projets de recherche du Canada dans le domaine de l’environnement forestier. Il sera question de comprendre comment rendre les forêts plus résilientes aux changements climatiques. Ce projet a obtenu un financement de 7,5 millions $ du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada. Cette chaire de recherche sera dirigée par un professeur de la région, l’enseignant de l’UQO Christian Messier.
15 avril 2024
Un article de Radio-Canada
Après Cap-Chat et Sainte-Anne-des-Monts, c'est à Saint-Léandre, près de Matane, qu'un caribou a été aperçu au cours des derniers jours. Lisa Ann Jungemann a eu toute une surprise cette semaine quand elle a aperçu de la fenêtre de son salon un caribou dans le champ derrière la maison. Il n’était pas pressé, il n’était pas peureux. Il faisait son affaire, mais il avançait quand même, dit-elle. [..] Pour les spécialistes, il est par contre normal de voir l’animal aussi loin des Chic-Chocs et, pour eux, il est important de laisser le caribou poursuivre son chemin. Le professeur en écologie animale à l’Université du Québec à Rimouski Martin-Hugues St-Laurent explique que l’aire de répartition du caribou de la Gaspésie est assez vaste et va presque s'accoler au fleuve.
12 avril 2024
Un reportage dans Le Droit
C’était dans les cartons depuis des années et ça se concrétise à l’heure où les bouleversements climatiques sont sur toutes les lèvres: l’un des plus gros projets de recherche sur l’aménagement de la forêt, piloté par un professeur de l’Université du Québec en Outaouais (UQO) et réunissant des dizaines de partenaires, vient de prendre son envol. C’est Christian Messier, professeur en aménagement forestier et biodiversité de l’Institut des sciences de la forêt tempérée (ISFORT-UQO) qui tiendra les rênes de ce projet unique en son genre qui peut compter sur un financement de 7,5 millions de dollars du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG).
12 avril 2024
Un reportage à Moteur de recherche de Radio-Canada
Élise Bouchard se penche sur les effets de tirer du sirop d'automne sur les érables à sucre.
12 avril 2024
Un communiqué de l'UQAT
Est-ce que les incendies forestiers affectent la transition écologique des forêts boréales dans l'Est du Canada? C’est la question que s’est posée Lei Gao dans le cadre de ses travaux de recherche au doctorat sur mesure en productivité des forêts froides. Ce n’est pas un secret, les changements climatiques ont un impact sur les écosystèmes forestiers. Ceux-ci peuvent notamment se traduire par une augmentation du taux de perturbations naturelles, comme les feux de forêt. Ces changements rendent ainsi les forêts plus vulnérables aux transformations écologiques. Par exemple, dans les forêts boréales de l'Est du Canada, on constate que les forêts productives de mousses hypnacées pourraient se transformer en forêts ouvertes de lichens à faible productivité. Est-ce que la sévérité des incendies forestiers en serait la cause?
C’est sous la direction d'Yves Bergeron, professeur à l’Institut de recherche sur les forêts et sous la codirection de David Paré du Service canadien des forêts que Lei Gao a effectué ses études doctorales. Sa thèse intitulée « Les mécanismes de transition entre deux écosystèmes, les forêts ouvertes à lichen et les forêts fermées à mousse, et la relation entre ces deux écosystèmes et l’héritage des incendies dans la forêt boréale » a été soutenue le 11 avril dernier au campus de l’UQAT à Rouyn-Noranda. Félicitations!
11 avril 2024
Un article de Radio-Canada
Tandis que la stratégie de protection du caribou par Québec se fait toujours attendre, des voix s’élèvent pour que celle-ci incorpore le reboisement de milliers de kilomètres de chemins forestiers laissés à l’abandon et qui nuisent à cette espèce menacée. [...] « Au Québec, on a plus de 500 000 kilomètres de chemins forestiers, c’est énorme », explique le professeur de l’Université du Québec à Rimouski Martin-Hugues St-Laurent. « Pour la région de la Gaspésie, je n’ai pas l’information exacte, mais on peut parler de densité par secteur de parfois jusqu’à 1,8 km par km carré de territoire. Ça vous donne une idée d’à quel point le réseau est dense et étendu», ajoute Martin-Hugues St-Laurent.
11 avril 2024
Des incendies de 2023 ne se sont jamais éteints
Un article de La Presse
« Beaucoup d’entre eux sont des incendies persistants de 2023 qui ont couvé pendant l’hiver chaud et sec que nous avons connu et qui sont devenus plus actifs à mesure que le printemps avance », a expliqué Michael Norton, directeur général du Centre de foresterie du Nord du ministère des Ressources naturelles, lors d’une séance d’information mercredi. [...] « Il existe des couches organiques plus profondes, soit la tourbe, qui peuvent atteindre une profondeur de 40 centimètres ou plus. Et ce qui se passe, c’est que le feu peut couver sous terre à environ 10, 20 ou 30 centimètres alors qu’il y a encore de la neige au sol », explique le professeur Mike Flannigan, de l’Université Thompson Rivers en Colombie-Britannique, spécialisé dans l’étude des incendies de forêt.
11 avril 2024
Un reportage de TVA
L’Université du Québec en Outaouais (UQO) accueille l’un des plus grands projets de recherche du Canada dans le domaine de l’environnement forestier. Il sera question de comprendre comment rendre les forêts plus résilientes aux changements climatiques. Ce projet a obtenu un financement de 7,5 millions $ du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada. Cette chaire de recherche sera dirigée par un professeur de la région, l’enseignant de l’UQO Christian Messier. L’inauguration a eu lieu jeudi matin à l’université. Ce qui fait la particularité de ce projet est sa grande couverture. Ce sont 7 universités canadiennes provenant des quatre coins du pays qui participeront au projet. Plusieurs étudiants seront donc embauchés pour mener à bien les recherches.
10 avril 2024
Une entrevue à Radio-Canada
L'émission Sur le vif de Radio-Canada s'entretient avec Frederik Doyon sur la saison des feux de forêt qui pourrait être difficile cette année.
9 avril 2024
Un communiqué de l'UQO
Le professeur Christian Messier, de l’Institut des sciences de la forêt tempérée (ISFORT-UQO) et son équipe bénéficieront d’un financement de 7,5 millions $ du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG) par le biais du programme Alliance en collaboration avec le programme MITACS et plusieurs compagnies forestières, nations autochtones, propriétaires privées et organismes à but non lucratives d’un bout à l’autre du pays. C’est l’un des plus vastes projets de recherche sur la forêt jamais entrepris au Canada qui se penchera, ni plus ni moins, sur l’avenir de la forêt.
Avec les soubresauts grandissants des conditions météorologiques, cette recherche permettra de voir comment un aménagement forestier qui favorise la diversification de nos forêts pourrait contribuer à les rendre plus résilientes aux changements globaux.
9 avril 2024
Un article dans La Presse
En 1999, la diffusion du film L’erreur boréale avait provoqué une onde de choc dans l’opinion publique québécoise et une prise de conscience de la façon non durable dont les forêts boréales étaient gérées. Le débat qui a fait rage par la suite avait mené à la mise en place du Forestier en chef (entité indépendante déterminant le volume de bois pouvant être récolté annuellement) et à l’établissement, en 2013, de l’aménagement écosystémique. Un texte d'opinion de Sylvain Delagrange et Marie-Ève Roy (Chercheuse postdoctorale de l’UQO, chercheuse ISFORT et membre du CEF).
9 avril 2024
Un article dans La Presse
Malgré son importance pour lutter contre le réchauffement planétaire et protéger la biodiversité, le couvert forestier perd du terrain partout dans le monde, constate de nouveau le World Resources Institute. Le Canada se retrouve d’ailleurs dans ce triste bilan en raison des incendies de forêt records de 2023. [...] En 2023, le Canada a perdu 8,6 millions d’hectares de forêt, dont plus de 90 % en raison d’une saison des incendies record, souligne le World Resources Institute. Des chiffres qu’il faut cependant prendre avec un grain de sel, puisque des pertes à la suite d’un incendie de forêt ne sont pas nécessairement permanentes, comme le fait remarquer Yan Boulanger, chercheur en écologie forestière à Ressources naturelles Canada.
5 avril 2024
Un article de 24 heures
Plusieurs centaines de branches et d’arbres ont cédé dans les parcs et les rues de Montréal, jeudi, sous le poids de la neige collante. Devrait-on craindre pour la santé de la flore de la métropole? «Les tempêtes comme celle qu’on a connue tuent principalement les arbres déjà malades ou très endommagés. Dans les forêts, ça peut même laisser de l’espace pour de nouvelles pousses», assure le professeur de biologie à l’Université de Sherbrooke Mark Vellend. «Les espèces qui poussent dans l’est de l’Amérique du Nord sont très bien adaptées aux intempéries», souligne le spécialiste en foresterie urbaine et titulaire de la Chaire Hydro-Québec sur le contrôle de la croissance des arbres, Christian Messier.
4 avril 2024
Dr Guillaume Moreau awarded Silvicultural Prize 2023
A post from the Institute of Chartered Foresters
We are delighted to announce the 2023 Silvicultural Prize has been awarded to Dr Guillaume Moreau for the paper ‘Simplified tree marking guidelines enhance value recovery as well as stand vigour in northern hardwood forests under selection management’, developed with Catherine Chagnon, Malcolm J L Cecil-Cockwell, David Pothier, Alexis Achim, Steve Bédard, François Guillemette and John Caspersen.
3 avril 2024
A post from Martin Girardin in Springer Nature Research Communities
The anticipated increase in Canadian wildfire disturbances due to anthropogenic climate change will reduce the extent of the southern boreal forest and hamper land use, mirroring transformations observed around 7,000 years ago. Mentioned article
Parallèles temporels dans les feux de forêt hémi-boréaux : une enquête historique sur la dynamique des écosystèmes
Un billet de Martin Girardin dans Springer Nature Research Communities
L'augmentation anticipée des perturbations causées par les incendies de forêt au Canada en raison des changements climatiques d'origine humaine réduira l'étendue de la forêt boréale du sud et entravera l'utilisation des terres, reflétant les transformations observées il y a environ 7 000 ans. Article mentionné
2 avril 2024
Un article de Radio-Canada
Après une année 2023 difficile, la production de sirop d'érable reprend son élan. Cependant, pour suivre la forte croissance de l'industrie, les Producteurs et productrices acéricoles du Québec (PPAQ) demandent au gouvernement Legault de leur réserver 200 000 hectares de forêt publique protégée. Or, cette demande auprès de Québec est restée lettre morte. [...] "La grande majorité de la forêt [publique] est déjà allouée à l’industrie forestière", confirme Christian Messier, professeur en aménagement forestier et en biodiversité à l'Université du Québec en Outaouais.
1 avril 2024
Un article du Réseau de Recherche International Forêts froides
Vers une ouverture de la forêt boréale dans le nord-est du Québec : que peuvent nous apprendre les sédiments lacustres ? Une équipe du Laboratoire International de Recherche sur les Forêts Froides s’est rendue dans la pessière à lichens du nord du Québec, afin de prélever des échantillons de sédiments lacustres et reconstituer la dynamique passée du paysage. Au mois de mars 2024, une équipe de recherche composée de membres du Laboratoire International de Recherche sur les Forêts Froides s’est rendue au nord-est du Québec, proche du réservoir de Caniapiscau, à la limite entre la toundra forestière et la pessière à lichens de l’est. L’objectif de cette expédition était de collecter des sédiments accumulés dans les lacs depuis plusieurs milliers d’années et situés sur un gradient topographique allant de la pessière à mousses (milieu fermé) à la pessière à lichens (milieu ouvert). Les sédiments seront analysés et datés afin d’identifier les principaux facteurs de l’ouverture des paysages dans la région.
28 mars 2024
Un article dans la section Perspectives de Can. J. For.
The 2023 wildfire season in Québec set records due to extreme warm and dry conditions, burning 4.5 million hectares and indicating persistent and escalating impacts associated with climate change. The study reviews the unusual weather conditions that led to the fires, discussing their extensive impacts on the forest sector, fire management, boreal caribou habitats, and particularly the profound effects on First Nation communities.
A perspective article on the 2023 wildfire season written by numerous authors, including many CFR members: Yan Boulanger, Dominique Arseneault, Annie Claude Bélisle, Yves Bergeron, Jonathan Boucher, Yan Boucher, Victor Danneyrolles, Sandy Erni, Philippe Gachon, Martin P. Girardin, Eliane Grant, Pierre Grondin, Jean-Pierre Jetté, Guillemette Labadie, Mathieu Leblond, Alain Leduc, Jesus Pascual Puigdevall, MartinHuguesStLaurent|Martin-Hugues St-Laurent, JuniorTremblay|Junior A. Tremblay, Kaysandra Waldron, published in Canadian Journal of Forestry | doi
28 mars 2024
Un article dans Le Devoir
La façon de développer le projet de Northvolt contrevient à des cibles inscrites dans le cadre mondial pour la protection de la biodiversité signé à Montréal en 2022, estiment deux experts consultés par Le Devoir (Tanya Handa et Dominique Gravel). Les gouvernements du Québec et du Canada se sont engagés à respecter cette entente conçue pour freiner le déclin du vivant sur Terre.
26 mars 2024
Un article de ULaval nouvelles
Malgré des printemps plus hâtifs en Amérique du Nord, la nidification des oiseaux migrateurs surviendrait de 2 à 4 semaines plus tard qu'il y a 25 ans à la forêt d'enseignement et de recherche de l'Université Laval. À la faveur de printemps hâtifs, les migrations printanières des oiseaux surviendraient de plus en plus tôt depuis quelques décennies en Amérique du Nord. Ces perturbations dans le cours habituel des migrations conduisent-elles les oiseaux à nicher plus tôt pour autant? Pas forcément, du moins pas chez les 36 espèces migratrices étudiées à la Forêt Montmorency par une équipe de recherche de l'Université Laval et d'Environnement et Changement climatique Canada. Non seulement ces espèces ne nichent pas plus tôt, mais leur nidification surviendrait maintenant de 2 à 4 semaines plus tard qu'il y a 25 ans, rapporte cette équipe dans une étude publiée par la revue Avian Conservation & Ecology. Sara Boukherroub, André Desrochers et Junior Tremblay arrivent à cette étonnante conclusion après avoir analysé des données récoltées à la forêt d'enseignement et de recherche de l'Université Laval lors de 16 saisons de reproduction réparties entre 1996 et 2020. Ces données reposent sur 7106 inventaires d'oiseaux réalisés par des ornithologues expérimentés.
26 mars 2024
Un reportage à 15-18 de Radio-Canada
« Il y a une quantité phénoménale de chemins qui sont en très mauvais état, car ils sont mal entretenus, et ça cause des problèmes hydrologiques », souligne Sylvain Jutras, ingénieur forestier spécialisé en hydrologie et professeur au Département des sciences du bois et de la forêt de l'Université Laval. Plus de 500 000 km de chemins ont été créés pour permettre de transporter le bois coupé, et ils traversent des centaines de milliers de cours d’eau. On estime qu’en ce moment, il y a 1 million de ponceaux, sur le territoire forestier public seulement, au Québec, qui ne sont pas répertoriés dans une base de données.
25 mars 2024
Une publication de l'Assemblée nationale
Le 20 mars dernier, M. Yan Boulanger, chercheur en écologie forestière, Centre de foresterie des Laurentides, Ressources naturelles Canada et M. Jonathan Boucher, chercheur scientifique sur les incendies de végétation, Service canadien des forêts, Ressources naturelles Canada ont été invités en commission parlementaire à l'Assemblée nationale dans le cadre de l'audition sur le projet de loi n° 50, Loi édictant la Loi sur la sécurité civile visant à favoriser la résilience aux sinistres et modifiant diverses dispositions relatives notamment aux centres de communications d’urgence et à la protection contre les incendies de forêt. Vous pouvez visionner la séance de 45 minutes sur le lien plus haut.
25 mars 2024
Un communiqué de l'UQAT
Cinq participantes ont été récompensées pour leur présentation lors du Concours MT180. Dans la catégorie maîtrise, le prix Coup de cœur du public, présenté par AXELYS et d’une valeur de 500 $, a été remis à Élise Berthiaume pour son exposé « Est-ce qu'une taille unique convient à tous? La contribution des bandes riveraines à la biodiversité boréale ». La bourse de 200 $ du Décanat à la recherche et à la création de l’UQAT, pour le secteur des sciences naturelles et du génie, a été attribuée à Amélie Bergeron pour sa présentation « Cherche et trouve : Localiser l'origine du bois de drave par différentes approches de dendroprovenance ». Dans la catégorie doctorat, c’est l’étudiante Hiba Merzouki qui a reçu le prix Coup de cœur du public, présenté par AXELYS et d’une valeur de 500 $, pour son projet « Donner un coup de pousse à la forêt boréale mixte en utilisant des amendements de sol ». Les bourses du Décanat à la recherche et à la création, d’une valeur de 200 $ chacune, ont été remises à Julie-Pascale Labrecque-Foy, étudiante à l’Institut de recherche sur les forêts et à Neila Seray, étudiante à l’Institut de recherche en mine et en environnement. Leurs présentations respectives étaient intitulées « Les vestiges de la drave: un trésor caché au fond des lacs » et « Du Lithium dans les roches : Comprendre l'origine et évaluer l'impact environnemental, projet Corvette, Eeyou Istchee Baie-James ».
25 mars 2024
Une entrevue à l'emission Le Québec maintenant
Écoutez l'entrevue de Philippe Cantin avec Martin-Hugues St-Laurent, professeur en écologie animale à l'Université du Québec à Rimouski. «Il y a 150 ans, on avait du caribou jusque dans la Nouvelle-Angleterre, puis dans les Maritimes», explique Martin-Hugues Saint-Laurent.
22 mars 2024
Un article de Les Affaires
Le Fonds de solidarité FTQ effectue son premier investissement pour la biodiversité avec une somme de 3,5 millions de dollars allouée à l’entreprise montréalaise Habitat. L’entreprise, co-fondée en 2017 par les chercheurs universitaires Christian Messier, Andrew Gonzalez et Jérôme Dupras (aussi membre du groupe Les Cowboys fringants), se spécialise dans l’utilisation de la biodiversité pour s’adapter aux changements climatiques et emploie aujourd’hui 25 personnes. La somme permettra à Habitat de consolider sa position au Québec, de poursuivre son expansion au Canada et à l’international ainsi que de poursuivre son développement et son innovation, explique Jérôme Dupras.
22 mars 2024
Jérôme Dupras touché par l’hommage de l’UQO aux Cowboys Fringants
Une entrevue à Radio-Canada
Le bassiste des Cowboys Fringants Jérôme Dupras, qui est professeur en économie écologique à l'Université du Québec en Outaouais (UQO), s'est dit très touché de l'attention de son alma mater : un doctorat honorifique sera remis au groupe et un autre décerné à titre posthume au chanteur de la formation, Karl Tremblay. Marie-Annick Lépine et Jean-François Pauzé seront aussi présents pour la cérémonie du 13 mai.
21 mars 2024
Pourquoi déplacer des caribous et pas des cerfs ?
Un article dans La Presse
« J’aimerais qu’on m’explique pourquoi on peut transporter les caribous du Nord et qu’il semble totalement impossible de transporter les chevreuils de la Rive-Sud ? Est-ce simplement de l’entêtement ? » [...] « Mon expérience avec les cerfs, surtout dans des conditions de surabondance où leur condition physique n’est pas nécessairement à son meilleur, est qu’ils sont sensibles à la myopathie de la capture. Il s’agit d’une dégradation des tissus musculaires qui mène souvent à la mort de l’animal. C’est lié entre autres à la grande nervosité des cerfs, qui les amène à s’épuiser lorsqu’on les place en contention physique », explique d’abord Jean-Pierre Tremblay, professeur au département de biologie de l’Université Laval.
21 mars 2024
Une entrevue à l'emission Toujours le matin
Écoutez l'entrevue de Christian Messier au micro de Marie-Claude Julien!
21 mars 2024
Une entrevue à l'emission Moteur de recherche
Évelyne Thiffault, professeure au département des sciences du bois et de la forêt à l’Université Laval, répond à la question au micro de Mathieu Dugal! Ne manquez pas l'entrevue!
21 mars 2024
Un article dans Radio-Canada
Un chercheur de l'Université du Québec en Outaouais et à Montréal estime que la solution pour améliorer la résilience des forêts aux catastrophes naturelles, telles que les feux de forêts, est de diversifier les écosystèmes. Christian Messier est spécialiste en écologie forestière et travaille sur cette question depuis une trentaine d'années.
20 mars 2024
Un article de Futura-Sciences
Le pays nord-américain a enregistré en 2023 les plus grands incendies de forêts de son histoire. La persistance souterraine de certains brasiers, des températures hivernales douces et un déficit en neige font craindre un scénario semblable cette année. « L’exceptionnel » est-il appelé à se reproduire ? 2023 avait été une année record pour le Canada en matière de feux de forêts : quelque 6 700 incendies avaient ravagé, à partir du mois d’avril, 18,5 millions d’hectares à travers tout le pays, soit l’équivalent d’un territoire grand comme la Grèce, provoquant des fumées si intenses qu’elles s’étaient propagées jusqu’aux Etats-Unis voisins. En cette fin d’hiver 2024, les experts restent prudents : « Il est hasardeux de faire des prévisions, explique Yan Boulanger, chercheur en écologie forestière au sein de l’administration publique Ressources naturelles Canada. De fortes précipitations au printemps pourraient changer rapidement la donne. » Mais tous s’accordent néanmoins sur le même constat : les conditions sont actuellement réunies pour que la saison des feux à venir soit plus précoce, et potentiellement aussi dévastatrice que celle subie en 2023. A l’ouest du pays, en Colombie-Britannique et dans l’immense province dite des « prairies » de l’Alberta, ce sont d’abord les stigmates de l’année passée qui font craindre le pire. « Plus de 150 feux, nés en 2023, sont toujours actifs en ce début de printemps », répertorie Marc-André Parisien, chercheur au Service canadien des forêts, basé à Edmonton (Alberta).
18 mars 2024
Un article de Radio-Canada
Les chercheurs responsables de l'aménagement forestier à la forêt Montmorency s'inquiètent de la santé de ses écosystèmes, et en particulier de leur capacité à agir comme un puits de carbone permettant d'assurer la carboneutralité de l'Université Laval. [...] L'aménagement forestier y est également différent des pratiques sylvicoles courantes en terres publiques. Coupes partielles, suivis serrés des plantations et un niveau de coupe plus faible font partie de notre recette, explique Évelyne Thiffault, présidente du comité scientifique et d'aménagement à la forêt Montmorency.
18 mars 2024
Un article dans Le Devoir
Préoccupé par la « situation extrêmement précaire » du caribou forestier et l’absence de plan de sauvetage de cette espèce en péril au Québec, le ministre fédéral de l’Environnement, Steven Guilbeault, réclame la publication de la stratégie promise depuis plusieurs années par le gouvernement Legault d’ici le 1er mai. En cas de refus, Ottawa pourrait décréter des mesures de protection. Avec Martin-Hugues St-Laurent et une référence à l'article publié dans Land dont Pierre Drapeau et Mélanie Desrochers sont les coauteurs.
18 mars 2024
Un article de La Presse
Christian Messier est convaincu d’avoir la bonne solution. Il en fait un cheval de bataille, ralliant à sa cause les divers intervenants canadiens en gestion forestière, les uns après les autres. De quoi s’agit-il ? De l’équivalent d’un vaccin pour nos forêts. Un vaccin qui permettrait de renforcer nos forêts contre les incendies et autres bouleversements provoqués par les changements climatiques. Plus précisément, il est persuadé qu’il faut diversifier les espèces d’arbres plantés dans notre forêt boréale et miser sur celles qui sont plus résistantes aux feux, aux nouveaux insectes et aux grands vents qu’apportent les changements climatiques. Bref, un vaccin pour la forêt.
15 mars 2024
Pour une deuxième année consécutive, la bibliothèque du pavillon Lucien-Brault de l'UQO accueillera l’exposition « Les chercheuses en BD » qui est le produit du partenariat entre le Consulat général de France à Québec, les Fonds de recherche du Québec et le Festival BD de Montréal. Une partie de l’exposition sera visible au sein de la bibliothèque Lucien Brault tandis qu’une autre sera délocalisée à l’Agora. Cette exposition présente et met en valeur le parcours de chercheuses québécoises du domaine des STIM (Sciences, Technologie, Ingénierie et Mathématiques). Elle sera visible du lundi 18 mars au jeudi 28 mars. Avec des portraits d'Audrey Maheu et de Corinne Gendron.
15 mars 2024
Une entrevue à l'emission Point du jour
L'année 2023 détient le record du plus grand nombre de feux de forêt. Le phénomène a même nécessité l'évacuation de quelque 200 communautés. Des actions peuvent-elles être entreprises afin d'éviter des embrasements du même type en 2024 ? Écoutez Marc-André Parisien, chercheur scientifique au Centre de foresterie du Nord pour le Service canadien des forêts.
14 mars 2024
Plus de 9,4 millions pour un projet en sciences de la Terre et de l’atmosphère
Un article d'Actualités UQAM
Un projet de recherche sur le cycle de l’eau mené par les professeures du Département des sciences de la Terre et de l’atmosphère de l'UQAM Marie Larocque et Julie Thériault a obtenu un peu plus de 3,6 millions de dollars du Fonds d’innovation de la Fondation canadienne pour l’innovation (FCI), intitulé Cloud to Aquifer Natural Observatories (CANO) - Exploring the Changing Water Cycle in Eastern Canada. Audrey Maheu est l'une des dix chercheures du projet.
14 mars 2024
Une saison des sucres en dents de scie
Un article de TVA
La saison des sucres connaît un début beaucoup plus hâtif cette année, suscitant beaucoup de questionnement auprès des producteurs de sirop d’érable de l’Outaouais. Une fois de plus les changements climatiques sont pointés du doigt. [..] On observe que, dans certains cas, les conditions sont idéales, ça coule pas beaucoup. Dans d’autres cas, les conditions sont moins idéales, ça coule beaucoup plus. Il y en a peut-être une trentaine de variables qui peuvent affecter la coulée d’un érable sur un site donné. -Christian Messier, professeur en aménagement forestier et biodiversité de l’UQO. Il est cependant certain que le début hâtif de la saison est lié aux changements climatiques, selon lui. Et, c’est ce qui est anticipé pour les prochaines années.
14 mars 2024
Sniffer de l'arsenic
Un clip de La Journée (est encore jeune)
La célèbre émission satyrique La Journée (est encore jeune) de Radio-Canada relate les propos de la lettre ouverte d'Hugo Asselin sur la Fonderie Horne.
14 mars 2024
La sécheresse est le principal carburant des incendies de forêt nocturnes, soumet une étude
Un article de La Presse
Une nouvelle étude réalisée en Colombie-Britannique émet l’hypothèse que la sécheresse est le principal carburant des incendies de forêt qui brûlent pendant la nuit. Les combustibles très secs favorisent un comportement et une croissance extrêmes des incendies la nuit, bien que le réchauffement climatique érode également la barrière climatologique qui limite généralement les incendies nocturnes. Cette conclusion marque un changement par rapport à la croyance selon laquelle l’obscurité signifie généralement des conditions d’incendie plus calmes. Mike Flannigan, l’un des co-auteurs de l’étude, affirme que la découverte du rôle de la sécheresse a amené les chercheurs à démontrer que les conditions diurnes peuvent être utilisées pour prédire comment un incendie brûlera pendant la nuit, une information qui pourrait être cruciale pour les efforts de lutte contre les incendies. | L'article publié dans Nature
13 mars 2024
Le prix Gisèle-Lamoureux du FRQNT pour le mois de mars est remis à Baptiste Brault
Un communiqué du FRQNT
Le scientifique en chef du Québec, Rémi Quirion, est heureux d’annoncer le nom des récipiendaires de mars du prix Publication en français des Fonds de recherche du Québec. Baptiste Brault, de l'Université de Sherbrooke a vu son article primé : "Synthèse des travaux de recherche sur l'aménagement intégré faune-forêt à l'île d'Anticosti dans un contexte de surabondance du verf de Virginie".
12 mars 2024
Nouveau projet de recherche visant à favoriser l’acceptabilité sociale de la gestion forestière fondée sur la résilience
Un blog de Resolu
Une équipe de l’Université du Québec en Outaouais (UQO), dirigée par le professeur Christian Messier, est à tester sur le terrain une nouvelle approche de la gestion forestière qui tire profit des forces naturelles des écosystèmes forestiers pour influencer positivement la perception qu’a le public de la foresterie, tout en améliorant la résilience et l’adaptabilité de nos forêts. De concert avec le National Council for Air and Stream Improvement (NCASI) et quelque 40 partenaires canadiens, Résolu contribue pour 35 000 $ CA au projet quinquennal (2023-2027) de 6 M$ alliant l’expertise de l’équipe de recherche à l’expérience d’intervenants issus des entreprises, universités, gouvernements provinciaux, Premières Nations et organisations non gouvernementales telles que Canards Illimités Canada et Conservation de la nature Canada.
11 mars 2024
Les Remarquables 2024 : 10 talents issus de l’Université Laval
Un article dans La Presse
Chaque année, l’Université Laval reconnaît la contribution de ses diplômées et diplômés à leur profession et à la société québécoise. Par l’ampleur de leurs réalisations ou par leur brillant début de carrière, ces leaders honorent l’Université et sa communauté, en plus d’être une source d’inspiration pour celles et ceux qui marchent dans leurs pas. [...] Professeur titulaire à la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique, Damase Khasa est reconnu pour son apport exceptionnel au domaine de l’agroforesterie, autant au Canada qu’à l’international.
11 mars 2024
Un reportage de Radio-Canada
Des bernaches ont été aperçues à quelques endroits au Saguenay–Lac-Saint-Jean, alors qu'elles n'arrivent normalement pas avant la mi-avril. Il ne s'agit toutefois que de quelques individus, et non de l'arrivée officielle de cet oiseau migrateur dans la région. Écoutez notre entrevue avec l'ornithologue et professeur au Département des sciences fondamentales de l’Université du Québec à Chicoutimi, Jacques Ibarzabal.
11 mars 2024
Un article dans Le Journal de Montréal
Les premières tiges de sanguinaires et de crocus sortent déjà de terre dans le sud du Québec, mais les experts craignent les méfaits des gels tardifs qui pourraient affecter la croissance des végétaux.
«En 25 ans je n’avais jamais vu ça», lance Sergio Rossi, professeur à l’Université du Québec à Chicoutimi au sujet de l’hiver qui se termine aussi tôt. Ce spécialiste de l’effet du réchauffement climatique sur les forêts constate que les érables du Saguenay coulent avec cinq ou six semaines d’avance. «Nous nous attendions à un effet El Niño mais pas à de tels épisodes de redoux. Est-ce le début d’une série de printemps hâtifs? Il faut attendre quelques années avant de tirer des conclusions», affirme cet immigrant italien installé au Saguenay depuis 2006.
11 mars 2024
Un reportage à Moteur de recherche de Radio-Canada
Élise Bouchard se penche sur les effets sur la santé des arbres des systèmes sous vide pour extraire l'eau d'érable.
8 mars 2024
Damase Khasa, grand diplômé
Un entretien de la Direction de la philanthropie et des relations avec les diplômées et diplômés de l'Université Laval
Par ses travaux, ses enseignements et ses réalisations, le professeur Damase Khasa exerce un leadership à l’échelle mondiale sur le plan du développement des connaissances en agroforesterie, en foresterie internationale et en restauration écologique des écosystèmes dégradés, tout en étant dévoué aux communautés locales de son pays d’origine, la République démocratique du Congo (RDC).
Lisez la nouvelle complète! et écoutez l'entretien sur Spotify .
8 mars 2024
Un article et un balado de Québec Science
Les secteurs de la science et de la technologie demeurent des milieux d’hommes. Le peu de femmes qui y font carrière mettent les bouchées doubles pour faire leur place. Dans un nouveau balado, elles se racontent. Balado 20% - Entretien avec Isabelle Laforest-Lapointe, chercheuse en écologie microbienne.
7 mars 2024
Un article dans Radio-Canada International
En lotes baldíos, parques abandonados y terrenos a lo largo de transitadas carreteras los vecinos en distintas regiones del país se están reuniendo para plantar árboles, muchos de ellos, y muy juntos. Pequeños bosques, un concepto que se originó en Japón, está siendo practicado en todo Canadá y en todo el mundo. Estamos tratando de devolverle algo de espacio a la naturaleza, dijo Jorge Rojas Arias, director de proyectos de Arbre Évolution, Evolución del árbol, una cooperativa de plantación de árboles en Montreal. [..] Carly Ziter, profesora de biología en la Universidad de Concordia con experiencia en árboles urbanos, dijo que se necesita más investigación para determinar el mejor enfoque para la situación en Canadá. Creo que a veces la gente ve estos pequeños bosques como una especie de panacea para todos nuestros problemas ecológicos y sociales, afirmó.
6 mars 2024
Un texte d'opinion d'Hugo Asselin dans La Presse
On a appris récemment que la multinationale Glencore n’était pas certaine de vouloir investir les 750 millions requis pour réduire les émissions d’arsenic de la fonderie Horne à 15 ng/m3 d’ici 2027, ce qui serait – rappelons-le – encore cinq fois plus élevé que la norme québécoise de 3 ng/m3. L’entreprise, dont les profits annuels sont de plus de 5 milliards en moyenne, dit envisager la fermeture de la fonderie. Cette menace ravive la crainte des conséquences socio-économiques qui découleraient d’une fermeture. Mais à quel point la ville de Rouyn-Noranda dépend-elle de la fonderie ? En surestimant son importance dans l’économie locale, on se sent « pris avec » : appelons ça le syndrome de Stuck-Horne.
6 mars 2024
Un article dans La Presse
Le ministre de l’Environnement du Québec, Benoit Charette, a annoncé mercredi son intention de mettre en réserve le territoire du mont Kaaikop. Protéger ce territoire situé à la jonction des régions des Laurentides et de Lanaudière est l’objectif que poursuit sans relâche un groupe de citoyens depuis une décennie. [..] En 2019, une étude du département des sciences naturelles de l’Université du Québec en Outaouais et du département des sciences biologiques de l’Université du Québec à Montréal (Christian Messier et al.) concluait que « l’arrêt des coupes forestières sur le territoire étudié aurait normalement peu d’impact économique sur l’industrie forestière et permettrait très probablement d’augmenter significativement la valeur des services écosystémiques liés aux activités récréotouristiques, aux habitats pour la biodiversité, à la valeur esthétique et aux services culturels autochtones sur le territoire public entourant le mont Kaaikop ».
5 mars 2024
Un article dans Le Soleil
Avec la faible quantité de neige au sol, la saison des feux de forêt sera devancée, croit des experts. Selon les modèles météorologiques, le printemps pourrait être chaud et sec, ce qui augmenterait encore plus les risques d’incendies. Il est encore trop tôt pour faire des prédictions, car il existe encore énormément d'incertitudes sur les prévisions météorologiques à long terme, souligne d'emblée Yan Boulanger, chercheur en écologie forestière pour Ressources naturelles Canada. Mais certains signes laissent présager des rsiques accrus de feux de forêt.
5 mars 2024
Une entrevue à l'emission Sans réserve
Dans les prochaines semaines, le ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs va capturer des caribous dans le Nord pour les installer dans le Sud. Écoutez Martin-Hugues St-Laurent, professeur titulaire en écologie animale à l’Université du Québec à Rimouski (UQAR), au micro de Luc Ferrandez.
5 mars 2024
Un article dans Le Devoir
« Les bryophytes sont vraiment très belles. Une fois qu’on commence à les regarder au microscope, on découvre un autre monde, qui était caché sous nos yeux », dit Nicole Fenton avec un grand sourire. Comptant notamment les mousses et les sphaignes, les bryophytes sont des plantes non vascularisées constituant le groupe le plus primitif parmi les plantes terrestres. Elles tapissent les tourbières et les sous-bois de la forêt boréale, elles grimpent sur les troncs et les roches dans les forêts de feuillus. Surtout, elles jouent de nombreux rôles écologiques.
5 mars 2024
Un article dans Le Devoir
Les grandes chaleurs de février et de mars ne sont pas au goût de tous. La récolte de sirop d’érable a commencé très tôt cette année, et la chaleur ces jours-ci menace de freiner net cette saison, qui s’annonce cruciale pour le marché.
[..] Son inquiétude par rapport au temps chaud se retrouve dans bien des cabanes à sucre du Québec, selon Tim Rademacher, docteur en écophysiologie forestière et chercheur au centre ACER, laboratoire spécialisé dans la science de l’érable. « Ça a commencé tôt. Ça a commencé fort. Mais est-ce qu’il va faire assez froid en mars pour que ça continue ? » La saison dure habituellement de cinq à sept semaines et cesse quand les érables ont « accumulé de la température », explique le scientifique.
4 mars 2024
Un reportage à Découverte de Radio-Canada
Face au réchauffement de la planète, les scientifiques tirent la sonnette d’alarme : il est temps de prendre conscience des pouvoirs de la tourbe. D'un labo de biopharmacie en Irlande à la plus grande tourbière d'Europe, en passant par la cabane d'un piégeur et la plus vaste expérience sur le changement climatique, Le secret des tourbières nous dévoile la beauté et les merveilles des tourbières. Avec Oliver Sonnentag, à la minute 22:45.
4 mars 2024
Un article de La Presse
Capturer des caribous dans le Nord, pour les installer en enclos dans le Sud. C’est l’opération que se prépare à effectuer le ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs (MELCCFP) dans les prochaines semaines pour grossir les rangs de la harde de Val-d’Or, dont les neuf derniers individus sont gardés dans un enclos au sud de la ville depuis 2020. « C’est la recette avec laquelle on doit travailler », lance d’emblée Martin-Hugues St-Laurent, professeur titulaire en écologie animale à l’Université du Québec à Rimouski (UQAR), qui rappelle que la « recette » a été appliquée avec succès à la harde de Charlevoix à la fin des années 1960, exception faite que les petits nés en enclos pouvaient alors être libérés dans un « habitat drastiquement moins perturbé ». « C’est aussi un constat d’échec relatif : si on est tenu de faire ça maintenant, c’est beaucoup parce qu’on a peiné à bien s’en occuper plus tôt », poursuit le chercheur, qui note par ailleurs que l’opération ne sera pas sans impact sur la harde de Témiscamie, encore abondante mais elle aussi en déclin.
1 mars 2024
Un article de Radio-Canada
Plus personne n'ose avancer de date butoir pour le dévoilement de la stratégie de protection de l'habitat du caribou forestier. Incapable d'accoucher du document, Québec provoque cynisme et inquiétude, notamment à Ottawa. [...] Martin-Hugues St-Laurent, professeur en écologie animale à l'Université du Québec à Rimouski, observe un changement de paradigme. Selon lui, le cri du cœur du Forestier en chef pour une modernisation des pratiques sylvicoles, l'automne dernier, démontre que les enjeux liés à la forêt dépassent le caribou.
1 mars 2024
Un extrait de l'émission Moteur de recherche de Radio-Canada
Si vous vous promenez régulièrement en forêt, avez-vous déjà osé goûter les subtilités moléculaires de ce tapis humide et frais qui a été créé par les premières plantes à avoir colonisé la terre ferme, il y a environ 400 millions d’années? Écoutez l'entrevue de Nicole Fenton!
29 février 2024
Un article de Radio-Canada
Alors que le Bas-Saint-Laurent a battu un record de chaleur pour un 28 février, mercredi, le faible couvert de neige au sol a fondu rapidement. Or, certaines espèces en sont dépendantes pour leur survie. [...] En l'absence de neige, ces mammifères deviennent plus facilement repérables. Le lièvre a moins de chances de se camoufler de ses prédateurs et l'hermine perd l'élément de surprise aux yeux de ses proies, explique le biologiste et professeur titulaire en écologie animale à l'Université du Québec à Rimouski, Martin-Hugues St-Laurent.
28 février 2024
Un article dans l'Actualité
Il y a plus d’un demi-million de kilomètres de chemins forestiers au Québec. Leur gestion déficiente a des conséquences permanentes.
Même quand vous pensez être au fond des bois, vous ne l’êtes pas toujours. Souvent, un chemin forestier passe tout près. Il y en a pour plus d’un demi-million de kilomètres dans la forêt québécoise, de quoi faire 14 fois le tour de la Terre. Et ils s’accumulent : chaque année, il s’en rajoute 5 500 km, selon le ministère des Ressources naturelles et des Forêts. À quoi sert tout ce dédale ? [..] La pression sur les écosystèmes qu’exerce cette gigantesque empreinte humaine a des conséquences sur plusieurs plans, observent les scientifiques, dont Sylvain Jutras, ingénieur forestier spécialisé en hydrologie et professeur au Département des sciences du bois et de la forêt de l’Université Laval. « La grande majorité des chemins ne sont pas entretenus [malgré leur utilisation intensive], affirme-t-il, et 35 % sont carrément laissés à l’abandon, sans renaturalisation. » [..] Les industriels planifient les chemins selon leurs besoins ponctuels et locaux, précise Osvaldo Valeria, ingénieur forestier et titulaire de la Chaire institutionnelle UQAT-UQAM en aménagement forestier durable. Quand, quelques décennies plus tard, une entreprise forestière veut revenir exploiter une zone, elle construit de nouveaux chemins, car elle a peu d’informations sur l’état de ceux qu’elle a utilisés par le passé. « En fait, c’est pire que cela. On ne sait même pas s’ils existent encore », ajoute-t-il. En 2005, un article scientifique rédigé par Laurence Bourgeois, Daniel Kneeshaw et Gaétane Boisseau, du Département des sciences biologiques de l’Université du Québec à Montréal, avait ouvert les yeux de la communauté scientifique. L’étude concluait que les routes forestières menaient à une utilisation trop intensive du territoire, comme l’exploitation de la faune, le braconnage, l’exploitation minière et hydroélectrique, l’augmentation de la construction destinée à la villégiature et la très forte présence de véhicules hors route… Daniel Kneeshaw affirme que les conclusions de l’étude, même si elle date de 20 ans, sont encore très pertinentes. La situation a même empiré, croient Sylvain Jutras, Osvaldo Valeria et Henri Jacob.
28 février 2024
Un article dans l'Actualité
De séduisantes et populaires théories scientifiques sur les arbres sont démontées par un chercheur québécois et des dizaines d’autres dans le monde.
Non, les grands arbres ne prennent pas soin des petits, affirme Christian Messier, professeur d’aménagement forestier et biodiversité à l’UQAM et à l’Université du Québec en Outaouais. Avec 34 collègues nord-américains et européens, le spécialiste a signé l’automne dernier un article scientifique qui démonte pièce par pièce les thèses popularisées par le forestier allemand Peter Wohlleben, qui a connu un succès planétaire avec son livre La vie secrète des arbres, publié pour la première fois en 2015, et par la biologiste Suzanne Simard, professeure à l’Université de Colombie-Britannique et auteure du best-seller À la recherche de l’arbre-mère, paru en 2022.
28 février 2024
Un article de Radio-Canada
Peut-on transformer nos forêts en fierté nationale en l’utilisant comme outil pour atteindre la carboneutralité tout en créant plus de richesse? C’est une des idées lancées lors de la rencontre de la Table de réflexion sur l’avenir de la forêt du Saguenay-Lac-Saint-Jean. Selon les intervenants, il faudra également régionaliser la gestion forestière pour améliorer la planification, la prévisibilité et l’acceptabilité sociale, en plus de miser sur l’intensification forestière. [...] «Il faut s’attaquer à la stratégie de protection du caribou forestier, mais il ne faut pas avoir peur de mettre en place la stratégie d’intensification forestière notamment pour compenser certaines mesures de protection du territoire», a remarqué Yan Boucher, professeur d’aménagement et d’écologie forestière à l’Université du Québec à Chicoutimi. Article dans Le Soleil .
27 février 2024
Un communiqué de Forêts Froides
Au mois de février 2024, une expédition scientifique menée par des chercheurs du Laboratoire International de Recherche sur les Forêts Froides de l’UQAT en collaboration avec l’Organisme de bassins versants Duplessis a été entreprise dans la région de Sept-Îles au Québec. L’objectif principal de cette campagne hivernale était l’extraction de sédiments de surface provenant de plusieurs lacs appartenant au même bassin versant. Les lacs sont situés dans des peuplements forestiers de la pessière à mousses de l’est, affectés ou non par la Tordeuse des Bourgeons de l’Épinette (TBE). Avec Dorian Gaboriau
27 février 2024
Un reportage de Connecté Baie-Comeau
Xavier Cavard est interviewé par @NousTV sur sa vision de l'avenir de la gestion forestière au Québec.
27 février 2024
Un article de Radio-Canada
Des chercheurs se sont intéressés aux pistes de solution permettant d’améliorer la lutte aux feux de forêt, et ainsi, éviter de revivre les conséquences de la dernière saison historique. Mise en place d’une réserve, revoir les coupes et varier les essences plantées figurent parmi les pistes de réflexion. [...] "C’est une belle et grande question. C’est d’accepter la vulnérabilité des forêts. Cette année, les gens ont vu ce que les feux pouvaient amener au secteur forestier", a affirmé en entrevue à Place publique le professeur en écologie et aménagement forestier à l’UQAC, Yan Boucher.
27 février 2024
Un article dans Le Droit
C’est un projet fruit de «12 ans d’efforts collectifs» qui se concrétise à l’Université du Québec en Outaouais (UQO) à l’heure où l’aménagement de nos territoires dans le respect de l’environnement est plus que jamais d’actualité : une nouvelle Chaire UNESCO en évaluation socio-économique de la biodiversité et des écosystèmes est née. L’expertise de l’équipe de recherche pilotée par le professeur titulaire au Département des sciences naturelles de l’UQO Jérôme Dupras n’est pas passée inaperçue puisqu’elle se voit octroyer cette chaire internationale qui «développera des cadres et des outils pour promouvoir une économie respectueuse de l’environnement et socialement équitable». Dès aujourd’hui, un total de 25 personnes collaboreront à cette chaire qui permettra, selon M. Dupras, de consolider les partenariats avec des acteurs à l’international, notamment par la réalisation de projets en collaboration avec des pays du Sud en respect des objectifs stratégiques de l’UNESCO en matière de protection de l’environnement et d’édification de sociétés durables, entre autres.
26 février 2024
Un communiqué de l'UQAT
Ce sont environ 75 personnes en provenance de tous les territoires de l’Abitibi-Témiscamingue qui ont participé au Colloque annuel de la Chaire Desjardins en développement des petites collectivités de l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (UQAT). L’évènement régional a eu lieu le 15 février dernier à La Sarre sous le thème de la responsabilité sociale des entreprises. [..] L’évènement a débuté par une conférence du titulaire de la Chaire, le professeur Hugo Asselin, sur les avantages du volontariat soutenu par les organisations (VSO), soit le fait, pour un employeur, de permettre aux employées et employés de faire du volontariat pendant les heures de travail rémunérées. [..] Le Colloque a été l’occasion de remettre trois bourses d’excellence de la Chaire Desjardins en développement des petites collectivités, d’une valeur de 2 500 $ chacune. Les lauréates et lauréats sont des étudiantes et étudiants de l’École d’études autochtones de l’UQAT, soit Kloé Chagnon-Taillon (maîtrise), Louis-Joseph Drapeau (maîtrise) ainsi que Philippe Nadon (doctorat). Ces bourses soulignent l’excellence de leur dossier universitaire, la pertinence de leur projet en fonction des axes de recherche de la Chaire et leur implication communautaire.
26 février 2024
Un article dans Yahoo News
Beneath the ground in Western Canada, dozens of so-called "zombie fires" that started last year are still burning. And even though it's the dead of winter, the lack of snow this year is compounding ongoing drought conditions, leaving Canadians already bracing for another brutal forest fire season. [..] Given the current conditions, "it will only take a little wind or a lightning storm for the leaves and needles of conifers to catch fire. It is an extremely flammable fuel," said Marc-André Parisien, a Canadian Forest Service researcher. "The stage is set for a very active spring, at least in the western part of the country," added Mike Flannigan, a professor at Thompson Rivers University in Kamloops, British Columbia.
26 février 2024
Un article dans La Presse
Si l’est des États-Unis ressent un peu moins les effets de la chaleur durant les canicules, c’est grâce aux arbres plantés en grand nombre au cours du siècle dernier, concluent des scientifiques américains et chinois dans une nouvelle étude confirmant l’importance de la canopée pour capter du carbone, mais aussi pour atténuer les effets du réchauffement planétaire. [...] Selon Évelyne Thiffault, professeure au département des sciences du bois et de la forêt à l’Université Laval, cette étude montre l’importance de ne pas considérer les arbres seulement comme des puits de carbone, mais aussi pour « leurs impacts biophysiques sur la température de surface ».
26 février 2024
Un article dans La Presse
Une vingtaine de chercheurs québécois proposent de tirer des leçons de l’année 2023, pendant laquelle les incendies de forêt ont brûlé des superficies record au Québec. Une nouvelle étude qui met de l’avant six recommandations pour améliorer la gestion des risques dans la Belle Province. [...] Dans une nouvelle étude qui n’a pas encore été révisée par des pairs, une vingtaine de chercheurs appellent « à une approche globale et unifiée de la gestion des risques qui intègre les leçons tirées de la saison des incendies de 2023 et tient compte du changement climatique en cours ». « La saison des feux a été exceptionnelle, pas seulement au Québec, mais aussi ailleurs au Canada », souligne Yan Boulanger, chercheur en écologie forestière à Ressources naturelles Canada et coauteur de l’étude.
23 février 2024
Un article dans Princeville
Fin août 2021, M. César Gabillot, M. Sc. Agent de recherche au laboratoire du Daniel Kneeshaw, responsable du Centre d’étude de la forêt à l’Université du Québec à Montréal, contacte par téléphone M. Yvon Camirand pour vérifier la disponibilité d’une centaine d’arbres à la pouponnière suite à une visite effectuée sur le site de la Ville de Princeville à Un Arbre – Une Vie. L’objectif est de réaliser pour Hydro-Québec la mise en place d’une forêt ancestrale sur une terre agricole à Pike River, en Montérégie, pour compenser des travaux faits en milieu humide.
23 février 2024
Un article dans The Conversation
According to Interpol, the organization dedicated to facilitating international police co-operation, between 15 per cent and 30 per cent of the world’s traded timber comes from illegal sources. This is an estimated annual value of US$51-152 billion dollars. Un texte de Melanie Zacharias
21 février 2024
Un article dans Le Bulletin
Une étude d'Ann Lévesque, dirigée par Jérôme Dupras s'est penchée sur le processus de décision au lac Saint-Pierre dans le cadre de sa conservation.
21 février 2024
Une entrevue dans QUB Radio
Dans l'est de Montréal, l'administration Plante a demandé aux citoyens de faire preuve de patience en ce qui concerne la présence des cerfs. Écoutez l'entrevue avec Jean-Pierre Tremblay, professeur titulaire au département de biologie à l’Université Laval au micro d’Alexandre Dubé via QUB radio.
21 février 2024
Un article de Radio-Canada
Si vous habitez près du bois Beckett à Sherbrooke, ne soyez pas surpris de voir un hélicoptère survoler à basse altitude mardi. [...] "Les chevreuils sont des herbivores. Depuis dix ans, je vois un déclin important du nombre de fleurs. Ils vont manger des semis des arbres. Ça a des conséquences indirectes sur la faune parce qu'il y a des arbustes, des fleurs dans les sous-bois nécessaires pour certaines sortes d'oiseaux, par exemple," explique le professeur au Département de biologie à l'Université de Sherbrooke, Mark Vellend.
21 février 2024
Un texte d'opinion dans La Presse
Texte de Christian Messier - La lettre de Mme Millet et cosignataires publiée dans l’édition du 13 février1 de La Presse sur la désertification des rues interpelle Hydro-Québec et la Chaire Hydro-Québec sur le contrôle de la croissance des arbres de l’UQAM (Chaire ArbrenVil). Comme titulaire de cette Chaire, je me dois de rectifier certaines affirmations faites par Mme Millet et cosignataires et expliquer le rôle et fonctionnement des chaires de recherche dans les universités.
19 février 2024
Un article dans La Presse
Il n'y a pas qu'à Longueuil où la surpopulation de cerfs de Virginie pose problème. Mais contrairement à la Rive-Sud, la Ville de Montréal ne fait rien pour endiguer la croissance exponentielle du nombre de bêtes dans l'est de l'île. [...] L'un des auteurs du rapport, Jean-Pierre Tremblay, professeur au département de biologie de l'Université Laval, ajoute en entrevue que les cerfs peuvent être des vecteurs de la tique causant la maladie de Lyme, ce qui en fait donc aussi un enjeu de santé publique.
15 février 2024
Un article d'Actualités UQAM
On reconnaît généralement que la hausse des températures liée aux changements climatiques a un effet sur les arbres à l’échelle mondiale. Mais attention! «On ne peut pas mettre tous les écosystèmes forestiers dans le même panier quand on parle de sensibilité aux changements climatiques», affirme la doctorante en biologie Élise Bouchard, première autrice d’une étude d’envergure publiée récemment dans la revue Global Ecology and Biogeography. Les professeurs du Département des sciences biologiques Alain Paquette et Pierre Drapeau ainsi qu'Eric Searle figurent parmi les cosignataires de l’article.
15 février 2024
Un article de Radio-Canada
Des épinettes noires, dont celles du secteur de Ragueneau sur la Côte-Nord, sont au cœur d'une avancée scientifique importante alors que des chercheurs de trois universités ont réussi à séquencer entièrement le génome de ce conifère. [...] "L'épinette noire est le conifère qui a le plus grand spectre d'adaptation au niveau écologique en Amérique du Nord", affirme Jean Bousquet. Le conifère a aussi une très grande distribution sur le continent. Et certains de ses gènes sont reliés à des mécanismes de résistance contre des maladies ou la chaleur.
15 février 2024
Un reportage de Radio-Canada
Début des consultations sur l'avenir des forêts. Écoutez Martin-Hugues St-Laurent, professeur en écologie animale à l’Université du Québec à Rimouski (UQAR).
14 février 2024
A tweet from the Canadian Botanical Association
Our own Nicole Fenton won the prestigious Richard Spruce Award in 2023! The Award is presented by the International Association of Bryologists and recognizes a scientist who has made important contributions to bryology within the first 25 years of their career. Congratulations to Nicole!
14 février 2024
Un article dans UQACtualité
Denise Alano en est à sa troisième année en tant qu’étudiante au baccalauréat en biologie de l’UQAC. D’origines vénézuéliennes, Denise a vécu au Panama et dans son pays natal avant d’arriver au Saguenay en 2018. Après une année d’apprentissage de la langue française, elle a alors réalisé sa formation collégiale au Cégep de Jonquière. C’est durant cette période qu’elle a découvert la beauté de la région et qu’elle a commencé à développer une passion pour la forêt boréale. Elle a ensuite été admise au programme de baccalauréat en biologie de l’UQAC en 2021. Aujourd’hui, Denise est sur le point de terminer sa formation de 1er cycle. Elle travaille également pour l’université à titre d’assistante de recherche avec Sergio Rossi et occupe la fonction de présidente dans son association étudiante.
14 février 2024
Un texte d'opinion paru dans LaPresse
L’électrification de nos transports est importante et de nouvelles usines de batteries devront vraisemblablement voir le jour. Cependant, un projet visant à réduire nos gaz à effet de serre ne devrait pas se faire au détriment des milieux naturels et des espèces qui y vivent. Texte d'opinion de STÉPHANIE H. LECLERC, Doctorante, École d’urbanisme de l’université McGill, Louise Gratton, Consultante en écologie et conservation, et 10 cosignataires, dont Emma Despland
14 février 2024
Un article dans Le Soleil
Plusieurs questions importantes seront discutées cette semaine alors que s’amorcent les Tables de réflexion sur l’avenir des forêts. Une d’entre elles posera sur l’avenir de l’aménagement écosystémique. Doit-on modifier le régime actuel pour faire face aux changements climatiques ou faut-il revoir le régime au complet? «Tout est sur la table», a mentionné Maïté Blanchette Vézina, la ministre des Ressources naturelles et de la Faune lors d’une entrevue à Radio-Canada. «Une des choses que le forestier en chef mentionnait, c’est que l’aménagement écosystémique comme on le fait en ce moment, qui protège l’écosystème actuel, ce n’est pas adapté si on veut s’adapter aux changements climatiques. Il faut faite en sorte que nos forêts s’adaptent, changent, migrent vers d’autres types de forêts», a-t-elle ajouté en parlant d’aménagement forestier de résilience. Christian Messier, professeur en aménagement forestier et en biodiversité à l’Université du Québec en Outaouais et à l’Université du Québec à Montréal, ainsi que titulaire de la Chaire du Canada sur la résilience des forêts face aux changements globaux, fait partie des promoteurs du changement. «J’ai eu plusieurs rencontres avec la ministre pour la convaincre de changer de régime pour mettre en place un aménagement de résilience», dit-il. [..] Selon Yan Boucher, professeur en écologie et aménagement forestier à l’UQAC et co-directeur du Centre de recherche sur la Boréalie, il faut continuer de s’inspirer des écosystèmes naturels tout en tenant compte des modifications du climat pour maintenir la résilience des forêts. «Dans certains cas, il faudra aider la forêt à s’adapter, mais il ne faut pas jouer aux apprentis sorciers, dit-il. L’humain a un rôle à jouer et on aura des compromis à faire pour tenir compte des changements climatiques et de la structure des forêts naturelles.» [..] Alain Branchaud, le directeur général de la SNAP Québec, estime que le régime actuel ne fonctionne pas, que ce soit pour les industriels ou pour la protection de la biodiversité. Pour amener un regard neutre, ce dernier endosse la proposition de créer un Observatoire national de la foresterie, tel que formulé par une soixantaine de chercheurs du Centre d’étude de la forêt.
14 février 2024
Un reportage au Téléjournal de Radio-Canada
Plus d'une cinquantaine de feux de forêt brûlent toujours en Alberta. La majorité de ces incendies ont commencé à brûler l'été dernier.Pour éviter que ces feux reprennent de la vigueur le printemps venu, des équipes albertaines ont travaillé tout l'hiver et se préparent déjà à une autre saison qui s'annonce difficile. Le reportage d’Anne Levasseur avec Marc-André Parisien.
13 février 2024
Un article du Consultat général de France à Québec
Après le succès de la 1ère édition, le consulat général de France à Québec, en partenariat avec le Fonds de recherche du Québec – Nature et technologies et produite par le Festival BD de Montréal, lance la 2e édition de l’exposition « Les Chercheuses en BD », afin de valoriser le parcours et les métiers des femmes qui font la science d’aujourd’hui, dans le domaine des STIM (Sciences, Technologie, Ingénierie et Mathématiques). Parmi les 21 chercheuses choisies pour cette édition, Audrey Maheu et Corinne Gendron sont à l'honneur! Chaque duo chercheuse-bédéiste a échangé afin de produire deux planches de bande dessinée qui illustrent le parcours et les activités de recherche de la scientifique. L'exposition sera présentée au Festival BD de Montréal du 26 au 28 mai 2024 ainsi que dans plusieurs établissements universitaires à travers la province pendant les prochains mois.
13 février 2024
Un reportage aux Années lumière de Radio-Canada
Une équipe de recherche canadienne, dont Jean Bousquet fait partie, a réussi à séquencer le génome de l'épinette noire. Cette réalisation a permis aux scientifiques d'identifier un millier de gènes qui sont propres à cette espèce de conifère. Gino Harel en fait le survol.
12 février 2024
Un article de Radio-Canada
Une équipe de chercheurs de l’Université du Québec à Chicoutimi (UQAC) a développé un outil pour mieux évaluer la gravité des feux de forêt et faciliter la récupération du bois brûlé. [...] Là où il y a des différences importantes entre les images avant feu et après feu, on va estimer le niveau de gravité à partir d’une technique qu’on développe sur le terrain, ce qui nous permet de cartographier la gravité du feu très rapidement, a expliqué le professeur Yan Boucher, codirecteur du Centre de recherche sur la boréalie de l’UQAC. [NDLR]: l'étude a été publiée dans Forest Ecology and Management par Victor Danneyrolles, Charlotte Smetanka, Richard Fournier, Jonathan Boucherd, Luc Guindon, Kaysandra Waldron, Jean-François Bourdon, Djoan Bonfils, Milène Beaudoin, Jacques Ibarzabal, Sergio Rossi, Yan Boucher.
Écoutez l'entrevue à l'émission C'est jamais pareil.
7 février 2024
Un reportage de Radio-Canada
Cette année, ce sont près de 35 000m³ de neige qui ont été fabriqués pour le Domaine des flocons, une pratique qui est remise en question par certains intervenants du milieu de l’environnement. Un reportage avec Audrey Maheu.
5 février 2024
Journée Mondiale des Zones Humides
Deux entrevues de Sylvain Jutras
Dans le cadre de la Journée Mondiale des Zones Humides, qui se déroulait le 2 février dernier, Sylvain Jutras a participé à deux entrevues radiophoniques dans les émissions du retour de Radio-Canada. Il a pu vulgariser aux auditeurs et auditrices des Maritimes (L’heure de pointe - Acadie ) et de la côte-Ouest (Panorama – Vancouver ) les raisons pour lesquelles il y a une journée mondiale pour ça, que sont les zones humides exactement et quelle est leur importance, entre autres, dans un contexte de changements climatiques. Disponible en ré-écoute sur Ohdio.
5 février 2024
Un article dans Québec Science
Comment concilier notre besoin d’arbres en ville avec la proximité des fils électriques? Depuis plus d’une décennie, le chercheur Christian Messier teste de nouvelles méthodes d’élagage. Réduction des îlots de chaleur, meilleur écoulement des eaux, bienfaits pour la santé humaine : les services rendus par les arbres en ville sont innombrables. Mais la forêt urbaine demande un entretien régulier, en particulier pour ne pas interférer avec les réseaux électriques. La Chaire Hydro-Québec sur le contrôle de la croissance des arbres mène justement des recherches pour revoir les pratiques d’élagage actuelles, critiquées par la communauté scientifique pour leur manque d’efficacité et de fondement scientifique. Elle a vu son mandat renouvelé en février 2023, pour la deuxième fois. Entrevue avec Christian Messier, titulaire de la Chaire et professeur du Département des sciences biologiques de l’Université du Québec à Montréal.
5 février 2024
Un article dans Le Devoir
La biodiversité est grande dans les savanes arborées et les forêts galeries du parc national du Moyen-Bafing, inauguré en 2017. Le secteur constitue notamment un important sanctuaire pour 4000 chimpanzés d’Afrique de l’Ouest, une sous-espèce considérée comme en danger critique d’extinction par l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN). Le parc est également situé au coeur d’un pays considéré comme le « château d’eau » de l’Afrique de l’Ouest. Comptant de nombreux cours d’eau, la Guinée est située à la tête du fleuve Niger, troisième fleuve du continent, qui irrigue de nombreux pays en Afrique de l’Ouest. […] Le projet est mis en oeuvre par l’UPA DI en association avec la Chaire de recherche du Canada en économie écologique de l’Université du Québec en Outaouais (CRCEE-UQO), dirigée par le professeur Jérôme Dupras.
1 février 2024
Un article dans Est Media Montréal
Près de deux ans après la formation d’un comité d’experts pour examiner la problématique, peu d’avancées ont été faites dans le dossier de la gestion de la population de cerfs de Virginie dans l’est de Montréal. La Ville serait encore en train de soupeser la question. [...] L’an dernier, EST MÉDIA Montréal avait réussi à contacter un des experts siégeant sur le comité technique de la Ville. Jean-Pierre Tremblay, professeur titulaire au département de biologie de l’Université Laval, est aussi l’un des auteurs d’un rapport déposé en 2021. Ce document, commandé auprès du Centre d’étude de la forêt, recommandait que l’on abatte une cinquantaine de bêtes sur les 64 dénombrées lors d’un inventaire aérien effectué en mars 2021.
31 janvier 2024
Un article de ULaval Nouvelles
Des chercheurs de l'Université Laval ont participé à cette percée qui permettra de développer des forêts plus résilientes aux changements climatiques - Dix-huit milliards. Voilà le nombre de paires de bases d'ADN – les blocs de construction des gènes et des génomes – qu'ont dû séquencer des chercheurs de l'Université de la Colombie-Britannique, de l'Université Lakehead et de l'Université Laval pour décoder le génome entier de l'épinette noire. Les détails de cette première mondiale font l'objet d'un article scientifique qui vient de paraître dans la revue G3 Genes, Genomes and Genetics. «C'est un gigagénome, 6 fois plus long que le génome humain. Il contient environ 35 000 gènes confirmés et un nombre presque aussi élevé de gènes candidats. Cette avancée aura des répercussions sur le terrain parce que l'épinette noire est l'espèce la plus utilisée en reboisement au Canada. Au Québec seulement, environ 70 millions de plants d'épinette noire sont mis en terre chaque année», rappelle l'un des auteurs de l'étude, Jean Bousquet, du Département des sciences du bois et de la forêt, du Centre d'étude de la forêt et de l'Institut de biologie intégrative et des systèmes de l'Université Laval. Une collègue de son équipe, la physiologiste bio-informaticienne Nathalie Pavy, compte aussi parmi les signataires de l'étude.
31 janvier 2024
Un article dans 24 heures
J’habite Longueuil. J’ai donc beaucoup entendu parler des cerfs de Virginie du parc Michel-Chartrand, qui seront abattus l’automne prochain à la demande de la Ville. Alors qu’ils vivent − pour la plupart − leur dernier hiver, je me suis rendu dans le parc pour essayer d’en croiser, mais aussi pour constater l’impact de la présence de ces quelque 117 animaux sur l’environnement. Avant de m’y rendre, j’ai jasé avec Martin-Hugues St-Laurent, professeur en écologie animale à l’Université du Québec à Rimouski (UQAR), pour essayer d’en apprendre un peu plus sur les cerfs de Virginie.
31 janvier 2024
Un article de Radio-Canada Alberta
Chapeau de cowboy sur la tête, au volant de sa camionnette, Bev Jamieson remonte le sentier vers sa propriété à Cremona. Des trembles et des bouleaux pullulent de chaque côté de la petite route, mais entre les feuillus dégarnis on entrevoit, ici et là, le fruit de son formidable travail qui dépasse du mince manteau de neige : de petits épicéas. Ces jeunes arbustes sont quelques-uns des 10 000 arbres plantés par cet ancien travailleur du secteur pétrolier, fier Albertain et défenseur de l’environnement au fil des saisons. Un cheminement vers la carboneutralité qui présente de nombreux défis. [..] Les arbres absorbent du CO2 et rejettent de l'oxygène grâce à la photosynthèse et leur plantation entraîne une ribambelle de bienfaits, soutient Christian Messier, professeur d'écologie forestière à l'Université du Québec en Outaouais et à l'Université du Québec à Montréal. "La plantation d'arbres a beaucoup d'autres effets au niveau de la biodiversité, au niveau de la régulation de l'eau : diminution des inondations, filtration de l'eau dans le sol, captation de la poussière, énumère l’expert".
30 janvier 2024
Une entrevue à Moteur de recherche
Elise Bouchard explique pourquoi les palmiers restent debout durant les ouragans, lors d'une question d'un auditeur à l'émission radio Moteur de recherche de Radio-Canada.
29 janvier 2024
Un Grand reportage de RFI
« Ici dans le rang 8, on a vraiment eu peur. J’étais très inquiète car j’avais peur pour la sécurité de mes pompiers… On a réussi à sortir notre camion. Il était temps qu’ils sortent de là. ». Doris Drolet, la chef pompier du village de Normetal cerné par les flammes en juin 2023, n’est pas près d’oublier son combat contre cet incendie qui a duré plusieurs semaines... Jamais en 100 ans, la forêt aménagée du Québec n’avait subi un pareil désastre. Le manque d’humidité dû à des températures élevées au printemps, conjugué à la foudre ont provoqué d’énormes incendies... Depuis, c’est la course contre la montre pour aller couper le bois brûlé avant que les insectes ne le ravagent. Et les chercheurs tentent de comprendre ce qui va pouvoir repousser désormais. Avec Maxence Martin, Osvaldo Valeria et Yan Boucher.
29 janvier 2024
Un reportage vidéo de ARTE
Le Canada a connu en 2023 sa pire saison de feux de forêts. 18 millions d’hectares touchés, 6400 incendies, 200 000 personnes évacuées. La sécheresse et les températures trop élevées sont en cause. Au Québec, plus de la moitié des incendies ont sévi dans des forêts trop jeunes pour pouvoir se régénérer sans intervention humaine. Dans cette province canadienne, l’industrie forestière fait vivre des dizaines de milliers de personnes, mais dans ce secteur, l’heure n’est pas encore au changement de stratégie. Il faut d’abord récolter le bois brûlé, le plus rapidement possible. Ces territoires québécois dévastés par le feu, sont souvent des zones de chasses et de pêche de la Première Nation Crie. Ces communautés autochtones voient leurs territoires rognés par les flammes et craignent la remise en cause de leur mode de vie. De nombreux scientifiques, dont Maxence Martin, Osvaldo Valeria et Guillaume Grosbois, expriment leur inquiétude quant à la régénération naturelle de ces forêts brûlées.
26 janvier 2024
Un article dans The Conversation
Christopher Carcaillet signe cet article. Il n’y a pas que les humains et les animaux qui migrent. Les arbres le font aussi naturellement, à une vitesse estimée à quelques kilomètres par siècle. Ainsi, via la dispersion de graines, certaines espèces ont pu migrer vers des latitudes plus clémentes, lors des grands changements climatiques passés. Mais face à la rapidité du changement climatique actuel, cette vitesse semble bien trop lente, puisqu’il faudrait que les arbres se déplacent de plusieurs centaines de kilomètres par siècle pour faire face au changement climatique. De ce constat est né le concept de migration assistée.
26 janvier 2024
Un article dans ULaval Nouvelles
Dans certaines régions de la Gaspésie, le broutement des orignaux est tel qu’il maintient à un stade arbustif la régénération après coupe, empêchant ainsi le retour des arbres aux densités souhaitées par les gestionnaires de la forêt. Des chercheurs de l’Université Laval et du Norwegian Institute for Nature Research documentent les causes de ce phénomène dans une étude publiée par la revue Forest Ecology and Management. […] «Dans ce dernier cas, on parle d’une densité d’orignal qui compte parmi les plus élevées au Québec», signale l’un des auteurs de l’étude, Jean-Pierre Tremblay, professeur au Département de biologie, et chercheur au Centre d’étude de la forêt et au Centre d’études nordiques de l’Université Laval.
24 janvier 2024
Un article de Radio-Canada
La Table de réflexion sur l'avenir de la forêt ne doit pas être une excuse pour repousser la mise en place de mesures pour assurer la survie de la harde de caribous de la Gaspésie, selon un spécialiste. [...] "On peut s'attendre à ce que, dans la mouvance de ce qui s'en vient, il y ait encore des réflexions et des discussions sur ce qu'on ferait bien avec les caribous", craint Martin-Hugues St-Laurent, professeur en écologie forestière à l'Université du Québec à Rimouski.
23 janvier 2024
Un reportage de CTV News Montréal
The headline — "Quebec man pleads guilty to setting 14 forest fires, burning hundreds of hectares" — was shocking, but the reaction to it spreading on social media was even more troubling to climate change experts. [...] To suggest that last year's historic wildfires can be summed up as the actions of one arsonist underscores the level of "intellectual dishonesty" that propagates on social media, according to Yan Boulanger, a research scientist at Natural Resources Canada.
22 janvier 2024
Un article de Radio-Canada
Les flocons tombent et les yeux de Gerald Jones s'écarquillent. Chercheur à la retraite depuis déjà une vingtaine d'années, il a toujours cette passion pour la neige. Il l'a étudiée et analysée sous tous ses angles durant de nombreuses décennies à l'Institut national de la recherche scientifique (INRS), à Québec. Mais quand on le rencontre chez lui, à Beaupré, en ce mois de janvier 2023, la neige manque un peu. [...] "La neige, c'est une particule très, très légère", ajoute son collègue hydrologue Sylvain Jutras. "Elle ne va pas nécessairement tomber dans l'instrument qui nous permet de la mesurer donc le moindrement qu'il y a du vent, les flocons de neige tourbillonnent, se déplacent en angle, pratiquement de façon horizontale".
19 janvier 2024
Un article dans Actualité UQAM
Les deux dernières semaines ont été fort occupées pour le professeur du Département des sciences biologiques Pierre Drapeau. Une étude sur l’état de la forêt boréale dont il est cosignataire (avec aussi Melanie Desrochers), parue au début de l’année dans la revue internationale Land, a eu des échos jusque dans le New York Times. «Notre article porte sur l’évolution de la forêt boréale québécoise et ontarienne depuis 1976. Il fait état du rajeunissement du couvert forestier et de ses impacts catastrophiques sur les populations de caribous forestiers», explique le chercheur. Dans les entrevues qu’il a accordées à plusieurs médias depuis la parution de l’article du New York Times, le professeur rappelle que l’étude à laquelle il a participé ne révèle rien de nouveau. «Nous assistons depuis 50 ans au rajeunissement du couvert forestier boréal en raison de l’aménagement industriel, qui mise principalement sur les coupes totales de forêts naturelles», observe-t-il.
19 janvier 2024
Un article de Radio-Canada
Des travaux d'aménagement forestier pourraient être réalisés dans la Forêt récréative de Val-d'Or. [...] "La forêt est vieillissante. Des travaux doivent être faits, mais on veut que les gens y prennent part sur ce qu’on va faire et comment on va le faire", mentionne Annie DesRochers, chercheuse à l’UQAT et titulaire de la Chaire industrielle CRSNG en sylviculture et production de bois.
18 janvier 2024
Un article dans El País (Espagne)
La couverture médiatique de l'étude menée par l'équipe internationale autralo-canadienne traverse l'Atlantique! Les travaux de l'étude publiée dans Land par notamment Pierre Drapeau & Mélanie Desrochers sont détaillés dans un long article dans le principal journal de Madrid, El País. Vous pouvez consulter l'article (en espagnol) dans le lien ci-haut.
17 janvier 2024
Un article dans The Gazette
Herds are declining across Quebec, mainly because of unsustainable forest industry practices that have disturbed or destroyed much of the animal's old-growth forest habitat. [..] New research published in the academic journal Land found 140,000 square kilometres of forest have been lost to logging in Quebec and Ontario since 1976, with a clear effect on caribou populations. The researchers, based in Canada and Australia, found only two of the 21 caribou ranges they studied fell below the 35-per-cent disturbance threshold. The study, published in the journal MDPI, was led by researchers at Australia's Griffith University and Canada's University of Toronto and Université du Québec à Montréal (Pierre Drapeau & Mélanie Desrochers).
15 janvier 2024
Un article dans La Presse
Les écologistes pressent le gouvernement québécois de présenter son plan pour la protection de l’habitat du caribou, plusieurs années après la promesse de la mise en œuvre d’une stratégie visant à sauver les troupeaux. Le projet devait être présenté en juin, mais le ministère de l’Environnement l’a repoussé à cause des nombreux incendies de forêt qui frappaient alors le territoire québécois. À l’époque, le gouvernement disait vouloir examiner les répercussions des incendies sur le caribou, et sur l’exploitation forestière. On souhaitait présenter le plan à la fin de l’année 2023, mais le ministre de l’Environnement, Benoit Charette, avait confirmé au quotidien La Presse que le dévoilement de la stratégie avait été repoussé « à la mi-janvier ou à peu près ». La Presse Canadienne a tenté d'obtenir une mise à jour à ce sujet, mais le gouvernement n’a pas répondu à sa demande. « L’histoire ne fait que se répéter », déplore le président du groupe environnemental Action boréale, Henri Jacob. Il rappelle que la Coalition avenir Québec avait promis la mise en œuvre d’une politique pour sauver le caribou avant son arrivée au pouvoir en 2018. Le plan devait être présenté initialement en 2019, mais il a toujours été repoussé depuis ce temps. On y cite des passages de l'étude publiée dans Land par notamment Pierre Drapeau & Mélanie Desrochers
13 janvier 2024
A CB article & video
New study finds more than 14 million hectares cut in Ontario and Quebec since 1976. Canada is home to the largest boreal forest in the world, a vast expanse of wilderness rich in biodiversity that stretches from coast to coast. But a major new study examining nearly a half century of logging in Ontario and Quebec warns that clear-cutting has left forests in the provinces severely depleted — and puts woodland caribou at risk. The peer-reviewed research, published in the academic journal Land, found that logging practices between 1976 and 2020 have resulted in the loss of more than 14 million hectares of forest, an area roughly twice the size of New Brunswick. There are only 21 million hectares of older forest (defined as forests 100 years or older) remaining in the region. "We have been cutting the heck out of the boreal forest," said Jay Malcolm, a professor emeritus of forestry at the University of Toronto, and one of the authors of the study, conducted by researchers in Canada and Australia.
The study, published in the journal MDPI, was led by researchers at Australia's Griffith University and Canada's University of Toronto and Université du Québec à Montréal (Pierre Drapeau & Mélanie Desrochers).
11 janvier 2024
Une entrevue à l'émission Le matin du nord de Radio-Canada
Entrevue avec Pierre Drapeau à l'émission matinale de Radio-Canada Nord de l'Ontario en lien avec la parution de l'article réalisée par un groupe de recherche sur le climat à l’Université Griffith en Australie, en collaboration avec des chercheurs du CEF notamment, dont M. Drapeau et Mélanie Desrochers.
10 janvier 2024
Un article dans Canada's National Observer
This year, Marie-Eve Roy will venture into forests across rural Quebec to find something very rare for Canada’s largest province: old-growth trees. “It’s when the forests are not accessible that we can find old-growth,” said Roy, a postdoctoral student who has worked for Quebec’s government in rare species protection. “Sometimes to try to find those places, we have to go canoeing in very remote locations.” Old-growth forests, which remain undisturbed by humans and natural elements, are far and few between in Quebec. Those recognized by the government represent a mere 0.06 per cent of the province’s public forests and are often made inaccessible by wetlands, islands and steep peaks. This means only about 477 square kilometres of Quebec’s government-managed forests are considered old-growth, a swath of land smaller than the Island of Montreal. [..] But for Christian Messier, a professor of forest management at the Université du Québec en Outaouais (UQO), it’s not just about categorizing old-growth sites.
10 janvier 2024
Un reportage de Noovo Abitibi
Une étude, publiée par le New York Times et réalisée par un groupe de recherche sur le climat à l’Université Griffith en Australie, révèle que l’abattage des arbres au Québec et en Ontario a infligé une intense dégradation de la forêt boréale au cours des 50 dernières années. Le document, basé sur un demi-siècle de données, indique que 142 000 kilomètres d’arbres sont disparus et qu’il sera difficile de les remplacer. Le professeur Pierre Drapeau, un chercheur affilié à l’UQAT, chez nous, était au nombre des scientifiques qui se sont prononcés. Yvon Moreau s’est entretenu avec lui. (Mélanie Desrochers a aussi participé à l'étude).
10 janvier 2024
Un article dans The Conversation
In Québec, there are two distinct types of forest: the northern temperate forest in the south, and the boreal forest in the north. These forest ecosystems provide many different and essential services to the overall functioning of the planet, and to our economy. For example, the storage of large quantities of atmospheric carbon and habitats for many species, as well as a supply of raw materials to the wood industry, which is a pillar of the economies of both Québec and Canada. Written by Fabio Gennaretti & Maxence Soubeyrand. The original article was published in French on November 22nd, 2023.
10 janvier 2024
Un article dans Radio-Canada
Les pratiques forestières dans la forêt boréale québécoise et ontarienne ne sont pas durables, selon une nouvelle étude. [...] "La forêt âgée a diminué en superficie et elle est très fragmentée", résume un des auteurs de l'étude, Pierre Drapeau, professeur au département de sciences biologiques à l'UQAM et chercheur en écologie forestière. L’étude a été publiée par l’éditeur MDPI et des chercheurs québécois y ont participé (Pierre Drapeau et Mélanie Desrochers). | Article repris à l'émission radio Au coeur du monde du 9 janvier : Les pratiques forestières ne seraient pas durables (à 16h08)
9 janvier 2024
Un gazouilli de la Faculté des sciences de l'UQAM
Rétrospective 2023 - Les moments forts à la Faculté des Sciences de l'UQAM comprennent
- Christian Messier qui a retenu l'attention des médias sur les feux de forêts
- Mégane Déziel et Vanessa Di Maurizio qui sont boursières du fonds pour les femmes en science
- Sarah Tardif qui présente son projet sur les pollens et Emily Ducharme qui a assisté aux portes ouvertes de l’université.
Félicitations à tous pour leur travail exceptionnel en 2023 !
8 janvier 2024
Un article de CTV News
A study led by researchers from Canada and Australia shows logging is degrading boreal forests in Quebec and Ontario, threatening local caribou populations. The study, published in the journal MDPI, was led by researchers at Australia's Griffith University and Canada's University of Toronto and Université du Québec à Montréal (Pierre Drapeau & Mélanie Desrochers).
8 janvier 2024
Un article de l'Acadie Nouvelle
La ville de Dieppe se lance dans un partenariat avec la Chaire de recherche sur la forêt urbaine d'Alain Paquette de l'UQAM. Le but derrières cette association est d'aller chercher une expertise qu'on ne trouve pas présentement au Nouveau-Brunswick, mais aussi d'offrir à ce groupe de chercheurs un pôle d'information au Canada atlantique. Consulter l'article pdf
8 janvier 2024
Une entrevue à CBC Radio
The research found that more than 14 million hectares of the forest was logged in both provinces between 1976 and 2020. Jay Malcolm, a professor emeritus at the University of Toronto, and one of the researchers behind the study tells us about the degradation that has caused to the forest. (The study is co-written by Pierre Drapeau et Mélanie Desrochers).
8 janvier 2024
Un article de CIHO FM
La population de caribous de Charlevoix est l’une des hardes du Québec les plus sérieusement menacées, d’après une nouvelle étude publiée sur MDPI, un éditeur de revues scientifiques. Le document, en anglais, partagé le 19 décembre 2023, dont des experts québécois ont pris part (dont Pierre Drapeau et Mélanie Desrochers), indique qu’au Québec, 11 des 13 populations de cervidés sont « à risque de disparition », selon ce que rapporte le média Le Devoir. Charlevoix compte le plus haut taux de perturbation avec 90,3 % alors que « le pourcentage médian des aires de répartition (…) perturbées était de 53,5 % ».
8 janvier 2024
Un article dans Le Soleil
Le service de lutte aux incendies de forêt de l’Alberta rapporte avoir répondu, somme toute, à un nombre moyen d’incendies de forêt en 2023, mais précise que la superficie brûlée dans toute la province a établi un record. [...] Mike Flannigan, professeur de lutte contre les incendies de forêt à l’Université Thompson Rivers à Kamloops, en Colombie-Britannique, conclut que l’année 2023 a été sans précédent à travers le Canada, y compris en Alberta. Le professeur Flannigan a aussi pris note qu’il y a aussi eu des records d’incendies de forêt en Colombie-Britannique, dans les Territoires du Nord-Ouest, au Québec et en Nouvelle-Écosse. Article dans La Presse .
5 janvier 2024
Un article dans Le Devoir
Les coupes forestières industrielles menées au Québec sur des dizaines de milliers de kilomètres carrés ont sérieusement perturbé les habitats nécessaires à la survie du caribou forestier, constate une nouvelle étude scientifique internationale, qui conclut que 11 des 13 populations de la province sont aujourd’hui à « risque » de disparition. L’étude, publiée par l’éditeur MDPI et à laquelle des chercheurs québécois ont participé Pierre Drapeau et Mélanie Desrochers), a permis de comptabiliser les coupes forestières réalisées en forêt boréale en Ontario et au Québec entre 1976 et 2020. Elle fait ainsi état de coupes qui ont touché un peu plus de 82 000 km2 uniquement au Québec, principalement dans ce qui était auparavant constitué des plus vieilles forêts de la province. « La perte nette en forêt mature et âgée est assez importante, parce que la plupart du temps, la récolte se fait dans les forêts qui ont atteint une certaine maturité », explique Pierre Drapeau, professeur au Département des sciences biologiques de l’UQAM, expert des écosystèmes forestiers et coauteur de cette étude.
5 janvier 2024
Un article de La Presse (traduction du NY Times)
Le Canada se présente depuis longtemps comme le protecteur d’une de ses ressources naturelles vitales : la plus grande forêt boréale au monde, qui joue un rôle crucial dans la lutte contre les changements climatiques. Or, une étude basée sur un demi-siècle de données provenant du Québec et de l’Ontario – deux provinces parmi les plus actives en exploitation forestière – révèle que l’abattage des arbres a infligé à la forêt boréale de graves dégradations qu’il sera difficile d’inverser. [..] « C’est la première fois que nous avons un portrait aussi net pour les deux plus grandes provinces du Canada, affirme Christian Messier, professeur d’écologie forestière à l’UQAM, qui n’a pas participé à l’étude. Je pense que l’approche, la méthodologie, est l’aspect le plus novateur de cet article. » (Pierre Drapeau et Mélanie Desrochers ont participé à l'étude).
4 janvier 2024
Un entrevue à l'émission C'est encore mieux l'après-midi de Radio-Canada Québec
À la minute 16h14, entrevue de Pierre Drapeau sur les conclusions de l'étude parue dans le journal Land en décembre dernier.
4 janvier 2024
Un entrevue à l'émission Midi Info de Radio-Canada
Pierre Drapeau, professeur au Département des sciences biologiques de l’Université du Québec à Montréal, parle des conséquences des coupes forestières sur la biodiversité des forêts boréales suite à un article paru dans le NY Times.
4 janvier 2024
Un article à la une du NY Times
A study (with Pierre Drapeau, Mélanie Desrochers et al.) finds that logging has inflicted severe damage to the vast boreal forests in Ontario and Quebec, two of the country’s main commercial logging regions. A response by Christian Messier. Archived (and free) version of the NY Times article .
La forêt dans les médias
15 novembre 2024
Un article de Radio-Canada
Le conseil de bande Uashat mak Mani-utenam a déposé un projet d’aire protégée au ministère de l’Environnement du Québec pour sauvegarder l’habitat du caribou sur son territoire traditionnel, le Nitassinan. D’une superficie de plus de 16 000 km2, la proposition est plus de deux fois plus ambitieuse que ce que prévoyait auparavant la communauté.
15 novembre 2024
Un article de La Presse
Après des décennies de protectionnisme américain, le sud des États-Unis va bientôt supplanter le Canada au sommet de la production de bois d’œuvre. La capacité de production de cette région américaine devrait dépasser celle du Canada pour la première fois depuis 1970, selon l’agence Fastmarkets, de Londres, qui suit les prix des matières premières. Ce revirement montre à quel point ce secteur clé de l’économie canadienne a périclité sous le coup des tarifs américains et d’autres défis comme les incendies de forêt, les règles d’utilisation du sol et les infestations d’insectes.
15 novembre 2024
Un balado de Radio-Canada
« Il faut se préoccuper davantage du sort de l’industrie forestière », s’alarme Robert Beauregard, professeur titulaire à la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique de l’Université Laval. Une modernisation du régime forestier est prévue pour 2025 au Québec, mais en attendant, le décret d’urgence sur le caribou forestier, les surtaxes américaines sur le bois d'œuvre et les fermetures d’usines sèment l’inquiétude. L’industrie forestière est-elle condamnée à des jours sombres? Gérald Fillion pose la question à Robert Beauregard, qui défend un meilleur aménagement de la ressource forestière. Avec Gérald Fillion (animation), Robert Beauregard (invité), et Alexandra Viau (réalisation)
13 novembre 2024
Un article dans Le Journal de Montréal
Dans un contexte difficile pour la filière forestière, avec les nouveaux droits douaniers imposés par les États-Unis sur le bois d’œuvre canadien, Québec planche sur la refonte de l’industrie en élaborant une nouvelle stratégie. «Il y a des changements qui doivent être apportés. Il y a un contexte qui est très difficile pour la filière forestière, c'est certain», a affirmé la ministre des Ressources naturelles et des Forêts, Maïté Blanchette Vézina, mardi en entrevue au téléjournal de TVA Nouvelles.
13 novembre 2024
Un article dans La Presse
L’administration Trump pourrait empirer la crise aiguë que traverse l’industrie forestière du Québec, selon la ministre québécoise des Ressources naturelles et des Forêts. « Il est certain qu’en termes de ressources naturelles et de protectionnisme, on sait et on s’attend à ce qu’il y ait un resserrement », a indiqué la ministre Maïté Blanchette Vézina après s’être adressée mardi aux membres du Conseil des relations internationales de Montréal. [..] « L’industrie souffre aussi de la diminution de la superficie forestière qu’elle peut exploiter, à cause des incendies de forêt et de l’augmentation des aires protégées. » « Aussi, la menace du gouvernement fédéral d’imposer un décret d’urgence pour protéger l’habitat du caribou au Québec pèse sur l’industrie forestière. Le Conseil de l’industrie forestière du Québec estime que le décret fédéral pourrait priver l’économie québécoise de 6,5 milliards sur 10 ans. » « La menace de décret du fédéral est très, très, très dommageable pour les régions du Québec », a renchéri mardi Maïté Blanchette Vézina. »
11 novembre 2024
Un article dans The Conversation
Au Canada, la violence dans les relations amoureuses touche plus d’un tiers des adolescents, ce qui en fait un enjeu de santé publique majeur. Ce phénomène désigne l’ensemble des comportements exercés par une personne sur une autre dans le cadre d’une relation intime, susceptibles de causer des préjudices de nature psychologique, physique et sexuelle. Pour guider la mise en place de stratégies préventives visant à réduire la prévalence de la violence dans les relations amoureuses, il est essentiel d’identifier les facteurs qui augmentent les risques ou qui les réduisent (facteurs de protection). Certains de ces facteurs sont des caractéristiques individuelles (comme le genre), familiales (exposition à la violence familiale), sociales (fréquentation de pairs ayant des comportements antisociaux) et même géographiques (associées aux milieux de vie).
11 novembre 2024
Un article dans Le Devoir
Nos pompiers pourraient avoir un allié de taille pour combattre les incendies de forêt au Canada : un robot. Baptisé BurnBot, cet automate a été conçu pour contrôler la trajectoire des incendies en réalisant des brûlages contrôlés.
11 novembre 2024
Un reportage de Découverte (Radio-Canada)
Les bouleversements climatiques ont-ils une influence sur la fréquence des rafales dangereuses ou sur la brise de tous les jours? Nous en avons discuté avec deux scientifiques qui tentent de mieux comprendre cette variable évanescente, dont Philippe Gachon.
11 novembre 2024
Un article dans Le Devoir
Le gouvernement fédéral a eu besoin d’une année entière pour compter les arbres qu’il a plantés l’an dernier conformément à sa promesse d’en mettre en terre deux milliards en 10 ans. Son bilan de l’année 2023 passe sous silence le fait qu’il rate de nouveau sa cible de plantation. Quelque 46,6 millions d’arbres ont vu le jour sur environ 1600 sites à travers le pays lors de la troisième saison de plantation, confirme Ressources naturelles Canada. C’est moins que la modeste cible de 60 millions établie pour 2023 dans le plan initial, qui comptait déjà sur une spectaculaire accélération du rythme de plantation dans les prochaines années.
11 novembre 2024
Un article dans UdeM Nouvelles
La capitale de l’Azerbaïdjan, Bakou, sera l’hôte de la 29e Conférence des Parties à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (COP29), du 11 au 22 novembre, où des dirigeants de gouvernements, d’entreprises et de la société civile chercheront à accélérer les mesures visant à lutter contre la crise climatique. Nous nous sommes entretenus avec Timothée Poisot, professeur au Département de sciences biologiques de l'Université de Montréal et chercheur au Centre de la science de la biodiversité du Québec, afin qu’il nous brosse un tableau des enjeux de cette importante conférence internationale.
11 novembre 2024
Un reportage de Découverte (Radio-Canada)
Au Canada, les projets les plus ambitieux et les plus vastes de conservation du territoire sont en ce moment menés par les Autochtones. Une trentaine de projets d'aires protégées sont sur la table, dans un contexte où le pays devra plus que doubler son territoire protégé existant pour atteindre son objectif de 30 %. Ces projets s'appuient sur les gardiens du territoire, un rôle inspiré d'un concept innu qui consiste à prendre soin de ce qui nous entoure. Nous avons visité la réserve innue de Sheshatshiu, au Labrador, qui abrite l'un des premiers programmes de gardiens au pays, et l'un des plus aboutis.
8 novembre 2024
Un article de Radio-Canada
Le fait de porter toute l’attention sur la protection de 30 % des terres et des mers de la planète pourrait faire oublier l’importance de se soucier des zones qui ne sont pas protégées. [..] Le fait de ne focaliser uniquement que sur les 30 % pourrait s’avérer, en partie du moins, une fausse bonne idée. Constituer des aires protégées est probablement la partie la plus facile de toute la tâche qui nous incombe de protéger les écosystèmes de la planète. Soyons clairs : ce n’est pas que c’est facile, mais c’est peut-être moins compliqué. Plus facile, parce que mieux défini. Il y a une cible précise à atteindre, il y a un accord mondial qui donne la légitimité politique aux décideuses et décideurs d’agir, il y a des outils développés par les scientifiques pour le faire, et il y a la motivation de pouvoir montrer aux électeurs et au reste du monde qu’on a atteint nos cibles.
8 novembre 2024
Un article dans Le Nouvelliste
La Ville de Nicolet pousse le bouchon encore plus loin dans ses démarches visant à bloquer le prolongement de l’autoroute 30. Elle a en effet profité du dernier appel de projets du ministère de l’Environnement pour demander la création d’une aire protégée dans les boisés qui composent une partie de l’emprise appartenant au ministère des Transports qui traverse son territoire.
5 novembre 2024
Un article de La Presse
Dans un mémoire , l’Association des biologistes du Québec dénonce la violation des lois et règlements par le gouvernement et son inaction depuis au moins une trentaine d’années concernant le Caribou. L’Association des biologistes s’exprime ainsi sur des projets pilotes du gouvernement visant la protection des populations de caribous forestiers de Charlevoix et de caribous montagnards de la Gaspésie. Ces projets pilotes seront loin d’être suffisants, estime l’association.
5 novembre 2024
Un article de NewScientist
The world’s largest tree has been rigorously dated for the first time, confirming it is at least 16,000 years old. Named Pando, the tree is a quaking aspen (Populus tremuloides) with around 47,000 stems connected by a root system that sprawls about 43 hectares in Utah’s Fishlake National Forest. It has long been thought to be among the most ancient living things on Earth, but scientists didn’t know for certain how old it is.
4 novembre 2024
Un article de La Presse
La COP16 biodiversité s’est terminée samedi à Cali, échouant à obtenir un accord sur le financement de la feuille de route que l’humanité s’est fixée pour stopper la destruction de la nature d’ici 2030. Les négociations ont été suspendues au matin par la présidente colombienne du sommet des Nations unies quand Susana Muhamad a constaté avoir perdu le quorum des délégués, partis attraper leur avion après une nuit blanche en plénière. « C’est fini », a déclaré Susana Muhamad à l’AFP, depuis la tribune où elle se congratulait avec ses équipes. Malgré l’échec des négociations cruciales sur le financement et sur un mécanisme de suivi, censé assurer que les pays remplissent leurs engagements pris il y a deux ans à Montréal pour sauver la nature. La présidence colombienne se félicite en revanche d’avoir obtenu l’adoption de décisions dont elle avait fait sa priorité : un statut renforcé pour les peuples autochtones dans les COP biodiversité, un texte sur la reconnaissance des « afrodescendants », et la mise en œuvre d’un fonds multilatéral.
31 octobre 2024
Un article de Science Post
La découverte récente d’un nouveau type de bois par des scientifiques change notre compréhension des classifications botaniques traditionnelles. Nommé bois intermédiaire, il provient de deux espèces d’arbres : le tulipier de Virginie et le tulipier de Chine, du genre Liriodendron. Cette découverte met en lumière la complexité de la structure cellulaire du bois et suggère des implications potentiellement importantes pour la lutte contre le changement climatique grâce à ses propriétés uniques de séquestration du carbone.
28 octobre 2024
Un article du 24h
Le ramassage de feuilles mortes, auquel plusieurs Québécois s’adonnent à l’automne, est non seulement nuisible à l’environnement, mais pratiquement inutile. Voici pourquoi vous devriez laisser tomber le râteau cette année.
28 octobre 2024
Un article de La Presse
Plus d’une espèce d’arbres sur trois, indispensables à la vie sur Terre, est menacée d’extinction sur la planète, selon la première « Évaluation mondiale des arbres » publiée lundi lors de la COP16 biodiversité à Cali, en Colombie. Pour la première fois, l’état de conservation de la grande majorité des arbres du monde a été documenté sur la Liste rouge de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN). Celle-ci révèle qu’au moins 16 425 des 47 282 espèces d’arbres évaluées sont menacées d’extinction.
28 octobre 2024
Un article de Radio-Canada
Un nouveau projet pilote de plantation d’arbres dans le Plateau-Mont-Royal suscite des critiques en raison de l’élimination de places de stationnement dans un arrondissement déjà confronté à une pénurie de places de stationnement, ainsi qu’en raison de son coût.
28 octobre 2024
Un article de Radio-Canada
Des dizaines de kilomètres de chemins forestiers seront fermés par le ministère des Ressources naturelles et des Forêts au nord de Labrieville dans les prochaines années. En 2024, 27 kilomètres ont déjà été démantelés au nom de la restauration des habitats fauniques.
24 octobre 2024
Un texte d'opinion dans Le Devoir
La COP16 sur la biodiversité affichant comme fil conducteur le thème « Paix avec la nature », le ton est donné : les humains sont au coeur des transformations attendues. Ainsi, il sera crucial de souligner l’importance de la préservation de la biodiversité pour la santé humaine et la stabilité de nos écosystèmes. Au Québec, la protection du caribou des bois, une espèce emblématique en péril, incarne cette interconnexion entre la santé de la planète et celle des populations humaines.
24 octobre 2024
Un article de UdeM Nouvelles
Angèle St-Pierre et Hugo Larochelle donnent 1,25 M$ pour le développement de l’intelligence artificielle au profit de l’environnement. Un appui à la quête de solutions pour un avenir durable.
23 octobre 2024
Un article de Radio-Canada
La protection de l'habitat du caribou forestier pourrait substantiellement contribuer à l'atteinte des cibles d'aires protégées au Québec. À eux seuls, les sites prioritaires à son rétablissement représentent quelque 37 000 kilomètres carrés en territoire public. Une occasion à ne pas rater, selon la Société pour la nature et les parcs du Canada (SNAP Québec), qui réclame leur mise en réserve.
23 octobre 2024
Un article dans Mongabay
“As world leaders and scientific institutions from across the globe gather to discuss the biodiversity crisis at COP16 and climate change at COP29 this fall, it’s critical that they do not neglect the important work that is already being done by one of the world’s key stewards of nature – botanical gardens,” a new op-ed by the CEO of the NY Botanical Gardens argues.
21 octobre 2024
Un article dans UdeM Nouvelles
L’écologiste et professeur Jacques Brodeur livre un plaidoyer en faveur de la lutte biologique comme outil principal et essentiel de la gestion des espèces exotiques envahissantes. [..] «Il y a urgence d’agir», insiste Jacques Brodeur, professeur au Département de sciences biologiques de l’Université de Montréal et chercheur à l’Institut de recherche en biologie végétale. Dans un nouvel article , paru dans la revue One Earth sous forme de plaidoyer, l’écologiste et ses collègues font état des risques de l’action et de l’inaction dans la gestion des insectes envahissants.
18 octobre 2024
Un article du Sierra Club
The Garry oak ecosystem in western Canada is one of the country’s most endangered. Just 3 percent of the original ecosystem remains, yet it contains about one-fifth of the country’s at-risk plant species. It’s also a historically important food system for the Coast Salish people, who rely on these forests for starch farming. But years of fire suppression have allowed the forest canopies to sprawl so much that low-lying plants no longer have the space and sun to grow. When the tribes suggested felling some of the trees, people in nearby nontribal neighborhoods protested. “This is the problem of environmental education now,” said Jennifer Grenz, a Nlaka’pamux restoration ecologist at the University of British Columbia and the author of Medicine Wheel for the Planet, whose family comes from the Lytton and Bonaparte First Nations. Even though tribes maintained this landscape with fire for centuries, an othering of “nature” has trained people to think of human-managed landscapes as unnatural, she explained. “Indigenous practices shaped landscapes since time immemorial,” Grenz said. “All of these landscapes require human relationship.”
17 octobre 2024
Un article du Scientifique en chef du Québec
Tout incendie émet des gaz à effet de serre. Les énormes feux qui ont dévasté les forêts canadiennes cet été sont rapidement devenus, dans certains cercles, un prétexte pour remettre en doute la responsabilité humaine dans le réchauffement climatique, alléguant que ces incendies jouaient un rôle bien plus grand. Le Détecteur de rumeurs a comparé.
17 octobre 2024
Un article dans La Presse
La Ville de Montréal s’est entendue avec le Groupe Hypertec pour acquérir et protéger 11 hectares de milieux naturels situés dans le Technoparc, au nord de l’aéroport Montréal-Trudeau. Il en coûtera 30,6 millions à la Ville pour mettre la main sur des milieux naturels composés de marais, d’étangs et de forêts où vivent, en milieu urbain, des renards, des coyotes et même des castors. Plus de 222 espèces d’oiseaux ont également été répertoriées dans ce secteur très prisé des ornithologues.
16 octobre 2024
Un article du FRQ
Pendant plus d’un siècle, professeurs et étudiants de l’Université McGill ont scruté le ciel et noté les moindres variations de la météo à l’Observatoire météorologique de McGill, avant que le relais ne soit pris par une station automatique. Des millions de données ont ainsi été consignées à la main dans de grands cahiers entre 1863 et 1992. Si une partie de celles-ci avait déjà été transcrite, plusieurs, comme la vitesse des vents, la qualité de la neige pour la glisse ou la pression, ne l’avaient pas été. L’Observatoire de McGill est le plus vieux du Québec et le deuxième plus ancien au Canada. Pour pouvoir exploiter la richesse de ces données historiques, le professeur Frédéric Fabry, du Département des sciences atmosphériques et océaniques et de l’École d’environnement de l’Université McGill, a amorcé en 2018 un vaste projet de retranscription de ces données.
15 octobre 2024
Un article dans The Guardian
Natural sinks of forests and peat were key to Finland’s ambitious target to be carbon neutral by 2035. But now, the land has started emitting more greenhouse gases than it stores. For decades, the country’s forests and peatlands had reliably removed more carbon from the atmosphere than they released. But from about 2010, the amount the land absorbed started to decline, slowly at first, then rapidly. By 2018, Finland’s land sink – the phrase scientists use to describe something that absorbs more carbon than it releases – had vanished.
15 octobre 2024
Un article du Devoir
L’Union des municipalités du Québec (UMQ) demande au gouvernement fédéral de prévoir un soutien financier aux communautés qui seront touchées par le décret d’urgence sur le caribou forestier. L’organisation reconnaît par la même occasion la nécessité de protéger l’espèce menacée, dont l’habitat a été fortement dégradé par l’activité humaine, dont l’industrie forestière. L’organisation, qui représente près de 400 municipalités, reconnaît la nécessité de protéger le cervidé, puisque 11 des 13 populations présentes au Québec sont à risque d’extinction. « De nouvelles mesures de protection du caribou et de son habitat apparaissent inévitables au vu des études et obligations légales de votre gouvernement et de celles du gouvernement québécois », souligne ainsi l’UMQ dans sa lettre.
10 octobre 2024
Un article de The Energy Mix
Limiting global heating to 2°C could significantly reduce the risk of devastating wildfires in Canada, finds a new study in the journal Nature. But the study finds that exceeding that threshold may lead to more wildfires similar in scale to Canada’s record-breaking 2023 fire season, when nearly 150,000 square kilometres burned across the country—more than seven times the 1986–2022 average of 21,000 square kilometres.
8 octobre 2024
Un article du Halifax Examiner
Study shows Wabanaki-Acadian forests that are not harvested store and sequester the most carbon. This is the conclusion of a recent study published in Environmental Reviews, which looks at the capacity of Wabanaki-Acadian forests in the Maritime provinces to store carbon, and to sequester it – or pull carbon dioxide out of the atmosphere.
8 octobre 2024
Un article du Devoir
Des dizaines d’espèces d’oiseaux subissent un déclin « alarmant » de leurs populations en raison de la destruction de leurs habitats et des répercussions de la crise climatique, prévient un nouveau rapport scientifique publié mardi par le gouvernement fédéral. Les données contenues dans le document « L’état des populations d’oiseaux du Canada » donnent la mesure des menaces qui pèsent sur la diversité de la faune aviaire qu’on peut observer au pays. Pas moins de 168 espèces, soit 36 % des espèces d’oiseaux au Canada, ont subi des reculs au cours des dernières décennies. Un constat qualifié d’« alarmant » par les experts qui signent ce rapport produit par Oiseaux Canada et Environnement et Changement climatique Canada.
7 octobre 2024
Un reportage de Radio-Canada
Québec a dévoilé son Plan nature dont l'objectif est de mieux protéger la biodiversité : près d'un milliard de dollars investis. Le gouvernement a comme objectif la création de 3 nouveaux parcs nationaux : le parc Côte de Charlevoix dans la Malbaie, le parc des dunes de Tadoussac et le parc Nibiichi dans le Nord du Québec. Voir aussi cet article de Radio-Canada et ce texte dans La Presse .
1 octobre 2024
Un article de La Presse
Roger Beaudry a trouvé une souche complètement préservée, vieille de 3775 ans, sur sa terre à Saint-Pie, en Montérégie. Sa découverte pourrait permettre de réduire les gaz à effet de serre, selon une étude scientifique publiée jeudi dernier.
30 septembre 2024
Un article de Radio-Canada
Selon les échéanciers, le centre d'élevage de caribous du Parc national Jasper aurait dû être presque terminé. Il aurait dû être prêt à accueillir les femelles enceintes derrière ses clôtures, à l'abri des prédateurs, pour reformer les troupeaux du parc en perte de population, mais le feu qui a ravagé une partie du parc cet été a retardé l'avancement du projet.
30 septembre 2024
Un article de Radio-Canada
La tordeuse des bourgeons de l’épinette gagne du terrain dans Chaudière-Appalaches depuis son arrivée, en 2020. Bien qu’il y ait quelques foyers d’infestation un peu partout dans la région, c’est dans les forêts de la MRC de L’Islet que l’épidémie frappe fort.
30 septembre 2024
Un quiz de Radio-Canada
Avez-vous la ruse d’un renard? Pénétrez dans notre forêt de questions pour tester vos connaissances sur le renard roux!
27 septembre 2024
Un texte d'opinion dans La Presse
Au Québec, les effets des changements climatiques sont désormais tangibles. L’été dernier, les canicules et les inondations causées par les vestiges de l’ouragan Debby ont entraîné des coûts élevés, non seulement pour réparer les infrastructures, mais aussi pour gérer les sinistres. Les citoyens paient de plus en plus cher le retard accumulé en matière de végétalisation, notamment à travers des dépenses accrues pour la climatisation et les frais liés aux dommages causés par les inondations. Cette situation souligne l’urgence d’adopter des solutions efficaces et économiquement viables. La végétalisation se présente comme un levier essentiel pour atténuer ces problèmes : elle aide à réduire les îlots de chaleur, améliore la gestion des eaux pluviales, renforce la biodiversité et contribue à la santé publique.
Les infrastructures végétalisées offrent des solutions simples, efficaces et peu coûteuses pour bâtir des communautés résilientes.
27 septembre 2024
Un article de Radio-Canada
La forêt vierge du lac à Moïse est finalement protégée alors que Québec vient d'officialiser la mise en réserve d'un noyau de conservation d'une superficie de 384 km2, inaccessible à l'industrie forestière. Trois ans après l'annonce faite par le ministre de l'Environnement, Benoit Charette, le gouvernement provincial met finalement sous couvert le cœur du Ya’nienhonhndeh, nom donné au projet d'aire protégée conçu par la Nation huronne-wendat.
24 septembre 2024
Un communiqué de l'UQAT
L’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (UQAT) inaugure aujourd’hui, en présence de ses nombreux partenaires, son nouvel espace extérieur Tesabidan, lieu d’enseignement, de partage et de réconciliation au campus de l’UQAT à Val-d’Or. Situé directement dans le parc des Marais, cet espace inspirant vise à rendre visible et à reconnaître la place des Premiers Peuples au sein de l’Université et dans ses collectivités, dans une perspective de réconciliation entre les peuples, amorcée il y a de nombreuses années à l’UQAT. En inaugurant cet espace aujourd’hui, nous réalisons une action concrète en lien avec le Principe de reconnaissance territoriale de l’UQAT. En plus de rendre hommage à l’héritage autochtone au Pavillon des Premiers-Peuples du campus de Val-d’Or, ce lieu de rassemblement est un apport enrichissant pour l’ensemble de la communauté universitaire, mais également pour tous les partenaires du territoire désirant vivre une expérience pédagogique ou culturelle extérieure et différente », mentionne Mme Manon Champagne, vice-rectrice à l’enseignement et à la réussite.
24 septembre 2024
Un article dans Le Devoir
La superficie de forêts coupées tend à se rétrécir d’une année à l’autre au Québec, conséquence entre autres des feux de forêt et de la protection du caribou. Alors que le régime forestier québécois doit bientôt changer, des bûcherons du Lac-Saint-Jean rivalisent déjà d’ingéniosité pour « jardiner » la forêt boréale.
20 septembre 2024
Un article de Le Soleil
Près d’une vingtaine d’étudiants autochtones de l’Université Laval camperont en plein cœur de la forêt Montmorency du 20 au 22 septembre. L’objectif? «Se retrouver et se reconnaître.» Le Cercle des Premiers Peuples de l’Université Laval étend son mandat à l’extérieur des murs de l’établissement scolaire en invitant des étudiants autochtones à participer à une sortie en territoire forestier. Tannage de peau d’orignal, montage d’un campement et cercle de partage, «une panoplie d’activités» attendent les étudiants. Installés dans un campement monté pour l’occasion dans la forêt Montmorency, les participants sont invités à fraterniser entre eux. «C’est pour que les étudiants autochtones se retrouvent et se reconnaissent», explique M. Sioui, conseiller aux étudiants au Bureau des Premiers Peuples.
20 septembre 2024
Un article de La Presse
Le ministre Guilbeault a envoyé jeudi une lettre au ministre de l’Environnement, Benoit Charette et à la ministre des Ressources naturelles et des Forêts, Maïté Blanchette-Vézina. Dans sa missive, M. Guilbeault réitère que son gouvernement est prêt à mettre en œuvre « une approche de collaboration, incluant un financement fédéral », pour protéger le caribou. « Le gouvernement peut rendre disponible jusqu’à 77,8 millions de dollars de contributions pour le caribou boréal ; ce montant est actuellement réservé à cette fin, mais devra être réaffecté à d’autres programmes si aucune opportunité ne se matérialise au Québec dans un avenir rapproché », a écrit le ministre fédéral.
19 septembre 2024
Un article de Radio-Canada
L’appel à projets lancé en juin par Québec afin de mettre sur pied de nouvelles aires protégées en province suscite un vif intérêt en Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine. La Société pour la nature et les parcs (SNAP Québec) accompagne actuellement de nombreuses personnes et organisations qui planchent sur des propositions visant à protéger des portions du territoire. Alors qu’elle a quelque 200 initiatives dans son radar en province, l’organisation anticipe le dépôt d’au moins 20 projets sérieux en région.
19 septembre 2024
Un article dans le Journal de Québec
Selon les experts, contrairement à ce que certains chasseurs croient, il y aura des orignaux dans les forêts du Québec pour ceux qui tenteront leur chance de débusquer le roi des forêts cet automne. « Oui, il y a toujours des orignaux au Québec », de répondre le biologiste responsable du dossier de l’orignal au ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs, Laurent de Vrient.
19 septembre 2024
Un article dans le Journal de Québec
Au lieu de chercher des terrains pour le développement de ses projets, une agence immobilière a acheté une forêt pour y implanter des arbres, en Normandie, dans le nord de la France. La Petite Agence, implantée dans le Calvados, s’est engagée à planter un arbre dans ce terrain de deux hectares, acquis récemment, chaque fois qu’une vente de bien immobilier est conclue, selon ce qu’a rapporté Ouest-France lundi.
17 septembre 2024
Un article dans le National Observer
It was the hottest summer ever measured. Probably the hottest in 120,000 years. All those broken records, and the heat trajectory, they’re more than enough to chill your spine. But the response has been a different kind of chill — a resounding, ‘meh.’
16 septembre 2024
Un texte d'opinion dans Le Quotidien
POINT DE VUE / Nous avons éprouvé une vive déception en apprenant que le conseil de ville de Saguenay avait adopté à l’unanimité le 4 septembre dernier une résolution demandant au gouvernement du Canada de ne pas adopter son décret d’urgence pour la protection du caribou. Nous sommes nous aussi très inquiètes pour le sort et l’avenir des communautés de chez nous qui dépendent de la forêt pour vivre. Il ne faut surtout pas les abandonner à leur sort! Mais en rester à une opposition simpliste et stérile entre «protection du caribou» et «protection des emplois» ne nous mènera pas bien loin. Pas plus loin d’ailleurs que d’attendre une action conséquente de la part du gouvernement du Québec qui ne cesse de reporter sa stratégie caribou pourtant promise en 2016! Il faut plutôt prendre à bras-le-corps le problème dans son ensemble.
13 septembre 2024
Un éditorial dans Le Devoir
Le débat sur le sort à réserver au caribou forestier nous ramène ces jours-ci à des manichéismes stériles. Oui, des emplois sont en jeu. Oui, des hardes sont en péril. Mais le problème ne se résume pas à opposer les premiers aux secondes, n’en déplaise à ceux qui cherchent à simplifier un dossier qui croise des éléments aussi fondamentaux que l’avenir de notre forêt boréale, la résilience de notre industrie forestière et l’aménagement de notre territoire.
13 septembre 2024
Un article de Radio-Canada
En refusant de négocier une entente de protection de l'habitat du caribou forestier avec Ottawa, le gouvernement du Québec se priverait d'une somme pouvant atteindre 650 millions de dollars sur 5 ans en provenance du fédéral. Déplorant « une occasion ratée » et soulignant « l'urgence » d'agir, la Société pour la nature et les parcs du Canada (SNAP Québec) somme la province de se rasseoir à la table. La Coalition avenir Québec (CAQ) tient la ligne dure dans le dossier du caribou forestier.
13 septembre 2024
Un article dans Le Devoir
Une imposante mine d’or à ciel ouvert devrait être exploitée dans l’« habitat essentiel » de la harde de caribous de Val-d’Or, la plus menacée de tout le Québec. Même si le gouvernement Trudeau dit vouloir protéger cet habitat grâce à son décret d’urgence, il compte exclure la zone convoitée par la minière, a appris Le Devoir. L’entreprise ontarienne Probe Gold compte développer le projet minier Novador en Abitibi-Témiscamingue. La minière souhaite ainsi « répondre à une demande du marché mondial pour ce métal », présenté dans la description du projet comme « une valeur refuge, qui joue un rôle prépondérant dans la stabilité des marchés financiers, des rapports économiques entre les États et de leur stabilité politique ».
12 septembre 2024
Un article dans La Presse
La pollution à l’ozone réduit la croissance des forêts tropicales et ainsi la capacité de ces importants puits de carbone à absorber du CO2, pointe une étude publiée jeudi dans la revue Nature Geoscience.
10 septembre 2024
Un article dans Le Journal de Montréal
«Je suis convaincu que ça va être encore pire que ça. On l'a dit et ce n'est pas d'hier. Le décret n'a pas sa place. C'est l'industrie forestière qui va en souffrir. Il ne faut pas qu'il impose son décret. S'il n'a pas assez d'arguments, ça ne va pas bien!» s’exclame Richard Martel, député conservateur dans Chicoutimi–Le Fjord.
9 septembre 2024
Un article de Québec Science
Des géographes scrutent les profondeurs du lac Manicouagan et interrogent les Innus pour reconstruire l’histoire de ce territoire mythique.
9 septembre 2024
Un article de La Presse
Avec de « la bonne volonté », le déclin du caribou dans trois régions du Québec pourrait être évité, selon le chef du Bloc québécois, qui n’a toutefois pas expliqué comment, concrètement, la situation de l’espèce pourrait être améliorée. [..] « Vous comprenez bien que la seule affaire de pire qui peut arriver au caribou forestier qu’un gouvernement libéral, c’est un gouvernement conservateur », a indiqué le chef bloquiste en marge d’une conférence de presse sur un autre sujet, lundi matin à Ottawa.
9 septembre 2024
Un article de Radio-Canada
Le gouvernement fédéral anticipe que son décret d'urgence pour protéger le caribou forestier ferait perdre de 670 à 895 millions de dollars à l'économie du Québec, en 10 ans, a appris Radio-Canada. Selon nos informations, Ottawa calcule que 53 entreprises et 1400 travailleurs forestiers pourraient payer directement le prix d'un tel décret, qui toucherait également 28 communautés dépendantes de la forêt. Ces nouveaux chiffres sont d'autant plus importants qu'ils proviennent du gouvernement canadien, à l'origine du projet de décret d'urgence, et non du gouvernement du Québec, qui tente depuis des semaines d'alerter sur les risques d'une telle mesure.
9 septembre 2024
Un texte d'opinion dans Le Journal de Montréal
Incompétence, manque de leadership, procrastination: nous ne mâchons pas nos mots pour décrire l’action – ou plutôt l’inaction – du gouvernement du Québec dans le dossier de la protection du caribou et de l’aménagement durable des forêts. Dans les derniers mois, plutôt que de présenter sa stratégie caribou promise depuis 2016 et reportée un nombre incalculable de fois, le gouvernement du Québec a choisi de la renvoyer aux calendes grecques et de présenter uniquement deux projets pilotes, sans rien annoncer de substantiel pour protéger l’habitat des autres troupeaux.
9 septembre 2024
Un article dans Le Devoir
Un total de 19 lobbyistes ont actuellement un mandat actif auprès du gouvernement du Québec pour plaider la cause de l’industrie forestière face à d’éventuelles mesures de protection de l’habitat du caribou forestier, qui est de plus en plus menacé par les coupes qui rognent sur la forêt boréale, essentielle à sa survie. Selon les données disponibles au registre québécois, plusieurs entreprises et regroupements d’entreprises ont des lobbyistes dont les mandats sont liés au dossier du caribou forestier.
6 septembre 2024
Un article dans The Conversation
Un texte écrit par 4 chercheur.e.s, dont Guillaume Grosbois de l'UQAT - Dans les régions où les hivers sont froids et que la température demeure sous zéro, on peut voir une couche de glace s’installer sur les lacs pendant plusieurs mois. On pourrait croire qu’il ne se passe pas grand-chose sous la surface des lacs gelés en hiver. Mais c’est loin d’être le cas.
3 septembre 2024
Un article de Radio-Canada
L'industrie forestière se sent mise de côté dans le cadre du décret que souhaite imposer Ottawa afin de protéger trois populations de caribous. Les acteurs du milieu jugent être la cible de ce décret, alors que des exemptions ont été annoncées pour Hydro-Québec et l'industrie minière. Le président de Boisaco, Steeve St-Gelais, a l’impression que deux poids deux mesures sont appliqués dans l’élaboration de ce décret. Pour nous, c’est difficile de voir qu’il y a un souci accordé aux enjeux d’Hydro-Québec, ce qu’on comprend quand même, mais que par rapport à nos enjeux, il n’y a aucune attention. On dirait que Boisaco est le coupable idéal et que ce n’est pas grave de s’attaquer à l’économie de notre milieu et à tous les emplois qui pourraient être perdus, déplore Steeve St-Gelais.
3 septembre 2024
Un article de Radio-Canada
Un groupe de chercheurs de l’Université Acadia mène cet été une étude visant à comprendre l'impact des changements climatiques sur les populations de moustiques dans les Maritimes. Le public est invité à participer au projet en capturant ces petites bestioles grâce à deux stations de collecte installées au parc nature Mill Creek de Riverview et au parc national Kouchibouguac. Les visiteurs des parcs peuvent prendre l’un des flacons vides mis à leur disposition pour attraper un moustique et ensuite le déposer dans un bac de collecte. Ces spécimens seront étudiés par un groupe de biologistes mené par Laura Ferguson, professeure de biologie à l’Université Acadia, en Nouvelle-Écosse.
3 septembre 2024
Un article de Radio-Canada
La MRC du Témiscamingue demande au gouvernement fédéral de se retirer du dossier de la protection du caribou forestier. Les élus ont adopté une résolution en ce sens lors du conseil des maires cette semaine dans la foulée du décret d'urgence adopté par le gouvernement Trudeau.
3 septembre 2024
Un article dans Le Devoir
Le décret d’urgence fédéral sur la protection du caribou forestier pourrait être modifié pour aider des projets d’Hydro-Québec, a confirmé vendredi son auteur, le ministre Steven Guilbeault. « Il n’est pas question pour nous de pénaliser la transition vers l’économie verte. Ça va faire partie d’une conversation avec la société d’État », a déclaré le ministre canadien de l’Environnement en marge d’un point de presse à Trois-Rivières.
3 septembre 2024
Un article dans La Presse
Les incendies de forêt qui ont ravagé le Canada en 2023 se sont hissés en quatrième place dans la liste des plus grands émetteurs de gaz à effet de serre au monde, selon un article publié mercredi dans la revue scientifique Nature. C’est la Chine qui trône au sommet de cette liste, suivie des États-Unis et de l’Inde. Les brasiers ont émis pas moins de 640 millions de tonnes métriques de carbone dans l’atmosphère, soit plus que le Japon et la Russie, selon l’article.
3 septembre 2024
Un article dans La Presse
Dans un nouveau rapport, le gouvernement provincial affirme que tous les arbres tombés après la tempête de septembre 2022 se décomposent et libèrent du dioxyde de carbone dans l’atmosphère. Le rapport indique qu’environ 9,4 % (environ 24 300 hectares) de la superficie forestière de la province a été considérablement touché par la tempête, et qu’il faudra au moins 50 ans pour que les forêts retrouvent leur état d’avant Fiona.
30 août 2024
Un article dans Le Devoir
Premier dans les intentions de vote au pays, le chef conservateur, Pierre Poilievre, demande aux autres partis d’opposition à le joindre pour faire tomber le gouvernement Trudeau, mentionnant en français le décret d’urgence sur la protection du caribou comme une raison suffisante pour plonger le pays en élections. « [Le chef du Bloc québécois, Yves-François] Blanchet a dit qu’on ne peut pas attendre une autre année pour annuler le décret sur le caribou, et je suis d’accord. C’est pour ça qu’il faut défaire le gouvernement libéral pour que je puisse le faire maintenant », a justifié le chef de l’opposition officielle, jeudi.
30 août 2024
Un article dans La Presse
Le gouvernement fédéral envisage d’exempter les installations et les projets d’Hydro-Québec de son décret de protection du caribou forestier en vertu de la Loi sur les espèces en péril. « C’est fort probable », a confirmé vendredi à La Presse Canadienne Kaitlin Power, l’attachée de presse du ministre de l’Environnement et du Changement climatique, Steven Guilbeault, confirmant ainsi une information d’abord rapportée par Radio-Canada. Lors d’une conférence de presse à Trois-Rivières, en Mauricie, le ministre Guilbeault a assuré qu’« il n’est pas question » de pénaliser la transition énergétique et l’économie verte et que le gouvernement Trudeau « voit d’un très bon œil » des exemptions pour des projets comme ceux d’Hydro-Québec.
30 août 2024
Un article dans La Presse
Les forêts de l’Île-du-Prince-Édouard émettent désormais plus de carbone qu’elles n’en absorbent, une conséquence des dommages causés par la tempête post-tropicale Fiona, il y a près de deux ans. Dans un nouveau rapport, le gouvernement provincial affirme que tous les arbres tombés après la tempête de septembre 2022 se décomposent et libèrent du dioxyde de carbone dans l’atmosphère. Le rapport indique qu’environ 9,4 % (environ 24 300 hectares) de la superficie forestière de la province a été considérablement touché par la tempête, et qu’il faudra au moins 50 ans pour que les forêts retrouvent leur état d’avant Fiona. Matt Angus, expert de l’inventaire forestier de l’Île-du-Prince-Édouard, affirme que les projections indiquent que l’île pourrait redevenir un puits de carbone (où les arbres absorbent plus de dioxyde de carbone qu’ils n’en produisent) vers 2045.
30 août 2024
Un article dans CBC
Lightning could strike in Canada more often due to the effects of climate change — and amid concerns of drought, that could also mean more dry lightning and wildfires. Heat is a factor for lightning, but how could rising global temperatures influence the amount of lightning Alberta gets? Temperatures soared last year: experts say the average global temperature was 1.48 C warmer than the pre-industrial era.
28 août 2024
Un article dans La Presse
Les brasiers qui ont décimé la forêt boréale canadienne en 2023 ont produit plus d’émissions de gaz à effet de serre que l’exploitation des énergies fossiles de presque tous les pays du monde. Un constat qui pourrait affecter nos prévisions sur le réchauffement planétaire. Les incendies de forêt qui ont ravagé le Canada en 2023 se sont hissés en quatrième place dans la liste des plus grands émetteurs de gaz à effet de serre au monde, selon un article publié mercredi dans la revue scientifique Nature. C’est la Chine qui trône au sommet de cette liste, suivie des États-Unis et de l’Inde. Article dans Nature
28 août 2024
Un article dans Le Temps
A moins d’un mois de la votation fédérale, plus de 100 scientifiques font part de leur préoccupation sur l’état de la biodiversité en Suisse. Interview du chercheur Marco Moretti, qui a cosigné l’appel. Prise de position publique des 289 scientifiques sur la situation de la biodiversité en Suisse
27 août 2024
Un article dans Le Devoir
Des représentants de l’entreprise forestière Boisaco ont remis en question l’idée qu’un danger existentiel pèse sur le caribou forestier et le besoin de protéger son habitat essentiel, contredisant des représentants autochtones devant des élus à Ottawa lundi.
27 août 2024
Un article de Radio-Canada
La foudre pourrait frapper plus souvent au Canada en raison des effets du changement climatique. Cela pourrait également signifier plus d'incendies de forêt, disent des experts. Selon ces derniers, la température moyenne de la planète a augmenté de 1,48 degré Celsius l’année dernière par rapport à l'ère préindustrielle. D'après une étude publiée en 2014 dans la revue Science, le nombre de cas de foudre devrait augmenter d'environ 12 % pour chaque degré d'augmentation de la température moyenne mondiale.
26 août 2024
Un texte d'opinion paru dans La Presse
L’auteur Alain Branchaud, directeur de la SNAP-QC, réplique à la lettre « Un show de boucane verte1 », de l’Action boréale, publiée le 23 juillet. Dans une récente lettre d’opinion, l’Action boréale tire à boulets rouges sur les efforts actuels du Québec pour protéger son territoire et s’attaque de nouveau avec virulence à la SNAP Québec, une organisation que je dirige fièrement depuis bientôt neuf ans. L’Action boréale ne digère toujours pas notre réaction positive à la suite de l’atteinte par le Québec de l’objectif de protéger 17 % de son territoire en 2020.
19 août 2024
Un article dans Le Journal de Québec
Il n’y a pas que le Québec qui a été touché par la fumée des feux de forêt qui brûlent en Alberta puisque les particules fines ont aussi traversé l’océan Atlantique jusqu’à atteindre les côtes de la Bretagne, en France. Les habitants de Roscoff se sont levés sous un ciel jaune lundi matin en raison de cette fumée, a expliqué Météo Bretagne sur son compte X. «Le ciel est lumineux ce lundi, mais voilé par des cirrus et par des fumées issues des incendies qui sévissent au Canada», est-il précisé.
13 août 2024
Un article dans Le Devoir
Malgré le refus du gouvernement Legault de reconnaître l’existence du loup de l’Est, le gouvernement Trudeau confirme au Devoir son intention de protéger cette espèce, qui vient d’être classée officiellement comme « menacée » en vertu de la Loi fédérale sur les espèces en péril. Il s’agit du même statut que le caribou forestier, qui est au coeur d’un affrontement politique.
13 août 2024
Un article dans Le Devoir
Le gouvernement fédéral pourrait exiger des modifications au mégaprojet éolien Des Neiges afin de protéger l’habitat essentiel du caribou de Charlevoix, dans le contexte du décret d’urgence qu’Ottawa imposera au Québec pour éviter l’extinction de cette population de cervidés isolée et forcée à la captivité.
12 août 2024
Un article dans La Presse
Pourquoi n’entendons-nous plus parler des pluies acides ? Il y a 20 ou 30 ans, ces pluies menaçaient nos lacs et rivières. Ce n’est plus le cas aujourd’hui ? – Yves Poirier
On en parle moins parce que la situation s’est beaucoup améliorée. Mais les effets des pluies acides se font toujours sentir. « Dans les années 1980, on entendait parler du dépérissement des érablières », explique Louis Duchesne, ingénieur forestier au ministère provincial des Ressources naturelles et des Forêts, qui a publié l’automne dernier un résumé des progrès de la lutte contre les pluies acides.
12 août 2024
Un article de Radio-Canada
La déforestation dans la forêt amazonienne du Brésil a ralenti de près de moitié par rapport à l’année dernière, selon des données satellitaires gouvernementales publiées mercredi. Il s’agit de la plus forte réduction depuis 2016, lorsque les autorités ont commencé à utiliser la méthode de mesure actuelle.Afin de se préparer à l’augmentation prévue des feux de forêt dans les prochaines années, le gouvernement ontarien propose d’améliorer les efforts de prévention et de lutte contre ces incendies. Dans un avis public sur le Registre environnemental de l’Ontario, le gouvernement indique qu’il envisage des modifications à la Loi sur la prévention des incendies de forêt et au programme de lutte contre les feux de végétation.
12 août 2024
Un article dans Le Devoir
La déforestation dans la forêt amazonienne du Brésil a ralenti de près de moitié par rapport à l’année dernière, selon des données satellitaires gouvernementales publiées mercredi. Il s’agit de la plus forte réduction depuis 2016, lorsque les autorités ont commencé à utiliser la méthode de mesure actuelle.
12 août 2024
Un article dans La Presse
La récolte de ces arbres victimes de l’agrile du frêne, « un insecte exotique envahissant et extrêmement destructeur », occasionnera la fermeture temporaire de différents sentiers, indique le communiqué de l’organisme. « Seuls les frênes morts et à risque de chute situés dans les secteurs achalandés seront prélevés », précise la SEPAQ, ajoutant que les travaux seront menés de manière à minimiser l’impact sur le milieu naturel et préserver l’habitat des espèces fauniques environnantes.
8 août 2024
Très bientôt, tu pourras profiter d'un nouvel endroit boisé pour tes randonnéesou pique-niquer avec tes personnes préférées à Montréal. En effet, une nouvelle petite forêt, comprenant pas moins de 500 000 arbres, fera compétition à tes balades dans les autres joyaux verts de la métropole, dont le mont Royal, car elle sera aménagée au sein de la ville d'ici la fin de l'année 2024. Ce projet provient directement de la population montréalaise, après avoir été sélectionné à la suite d'un vote en ligne ayant eu lieu en 2023. Parmi les 17 000 personnes ayant participé à ce sondage, c'est plus du tiers d'entre elles qui ont soutenu cette initiative, soit 7 261 citoyen.ne.s. Cette microforêt a pour objectif d'augmenter les îlots de fraîcheur dans un « secteur très minéralisé » de la ville, tout en réduisant l'impact des changements climatiques qui sont de plus en plus préoccupants.
8 août 2024
Un article de Radio-Canada
Un feu de forêt dans le nord de l'Okanagan, le dernier en date désigné comme feu d’importance par BC Wildfire, a contraint des dizaines de personnes à évacuer leur domicile mardi après-midi. La superficie du feu de Hullcar Mountain, près de Vernon, a presque doublé au cours des dernières 24 heures, passant de 370 hectares mardi après-midi à 670 hectares mercredi matin. Mardi soir, le District régional de Columbia Shuswap (CSRD) a lancé un ordre d'évacuation pour 17 propriétés situées du côté est de la route Salmon River et du côté ouest de la route Deep Creek.
7 août 2024
Un dossier de La Presse
Des citoyens de Chertsey, dans Lanaudière, craignent qu’un projet de coupes forestières entraîne l’inondation de leurs terrains et de plusieurs infrastructures de la ville. Avec l’appui de la mairesse, ils demandent des études avant que l’abattage commence, tandis qu’un organisme local milite pour la protection d’un vaste corridor dans la région. Autre article dans le dossier : À la défense de la forêt
7 août 2024
Un article de Radio-Canada
Une odeur de fumée plane sur certaines villes de l'Abitibi-Témiscamingue, mercredi. Ce phénomène est principalement causé par les feux de forêts de l’Ontario, de l’Ouest canadien et possiblement de la Baie-James. Certains incendies forestiers sont même situés près de la région, à Cochrane et Kirkland Lake, mais ils sont maîtrisés, selon la Société de protection des forêts contre le feu (SOPFEU).
7 août 2024
Un article de La Presse
Le gouvernement fédéral prolonge la période de consultation concernant le décret qu’il compte imposer à Québec afin de forcer la province à protéger les caribous dans trois zones de répartition : Val-d’Or, Charlevoix ainsi que Pipmuacan, au Saguenay–Lac-Saint-Jean. Le ministre de l’Environnement et du Changement climatique, Steven Guilbeault, a annoncé mardi une prolongation de quatre semaines à cette consultation ayant débuté le 19 juin. Le ministre fédéral a indiqué dans un communiqué que la décision faisait suite à la demande « de plusieurs communautés autochtones du Québec et parties prenantes ». Il a ajouté que la prolongation offrirait également « une occasion supplémentaire au gouvernement du Québec de présenter une stratégie globale pour protéger le caribou boréal ».
5 août 2024
Un article de Radio-Canada
Derrière le joli minois des jeunes caribous nés en captivité se cache une série de problèmes pour lesquels le gouvernement du Québec n'a toujours aucune réponse. L'enclos de Charlevoix devra être agrandi, les caribous de la Gaspésie pourraient demeurer en captivité plus longtemps que prévu et les solutions se font encore attendre pour venir en aide à la famélique population de Val-d'Or.
1 août 2024
Un article de Radio-Canada
La suie et les cendres des feux de forêt mettent en péril les glaciers de l'Alberta parce qu’elles les assombrissent, ce qui fait absorber aux glaciers davantage de chaleur solaire et accélère leur fonte. C’est du moins l’observation faite par des scientifiques, dont John Pomeroy, hydrologue à l'Université de la Saskatchewan. Une semaine avant les incendies dans la région de Jasper, l'hydrologue effectuait des mesures sur le glacier Athabasca, situé à une centaine de kilomètres au sud de cette municipalité. Son équipe a constaté que le glacier avait déjà fondu d'environ 3 mètres d'épaisseur depuis septembre dernier. C'est beaucoup pour une période essentiellement hivernale. Ce que John Pomeroy a observé sur le glacier n'est pas le paysage enneigé d'un blanc éclatant auquel on l'associe souvent, mais plutôt une surface crasseuse et assombrie. Il pense probable que le glacier ait été assombri par les cendres et la suie provenant des feux de forêt. Selon lui, le glacier fond plus rapidement parce que les surfaces sombres absorbent davantage de rayonnement solaire qu'une surface claire et blanche.
30 juillet 2024
Un texte d'opinion paru dans Le Devoir
Texte de Pier-Olivier Boudreault (SNAP Québec) - Nous sommes en ce moment au tiers d’un sprint qui devrait, ultimement, on l’espère, nous amener à protéger 30 % du territoire québécois. En effet, depuis le début du mois de juin et jusqu’en octobre, le gouvernement du Québec appelle la population à soumettre des candidatures de territoires à protéger via un processus d’appel à projets. Les Premières Nations mettent également la main à la pâte pour la préservation des milieux naturels et de la culture autochtone, qui sont interreliés. Cette course pour la protection du territoire, c’est une course à relais qui demande la participation et la collaboration de nombreux acteurs. Une fois les propositions d’aires protégées déposées, le gouvernement et les Premières Nations devront concerter tous les acteurs concernés par la conservation : les usagers de la forêt, l’industrie, les municipalités et les groupes citoyens.
29 juillet 2024
Un article dans La Presse
Le ministère des Ressources naturelles et des Forêts (MRNF) a convié vendredi les médias à un breffage technique « visant à expliquer la méthode de calculs utilisée pour parvenir à la perte d’au moins 2000 emplois » au cours duquel il n’a pas dévoilé les formules mathématiques utilisées.
29 juillet 2024
Un article de Radio-Canada
Plus de la moitié des 2000 pertes d'emplois estimées par Québec en raison du décret fédéral sur le caribou toucheraient les compagnies forestières qui œuvrent dans un secteur situé à cheval entre la Côte-Nord et le Saguenay–Lac-Saint-Jean. La province a indiqué récemment qu'elle estime qu'il y aurait une perte d'un minimum de 2000 emplois lorsqu'Ottawa mettra en œuvre un éventuel décret d'urgence pour protéger le caribou et vendredi, des fonctionnaires du gouvernement provincial ont donné quelques précisions sur la nature des emplois qui seraient perdus.
29 juillet 2024
Un article d'opinion dans La Presse
Effectivement, la protection de massifs de forêt mature ou ancienne considérés essentiels à la persistance de trois hardes de caribous par les experts du fédéral interdirait la construction de nouveaux corridors de transport d’énergie, de même que l’activité forestière et divers chantiers dont le développement n’a pas encore été approuvé, ou encore les routes d’accès à d’autres chantiers déjà approuvés.
29 juillet 2024
Une entrevue à l'émission de radio Le midi
Dans une lettre envoyée au ministre fédéral de l'Environnement mercredi, Québec s'insurgeait contre la volonté d'Ottawa d'adopter un décret d'urgence pour protéger le caribou forestier au Québec. La chicane entre les deux paliers de gouvernements dure depuis des mois et semble s'envenimer. Écoutez Pier-Olivier Boudreault, biologiste et directeur de la conservation à la Société pour la nature et les parcs, faire le point dans ce dossier..
25 juillet 2024
Un article de La Presse
Le premier ministre Justin Trudeau a annoncé sur les réseaux sociaux qu’Ottawa avait approuvé la demande d’aide fédérale de l’Alberta après qu’un incendie de forêt rapide a frappé le parc national Jasper et sa municipalité, mercredi soir. « On a approuvé la demande d’aide fédérale de l’Alberta. On va déployer des ressources des (Forces armées canadiennes), du soutien à l’évacuation et d’autres ressources d’urgence et on va coordonner les ressources de lutte contre les feux et de transport aérien », a pour sa part écrit le premier ministre Trudeau sur le réseau social. L’un des deux incendies violents qui menacent Jasper, en Alberta, a ravagé la ville mercredi soir et a commencé à brûler des bâtiments.
24 juillet 2024
Un article de La Presse
Deux jours après l’évacuation de Jasper, les incendies de forêt au sud et au nord de la ville progressaient toujours, mercredi. Plusieurs autres secteurs sont d’ailleurs sur le qui-vive. À Canmore, non loin de Calgary, la fumée est omniprésente et les résidants sont « aux aguets » et prêts à évacuer, affirme un Québécois sur place.
24 juillet 2024
Un article de Radio-Canada
Le gouvernement Legault livre une charge à fond de train contre le ministre fédéral de l'Environnement, Steven Guilbeault. Québec accuse Ottawa de plonger 2000 familles « dans la précarité » si les décrets d'urgence pour protéger les hardes de Val-d'Or, de Charlevoix et du Pipmuacan sont adoptés. Les ministres de l'Environnement du Québec, Benoit Charette, et des Forêts, Maïté Blanchette Vézina, signent une lettre conjointe adressée à M. Guilbeault.
23 juillet 2024
Un segment audio de Radio-Canada
Le Québec compte 17 % de son territoire protégé, en majorité dans le nord de la province. Pour atteindre sa cible de protection du territoire de 30 % d’ici 2030, le gouvernement doit trouver une solution afin de prioriser la protection du sud de la province, des terres privées en grande partie. Entre en scène ici une option intéressante pour réussir à atteindre son objectif : les territoires de conservation volontaire. Les propriétaires terriens ou les municipalités peuvent ainsi décider de déléguer leur territoire à un organisme pour s’occuper de sa préservation. Et ce faisant, le don est réalisé à perpétuité en vertu de la loi. Même si le Québec compte déjà 75 000 hectares conservés de cette façon, soit une fois et demie la taille de l’île de Montréal, la province pourrait viser plus haut en allégeant le fardeau fiscal de ces organismes de conservation. Pour les personnes intéressées, il est possible de consulter le répertoire pour connaître l’emplacement de ces sites à l'adresse rmnat.org.
23 juillet 2024
Un texte d'opinion dans La Presse
Henri Jacob et Richard Desjardins, président et vice-président de l'Action boréale - Au-delà de Mont-Laurier commence notre grande forêt publique. L’immense boréale où « le moindre espace est un royaume », comme l’écrit le poète Michel X. Côté. Mais elle est sous l’emprise de l’industrie forestière depuis toujours, depuis que le gouvernement y trouvait ses seuls et uniques revenus, versés sous forme de minuscules redevances.
22 juillet 2024
Une vidéo de Radio-Canada
Les projets pilotes présentés par le gouvernement du Québec pour protéger l'habitat des caribous de Charlevoix et de la Gaspésie manquent de clarté, selon le forestier en chef, si bien qu'il n'est pas en mesure d'en évaluer les impacts sur l'industrie forestière et de fournir l'information « à toutes les parties intéressées ». Le Bureau du forestier en chef a dévoilé cette semaine les impacts attendus des décrets d'urgence du gouvernement fédéral sur les volumes de bois que peuvent récolter les compagnies forestières. Selon ses calculs, environ 4 % de la possibilité forestière annuelle, soit 1,4 million de mètres cubes de bois par année, seraient retirés de l'assiette de l'industrie pour protéger les caribous de Val-d'Or, de Charlevoix et du Pipmuacan.
17 juillet 2024
Un article de La Presse
L’impact sur l’industrie forestière du décret d’urgence que prépare Ottawa pour protéger trois hardes de caribous au Québec s’annonce moins important que ce qu’anticipait le gouvernement Legault, calcule le Forestier en chef du Québec, qui se dit en revanche incapable d’évaluer l’impact des mesures prévues par le gouvernement québécois. L’interdiction des coupes forestières dans les zones de protection à l’étude priverait l’industrie de près de 1,4 million de mètres cubes de bois en terres publiques sur les 34,3 millions qui lui sont rendus disponibles chaque année. « Au niveau provincial, c’est seulement une baisse de 4,1 % », a résumé le Forestier en chef, Louis Pelletier, dans une présentation mardi. Son calcul représente le pire des scénarios, a-t-il indiqué, expliquant que l’impact a été calculé en fonction d’une interdiction totale des activités forestières sur l’ensemble des « zones provisoires » incluses dans le projet de décret fédéral annoncé en juin et qui fait présentement l’objet de consultations. « Si [les critères] changent, s’il y a de l’activité forestière permise, si les contours changent, ce ne sera pas le même résultat », a indiqué M. Pelletier.
17 juillet 2024
Un article dans Le Devoir
Les experts du ministère de l’Environnement du Québec ont recommandé l’an dernier l’ajout de trois aires protégées pour préserver des habitats importants pour le caribou forestier, a appris Le Devoir, mais le gouvernement Legault ne les a toujours pas mises en oeuvre. Ces territoires pourraient pourtant être préservés sans nuire aux intérêts de l’industrie forestière.
15 juillet 2024
Un article de La Presse
Autrefois abondantes, une dizaine d’essences d’arbres indigènes du Québec sont aujourd’hui en voie d’extinction. Que faire pour préserver ce patrimoine forestier ? Plantez ces majestueux feuillus sur votre propriété, même en pleine ville, répond le géographe-botaniste Charles Lussier.
15 juillet 2024
Une viédo de Radio-Canada
Une première au Québec : un nouveau système robotisé assurera la mise en terre de 150 000 arbres cet été dans la MRC d’Abitibi.
15 juillet 2024
Une vidéo de Radio-Canada
Une première au Québec : un nouveau système robotisé assurera la mise en terre de 150 000 arbres cet été dans la MRC d’Abitibi.
15 juillet 2024
Un article de la revue GEO
En Australie, des chercheurs se sont lancés dans la création d’une "banque de graines" afin de protéger des espèces d'arbres très anciens, dont certains sont issus de lignées datant du supercontinent du Gondwana. Les arbres obtenus devraient être plantés d'ici cinq ans.
10 juillet 2024
Un article de Radio-Canada
Les chefs des communautés de Mashteuiatsh et d'Essipit condamnent des propos tenus par la ministre responsable du Saguenay-Lac-Saint-Jean, Andrée Laforest, dans le dossier du caribou forestier. Dans une lettre adressée à la ministre et datée du 5 juillet, Gilbert Dominique et Martin Dufour soutiennent qu'elle a ignoré les conclusions de la Cour supérieure dans son jugement qui ordonne que les Innus soient consultés dans l'élaboration de la stratégie de protection de l'animal.
8 juillet 2024
Un article de Radio-Canada
Outre la qualité de l'air, les feux de forêt ont également des incidences multiples sur les lacs. C'est ce que soutiennent des chercheurs de l'Université de Montréal un an après le début des incendies qui ont ravagé des portions de l'Abitibi-Témiscamingue et du Nord-du-Québec.
4 juillet 2024
Un article dans le Nord-Côtier
Les feux de forêt dans les secteurs au Nord de Sept-Îles et de Port-Cartier sont maîtrisés, mais il reste encore bien du travail à faire pour la SOPFEU. Le Journal a pu voir l’étendue des dommages, mais aussi ce qui est réalisé lors d’un tour en hélicoptère pour les médias le 3 juillet. La tordeuse des bourgeons de l’épinette a fait des ravages avec les arbres tombés, en plus de la foudre. La complexité des sites touchés par les incendies de forêt au Nord de Sept-Îles et de Port-Cartier, c’est qu’ils ne sont accessibles que par la voie des airs. La topographie apporte aussi son lot de défis, que ce soit pour les équipes au sol que pour les hélicoptères. Les pompiers forestiers ont dû construire plusieurs héliports.
4 juillet 2024
Un article sur Noovo
La Société de protection des forêts contre le feu (SOPFEU) dit avoir combattu près de 30% moins d’incendies qu’à l’habitude au mois de juin sur les dix dernières années, sur la Côte-Nord. Toutefois, des indices d’inflammabilité varient d’«élevé» à «extrême». Au total, 69 incendies ont touché 15 730 hectares de forêt, alors que la moyenne se situe à 101 feux. La foudre a pourtant été bien présente dans la région et a été responsable de 57% des feux de forêt dans le dernier mois, soit 14% plus qu’à la normale.
4 juillet 2024
Un article dans Le Monde
Les premiers résultats d’un recensement exhaustif des espèces du pourtour méditerranéen ont révélé la présence de populations de requins anges, une espèce de poisson en danger critique d’extinction.
4 juillet 2024
Un article dans Le Charlevoisien
Suite à la tenue des Tables de réflexion sur l’avenir de la forêt, Québec annonce la refonte du régime forestier que le milieu réclamait. L’adaptation aux changements climatiques est une clé de voûte, de même que l’implication des communautés dans la gestion de la ressource. La ministre des Ressources naturelles et des Forêts Maïté Blanchette Vézina a dévoilé vendredi le rapport synthèse de la démarche de consultation sur l’avenir de la forêt menée entre février et avril. Elle confirme la modernisation d’un régime que plusieurs jugeaient obsolète dans un contexte de changements climatiques.
3 juillet 2024
Un article dans Le Quotidien
Dans le cadre de son décret pour la protection du caribou forestier, le gouvernement fédéral compte soustraire 1,6 million d’hectares à l’industrie forestière, dont un million d’hectares dans le secteur Pipmuacan. Cette annonce représente une catastrophe pour Boisaco, alors que 70 % du volume de bois que l’entreprise devait récolter cette année se trouve dans les zones visées par l’interdiction de récolte.
3 juillet 2024
Un article de Radio-Canada
La Cour supérieure donne raison aux communautés autochtones de Mashteuiatsh et d’Essipit et exige que le gouvernement du Québec entreprenne des consultations distinctes avec elles d’ici le 30 septembre concernant la protection du caribou forestier.
3 juillet 2024
Un article dans Le Quotidien
Le décret projeté par le ministre fédéral de l’Environnement et du Changement climatique Steven Guilbeault pour la protection de la harde de caribous Pipmuacan aura des conséquences économiques majeures si Ottawa décide d’interdire les opérations forestières dans l’aire de répartition visée par cette mesure d’urgence. Les limites de l’aire ciblée ont été élargies sur la nouvelle carte utilisée par le gouvernement fédéral.
1 juillet 2024
Un article dans Mongabay
- A new study reveals that more than 40% of land across nine Amazonian countries is under some form of conservation management, significantly higher than the 28% reported in official records.
- The research highlights the crucial role of Indigenous peoples and local communities in conservation, with Indigenous territories covering 16% of the total land area of the nine Amazonian countries and community-managed conservation areas adding another 3.5%.
- Despite these findings, the Amazon still faces serious threats from deforestation, fire and climate change, leading some experts to question whether the global “30×30” conservation target is adequate.
- The study’s authors propose a new inventory approach to conservation planning, emphasizing the need to understand existing conservation efforts and governance structures before creating new protected areas or allocating resources.
28 juin 2024
Un article dans Le Devoir
Pour s’adapter aux changements climatiques, l’industrie forestière doit en « faire plus avec moins », selon la ministre Maïté Blanchette Vézina, qui s’engage à travailler dès cet été sur une réforme du régime forestier québécois. En entrevue avec Le Devoir jeudi, l’élue du gouvernement Legault chargée des Ressources naturelles et des Forêts a annoncé ses intentions de déposer « rapidement » un projet de loi pour moderniser la Loi sur l’aménagement durable du territoire forestier. Depuis 2013, celle-ci régit l’usage des récoltes et le partage des terres boisées au Québec. « On veut avoir une forêt qui demeure résiliente face aux changements climatiques, qu’elle puisse demeurer résiliente pour les générations actuelles, mais pour les générations futures aussi », a déclaré Mme Blanchette Vézina, dont l’idée de légiférer a germé au terme des Tables de réflexion sur l’avenir de la forêt, plus tôt cette année.
26 juin 2024
Un article dans La Presse
Le ministre fédéral de l’Environnement, Steven Guilbeault, n’exclut pas de protéger d’autres hardes de caribous au Québec en plus des trois qui font l’objet d’un décret d’urgence depuis la semaine dernière. La Cour supérieure a récemment ordonné au gouvernement du Québec de mener un processus de consultation distinct des Premières Nations innues d’Essipit et de Pekuakamiulnuatsh qui s’inquiètent de la disparition du caribou forestier sur leurs territoires respectifs.
26 juin 2024
Un article dans La Presse
Des Premières Nations se réjouissent de la décision de la Cour supérieure qui ordonne au gouvernement du Québec de mettre en place, d’ici le 30 septembre 2024, un processus distinct de consultation avec elles, afin de protéger le caribou forestier et montagnard. Le gouvernement du Québec a « manqué à l’honneur de la Couronne », il y a « une urgence d’agir » et il aurait « dû lancer un processus de consultation il y a déjà fort longtemps », peut-on lire dans le jugement de la Cour supérieure. La décision rendue le 21 juin dernier par la juge Marie Cossette constitue la réponse du tribunal à un recours entrepris en février 2022 par les Conseils d’Essipit et de Mashteuiatsh selon lequel Québec avait manqué à son obligation constitutionnelle de les consulter en lien avec l’élaboration d’une stratégie de protection du caribou.
25 juin 2024
Un texte d'opinion dans La Presse
Les caribous forestiers, tout comme les travailleurs et travailleuses de l’industrie forestière, n’ont rien à faire des chicanes Québec-Ottawa. Dans le milieu syndical, on a l’habitude de dire que les solutions doivent être négociées. C’est la seule porte de sortie, à la fois pour préserver le caribou forestier et pour assurer un vrai avenir à une industrie forestière digne du XXIe siècle. Nous ne sommes pas plus à l’aise avec un décret fédéral qu’avec l’inaction du Québec dans le dossier. Pendant qu’on se chicane sur les compétences, notre industrie est en train de ralentir et plusieurs centaines de travailleurs entament une période de chômage forcé.
25 juin 2024
Un texte d'opinion dans le Devoir
Un texte d'Eric Alvarez - Lorsqu’il est question du caribou forestier, un point récurrent se résume à « c’est la faute de l’industrie forestière ». Cette vision m’apparaît plutôt myope face à l’histoire du caribou forestier au cours du dernier siècle et demi. Je vous présente tout d’abord la citation suivante tirée du livre Histoire de la chasse au Québec (Paul-Louis Martin, 1980, Boréal Express) en page 69. « L’absence des grands cervidés de la zone habitée était déjà un fait acquis sous le Régime français alors que...
25 juin 2024
Un article et une vidéo de Radio-Canada
Le reboisement à l’aide de drones permettrait d’accélérer la remise en production de vastes étendues de forêt boréale ravagées par les feux de forêt historiques de l’été dernier, selon des acteurs de l’industrie, tout en facilitant l’accès à des sites accidentés et dangereux. Chantiers Chibougamau, en particulier, estime que les drones devront faire partie du coffre à outils des entreprises forestières afin de faciliter le reboisement. L’entreprise est parmi les partenaires du projet pilote mené au nord de Chibougamau, dans la réserve faunique Assinica, où des capsules contenant des semences d’épinettes noires et de pins gris ont récemment été lancées par des drones sur un territoire de 100 hectares d’aire protégée, soit 1 km2, en un peu plus de trois jours. Au total, 150 000 arbres devraient y croître dans les prochaines années.
25 juin 2024
Un article de La Presse
Nouveau rebondissement dans la saga judiciaire du boisé des Hirondelles. La Cour d’appel annule une décision condamnant Saint-Bruno-de-Montarville à verser une indemnité pour expropriation déguisée au sénateur Paul Massicotte. Un tribunal devra maintenant décider si le boisé a une « valeur écologique importante » pour justifier ou non le versement d’une indemnité.
25 juin 2024
Un article de Radio-Canada
Le gouvernement du Québec lance un appel à projets auprès de la population afin de créer des aires protégées sur des terres publiques. Avec cet appel à projets, le gouvernement souhaite connaître les priorités locales, régionales et autochtones en matière de conservation des milieux naturels, peut-on lire dans un communiqué publié mercredi matin. La Société pour la nature et les parcs (SNAP Québec) a reçu une aide financière de 916 700 $ afin de favoriser la participation du public à cet exercice. À ma connaissance, c'est la première fois qu'un gouvernement invite la société civile et les citoyens à participer à la protection de notre territoire public, a indiqué le directeur général de SNAP Québec Alain Branchaud.
19 juin 2024
Un article de Radio-Canada
Le gouvernement Trudeau souscrit à la recommandation de son ministre de l'Environnement, Steven Guilbeault, et entame le processus de consultation qui mènera à l'adoption d'un décret d'urgence pour imposer des restrictions dans l'habitat du caribou forestier au Québec. L'industrie forestière en subira vraisemblablement des conséquences.C'est une démarche irresponsable qui ne prend pas en compte la réalité des régions et qui va mettre à mal des régions dont la foresterie est la principale activité économique. Une citation deBenoit Charette, ministre de l'Environnement du Québec
19 juin 2024
Un article dans Le Devoir
Malgré les critiques virulentes du gouvernement Legault, le fédéral va de l’avant avec son projet d’imposer un « décret d’urgence » afin de protéger l’habitat essentiel de trois des treize populations de caribous forestiers du Québec.
« Nous avons misé sur une approche collaborative, attendu le dépôt d’une stratégie complète de la part du Québec et elle fut reportée à maintes reprises. En l’absence de stratégie en place, et face à la menace imminente qui pèse sur ces populations, nous avons une responsabilité d’agir pour assurer le rétablissement et la pérennité du caribou », a fait valoir le ministre canadien de l’Environnement, Steven Guilbeault, mercredi, en rendant publique la décision du gouvernement Trudeau.
19 juin 2024
Un article de Radio-Canada
Les hardes de caribous forestiers du Pipmuacan, de Val-d'Or et de Charlevoix pourraient bientôt faire l'objet de mesures de protection imposées par le fédéral par décret d'urgence. Le ministre de l'Environnement et du Changement climatique, Steven Guilbeault, conclut à « une menace imminente » pour ces trois populations et recommandera une intervention du gouvernement Trudeau. [..] Notre gouvernement a annoncé près de 60 millions $ pour la protection du caribou et de son habitat, ajoute-t-il, en référence aux projets pilotes présentés à la fin avril. M. Charette soutient que les communautés forestières ne peuvent faire les frais d'un décret d'urgence. Il accuse le fédéral de laisser planer une intervention sans connaître les impacts socio-économiques d’une telle décision sur les régions forestières du Québec. Ce sont des milliers d’emplois qui sont en jeu ici, poursuit-il. J’en appelle le gouvernement du Canada à la raison.
19 juin 2024
Un article dans La Presse
Québec peut encore éviter une intervention d’Ottawa s’il fait « ce à quoi il s’était engagé » pour la protection du caribou, a déclaré mercredi Steven Guilbeault, reprochant au gouvernement Legault de mener une campagne de peur en évoquant d’importantes pertes d’emploi dans le secteur forestier.
19 juin 2024
Un article dans La Presse
« Jamais dans l’histoire du Brésil on n’a pensé à prendre une mesure aussi extraordinaire pour s’occuper de l’Amazonie que maintenant », s’est-il félicité en signant la mesure lundi à Brasilia. Celle-ci octroie 318 millions de réais (80,7 millions de dollars canadiens) au renforcement de la sécurité dans l’Amazonie, un territoire de 6,3 millions de km2, dont 60 % se trouvent au Brésil.
19 juin 2024
Un article de Radio-Canada
Un vaste territoire situé sur le plateau de la rivière Rupert, au nord de Chibougamau et de Chapais, est devenu le terrain de jeu parfait pour l’entreprise ontarienne Flash Forest. Ses drones permettront de reboiser près d’une centaine d’hectares de forêt qui ont été ravagés par les flammes au cours de l'été catastrophique de 2023.
18 juin 2024
Un article dans Le Devoir
Devant l’absence d’une stratégie québécoise visant à prévenir la disparition du caribou forestier, le ministre fédéral de l’Environnement, Steven Guilbeault, recommande au gouvernement canadien d’imposer des mesures de protection pour trois hardes au seuil de l’extinction. La décision d’Ottawa pourrait être annoncée cette semaine, mais déjà, le gouvernement Legault déplore « l’acharnement » du fédéral.
18 juin 2024
Un article dans Le Devoir
L’économie autochtone génère plus de 30 milliards de dollars et devrait tripler au cours des prochaines années, selon la Banque Royale du Canada (RBC). Mais les entrepreneurs des Premières Nations et inuits doivent encore surmonter plusieurs défis. Portrait de la situation.
17 juin 2024
Un article dans La Presse
Ottawa pourrait donner dès cette semaine le feu vert à un décret imposant des mesures de protection de l’habitat du caribou forestier au Québec, où le grand cervidé « fait face à des menaces imminentes pour son rétablissement ».
17 juin 2024
Un article dans Le Devoir
Le plan d’Ottawa pour respecter ses engagements de protection de la nature pris lors de la COP15 de Montréal ne compte aucun chapitre sur le Québec, puisque le gouvernement Legault n’a pas souhaité y collaborer.
17 juin 2024
Un reportage à l'émission Le 15-18
Des citoyens et des citoyennes de la région de Lanaudière veulent mieux protéger leurs forêts régionales des coupes industrielles qui y ont lieu depuis des décennies. Le journaliste Philippe-Antoine Saulnier s'est rendu dans le parc régional de la forêt Ouareau pour constater les effets de cette mobilisation citoyenne.
13 juin 2024
Un article dans Le charlevoisien
Le ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs (MELCCFP) étend la période de consultation publique sur les deux projets régionaux visant la population de caribous forestiers de Charlevoix et la population de caribous montagnards de la Gaspésie jusqu’au 31 octobre 2024.
13 juin 2024
Un article de Radio-Canada
Achat d’équipements, formations, ajouts de coordonnateurs de mesures d’urgence… Au Québec, les communautés autochtones ont pris de nouvelles mesures pour être mieux préparées en cas de feux de forêt qui nécessiteraient des interventions immédiates et des évacuations.
13 juin 2024
Un article de Radio-Canada
Environ 115 000 hectares de forêt ont été protégés contre la tordeuse des bourgeons de l’épinette ce printemps en Abitibi-Témiscamingue et dans le Nord-du-Québec. C’est la deuxième année que des épandages d’insecticides ont eu lieu dans la région, qui est la plus durement touchée par cette épidémie avec 3 millions d’hectares de forêt affectés. Au Québec, l’épidémie s’attaque à 10,5 millions d’hectares.
12 juin 2024
Un article dans Rendez-vous Nature
La croissance soutenue des cerfs d’Anticosti se confirme à chaque année depuis 2018, alors qu’on dénombrait 37 000 individus. Le troupeau avait été décimé à la suite de plusieurs hivers rigoureux. On était loin des 166 000 cerfs de 2006. Mais depuis six ans, le paradis de cerf se rétablit en nombre et en mode accéléré, comme pour rattraper les années de décroissance.
12 juin 2024
Un article du Scientifique en chef
Lorsqu’on est devant une nouvelle scientifique en apparence incompréhensible, même si on n’est pas scientifique, il y a 3 choses à prioriser. Le #DétecteurDeRumeurs rappelle comment procéder!
11 juin 2024
Un article dans Le Journal de Montréal
Le gouvernement Legault va donner plus de pouvoirs à Hydro-Québec pour réaliser des travaux sur les terrains privés sans avoir à demander de permission aux propriétaires. Inutile de regimber si des préposés d’Hydro-Québec se présentent chez vous avec leurs outils pour couper des branches sous les fils électriques: la loi le leur permet déjà, et le gouvernement s’apprête même à la renforcer. Le projet de loi déposé la semaine dernière par le ministre Pierre Fitzgibbon vient en effet préciser que les employés d’Hydro-Québec peuvent «pénétrer sur tout immeuble à certaines fins, telles que celles de réaliser des travaux préparatoires ou de dégager de toute végétation les poteaux et les fils du réseau de transport ou de distribution d’électricité».
10 juin 2024
Un article de Radio-Canada
La chasse au caribou forestier sera suspendue temporairement jusqu’en 2027 dans le territoire ancestral, le Nitassinan, des Innus de Nutashkuan. Cette décision fait suite à un accord signé par le gouvernement du Québec et le conseil de bande de Nutashkuan. L’entente a été déposée hier à l'Assemblée nationale par le ministre de l'Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs, Benoît Charette.
10 juin 2024
Un article dans La Presse
Les chercheurs ont établi que la pollution provenant des feux a un effet dévastateur sur les populations locales, dépassant de loin le nombre de décès directement attribuables à ces incendies.
10 juin 2024
Un article de Radio-Canada
Conseiller autochtone pour le brûlage culturel dirigé et ancien pompier de BC Wildfire, Attila Nelson fait partie d’un groupe qui s'est réuni à West Kelowna, en Colombie-Britannique, pour observer les répercussions des feux sur les forêts et les techniques pour éviter leur diffusion.
7 juin 2024
Un article de Science et Vie
Surnommé « l'arbre qui marche », cet arbre unique nous rappelant les « Ent », arbres vivants de la franchise littéraire et cinématographique culte « Le Seigneur des Anneaux », est le dernier survivant d'une ancienne forêt et vient de remporter le titre d'Arbre de l'année 2024.
6 juin 2024
Un article de La Presse
Le gouvernement du Québec lance un appel à projets auprès de la population afin de créer des aires protégées sur des terres publiques. Avec cet appel à projets, le gouvernement souhaite « connaître les priorités locales, régionales et autochtones en matière de conservation des milieux naturels », peut-on lire dans un communiqué publié mercredi matin. La Société pour la nature et les parcs (SNAP Québec) a reçu une aide financière de 916 700 $ afin de favoriser la participation du public à cet exercice. « À ma connaissance, c’est la première fois qu’un gouvernement invite la société civile et les citoyens à participer à la protection de notre territoire public », a indiqué le directeur général de SNAP Québec Alain Branchaud.
6 juin 2024
Un article de Radio-Canada
Une forêt communautaire dans le quartier Cathedral, c'est un rêve qui sera bientôt une réalité. Plus de 3700 arbres ont été plantés cette fin de semaine par des bénévoles et des élèves de Regina. L'objectif est de créer une forêt dans le quartier Cathedral pour augmenter la biodiversité et créer des occasions de loisirs dans le parc Les-Sherman, tout près du ruisseau Wascana.
5 juin 2024
Un article dans Le Journal de Montréal
Des centaines de milliers de chenilles envahissent l’Abitibi-Témiscamingue pour une deuxième année consécutive. On en retrouve aussi dans la région du Saguenay–Lac-Saint-Jean. De nombreuses vidéos et photos de citoyens inquiets et curieux ayant aperçu cet insecte, la livrée des forêts, circulent sur les réseaux sociaux. Si ces chenilles s’attaquent aux arbres feuillus, comme le peuplier faux-tremble, en mangeant leurs feuilles, elles seraient sans conséquence pour l’humain, selon le technicien en protection des forêts en Abitibi-Témiscamingue pour le ministère des Ressources naturelles et des Forêts, Christian Bélisle.
5 juin 2024
Un article dans La Presse
Bien que la vigilance soit à son maximum dans la majeure partie du Québec quant au risque d’incendies de forêt, leur nombre reste en dessous de la moyenne des 10 dernières années à pareille date. On dénombre un incendie en cours dans l’ouest de la province et quatre autres dans la zone nordique, dont un classé « hors de contrôle ». Ce dernier a déjà brûlé plus de 1000 hectares et aurait été causé par la foudre. À ce jour, pas moins de 137 incendies se sont déclarés en zone de protection intensive au Québec cette année. Ce chiffre s’élève en moyenne à 219 pour la même période sur les 10 dernières années.
3 juin 2024
Un article dans Phys.org
A group of EPFL and ETH Zurich scientists have mapped the biodiversity in forests worldwide. Their data, when combined with climate projections, reveal trends that could support ecosystem conservation and restoration efforts. [..] Scientists at EPFL have teamed up with colleagues at ETH Zurich to answer these questions and more. Their findings, published in Nature Communications, provide key insights for policymakers and planners, helping to guide sustainable forest management practices around the world.
3 juin 2024
Un article dans le LA Times
Climate change is transforming the character of the West’s hottest periods — making them more frequent, more persistent and more lethal. For almost all of human history, heat waves have been driven by natural variability — or the tendency of weather patterns to veer occasionally from their typical patterns. Now, however, the accumulation of greenhouse gases due to the burning of fossil fuels is increasing the likelihood and severity of such extreme heat events. Although California and the American West will continue to experience cool days and periods of heavy snowpack, scientists say the long-term trend is for the planet to grow hotter with the continued burning of fossil fuels. Since 1880, the global average temperature has increased by about 2 degrees.
3 juin 2024
Un article dans le Journal de Montréal
L’étude des cernes de croissance permet de dater la construction de maisons. Mise au point au début du 20e siècle, la dendrochronologie étudie la variation interannuelle des cernes de croissance des arbres, afin de distinguer des schèmes de croissance communs aux arbres d’une même localité. Il s’agit d’une méthode de datation très précise qui permet, en présence du dernier cerne formé sous l’écorce, d’établir la date exacte d’abattage d’une pièce de bois à une année près, voire à une saison près. Par extension, la dendrochronologie permet de déterminer la période de construction de bâtiments ou d’anciennes structures en bois, de faire ressortir les différentes phases de construction d’un édifice et même de connaître la région de provenance des arbres utilisés.
3 juin 2024
Un article de Radio Canada
Ils portent plusieurs noms : feux zombies, feux dormants, feux hibernants ou incendies résiduels. Dans tous les cas, ils subsistent une fois la saison des incendies de forêt terminée et se nourrissent des conditions sèches pour continuer à couver sous terre et, potentiellement, resurgir.
3 juin 2024
Un article de Radio Canada
Pour une deuxième année consécutive, l’arrivée de l'été en Abitibi-Témiscamingue s'accompagne d'une épidémie de petites chenilles velues et gourmandes : la livrée des forêts. Et même si elles se retrouvent partout, prêtes à dévorer les feuilles des peupliers faux-trembles, les experts invitent à la résilience. Car, disent-ils, la livrée des forêts est bien enracinée dans la région.
29 mai 2024
Un article dans La Presse
L’avenir de la lutte contre les incendies de forêt passera « par l’intelligence artificielle et les drones autonomes », affirme une équipe de recherche de l’Université Concordia qui vient de mettre sur pied un système entièrement automatisé, équipé de drones, pour détecter les brasiers et tenter de les maîtriser plus rapidement. « On voulait proposer une solution intelligente qui serait capable de détecter, mais aussi de combattre efficacement les incendies de forêt », explique Youmin Zhang, professeur au département de génie mécanique, industriel et aérospatial de Concordia, en entrevue avec La Presse.
27 mai 2024
Un article du Journal de Montréal
Grâce à une technique rarement utilisée, la dendrochronologie, des archéologues ont précisé l’âge du plus ancien bâtiment de ferme de l’île de Montréal. C’est en 1703 que des bûcherons ont coupé les frênes et thuyas ayant servi à la reconstruction de la Maison Saint-Gabriel à la suite d’un incendie qui n’avait épargné que la laiterie 10 ans plus tôt. «C’est ce que démontre l’analyse des poutres sur 10 des 21 échantillons prélevés sur place», explique l’archéologue Alex Lefrançois-Leduc, de la firme Patrimonia Archéologie.
21 mai 2024
Un article de Wired
Once again, vast expanses of Canadian wilderness are on fire, threatening towns and forcing thousands to flee. It appears to be a breakout of “zombie fires”: wildfires from last year that never actually went out completely but carried on smoldering underground, reigniting ground vegetation again this year. They’ve been pouring smoke—once again—into northern cities in the United States. That haze is loaded with a more obscure form of carbon, compared to its famous cousin CO2: black carbon. By May 16, the fires’ monthly carbon emissions surpassed 15 megatons, soaring above previous years.
21 mai 2024
Un communiqué de l'UQAC
C’est en présence de la ministre du Revenu national, l’honorable Marie-Claude Bibeau, que le Centre d’entrepreneuriat et d’essaimage de l’Université du Québec à Chicoutimi (CEE-UQAC) a inauguré officiellement le Centre de transformation et de valorisation de bioproduits (CTVB). Situé sur le campus de l’Université du Québec à Chicoutimi, le CTVB est un centre de transfert technologique de pointe dédié au développement et à la caractérisation des produits à base de végétaux. Le Centre offre aux entreprises un accès privilégié à un parc technologique de haute qualité comprenant des plateaux techniques spécialisés en microbiologie et en chimie. L’acquisition de la technologie européenne Biolie permet l’extraction de bioproduits à partir de biomasse tout en préservant leur valeur, garantissant ainsi la production de produits « verts » respectueux de l’environnement.
21 mai 2024
Un article de Radio-Canada
Le biologiste Claude Villeneuve, fondateur de la Chaire en éco-conseil de l’Université du Québec à Chicoutimi (UQAC), est décédé à l'âge de 69 ans. L'institution universitaire confirme la triste nouvelle. On ignore toutefois la cause de son décès. Au cours des trois dernières décennies, son travail concernant les changements climatiques et le développement durable a fait progresser la recherche. Son apport est d’ailleurs reconnu partout sur la planète. Sa carrière a été soulignée par de nombreux prix et distinctions. En plus de la Chaire en éco-conseil, Claude Villeneuve est à l'origine de Carbone Boréal, un organisme de l'UQAC qui permet de compenser l'émission des gaz à effet de serre par la plantation d'arbres.
20 mai 2024
Un article du Détecteur de rumeurs du Scientifique en chef du Québec
Tout incendie émet des gaz à effet de serre. Les énormes feux qui ont dévasté les forêts canadiennes cet été sont rapidement devenus, dans certains cercles, un prétexte pour remettre en doute la responsabilité humaine dans le réchauffement climatique, alléguant que ces incendies jouaient un rôle bien plus grand. Le Détecteur de rumeurs a comparé.
17 mai 2024
Un article du Jardinier Paresseux
Selon une étude parue dans la revue «Nature», seules quelques essences pourront survivre aux conditions climatiques actuelles, encore marquées par le froid et le gel, et à celles de demain, dominées par la chaleur et la sécheresse. Les arbres plantés aujourd’hui survivront-ils au changement climatique ? Le réchauffement mondial des températures est d’une rapidité telle que toutes les essences ne peuvent pas suivre la cadence, note une étude parue lundi 29 avril dans la revue Nature Ecology and Evolution. «Nous avons voulu vérifier quelles espèces peuvent survivre sur un site donné tout au long de leur vie et du siècle, et pas seulement en 2100», résume à Libération Johannes Wessely, un modélisateur de l’université de Vienne, spécialisé dans la distribution future des espèces et l’un des auteurs de l’étude.
17 mai 2024
Un article du Jardinier Paresseux
À lire le titre de cet article, vous êtes certainement déjà en train de faire une liste dans votre tête: trop d’eau, pas assez d’eau, maladies, brûlures, indésirables… Je vous arrête tout de suite: il sera ici question des raisons tout à fait NORMALES et NATURELLES qui poussent les plantes à se départir de leurs feuilles.
17 mai 2024
Un article dans Ulaval Nouvelles
Le 91e Congrès de l’Acfas est en cours depuis le 13 mai à l’Université d’Ottawa. La programmation comprend notamment plus de 400 communications libres accessibles en ligne. L’une d’elles porte sur le projet de recherche de Catherine Ouellet, candidate à la maîtrise en sciences forestières à l’Université Laval. Elle mène son projet sous la direction du professeur Jean-François Bissonnette, du Département de géographie, et du professeur associé Louis Lesage, du Département des sciences du bois et de la forêt. Le sujet de sa présentation à l’Acfas s’intitule «Coconstruction de mesures de gestion et de conservation de la faune au Québec: les enjeux et défis dans un contexte de gestion collaborative?»
17 mai 2024
Un article dans La Presse
Les émissions estimées de carbone émis par les incendies de forêt au Canada en date du 16 mai sont de 15 mégatonnes, dont 12 mégatonnes proviennent de la Colombie-Britannique, selon Copernicus. « En mai 2024, les émissions des incendies de forêt en Colombie-Britannique ont déjà dépassé le double du précédent record enregistré en mai 2023, les émissions totales du Canada étant également parmi les plus élevées des 22 dernières années », a indiqué le service Copernicus.
16 mai 2024
Un article dans Le Devoir
Quatre milliards de dollars américains par an d’ici 2030 : c’est ce qu’il faudrait pour remplacer les foyers de cuisson traditionnels dans les pays en développement par des systèmes moins énergivores et nocifs pour la santé. Un outil, pour l’instant imparfait, pourrait aider à mobiliser ces financements : les crédits carbone.
13 mai 2024
Une vidéo de Radio-Canada
Saviez-vous que chaque printemps, quand l’inventaire national des GES du Canada est publié, les émissions déclarées pour le secteur forestier font controverse? Le bilan des activités forestières a longtemps été carboneutre, voire carbonégatif, ce qui est critiqué par des associations écologistes qui dénoncent un camouflage des émissions de l’industrie du bois. Cette année, il y a du changement. Mais le débat n’est pas clos pour autant.
13 mai 2024
Un article dans Le Devoir
Le gouvernement Legault a refusé de participer à un rapport scientifique fédéral qui fait le point sur les efforts déployés à l’échelle canadienne pour protéger le caribou forestier en prétextant l’absence d’une entente sur le rétablissement de l’espèce entre les deux ordres de gouvernement. Le rapport publié vendredi insiste sur l’urgence d’adopter une stratégie de protection au Québec.
13 mai 2024
Un article de Radio-Canada
Les feux de forêt survenus au printemps et à l’été 2023 ont eu une incidence sans précédent sur la qualité de l’air au Québec. La province a enregistré des concentrations de particules fines en suspension (PM2,5) dépassant jusqu’à 23 fois la norme quotidienne. Une situation exceptionnelle qui soulève d'importants enjeux de santé publique.
13 mai 2024
Un article de Radio-Canada
L’agrile du frêne, un insecte qui ravage les frênes, a été retrouvé pour la première fois en Colombie-Britannique. Des larves de ce coléoptère ont récemment été découvertes par l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA). Cela démontre qu'il est en train de migrer depuis d’autres provinces.
13 mai 2024
Un article dans La Presse
Les tendances pour les prochaines semaines et les prochains mois montrent que les précipitations seront inférieures aux normales saisonnières, ont avisé jeudi matin des fonctionnaires du gouvernement fédéral lors d’une séance d’information technique pour les médias.
10 mai 2024
Un article de msn
La Nouvelle-Écosse et sa capitale s’unissent pour tenter de nouvelles approches pour mieux détecter les feux de forêt. Elles ont lancé un projet pilote de caméras de surveillance et de détection des feux de forêt alimentées par l'intelligence artificielle. Le projet comprend trois caméras spécialisées positionnées à Musquodoboit Harbour, Middle Sackville et Hammonds Plains qui surveillent le paysage à la recherche de signes de fumée 24 heures sur 24, 7 jours sur 7.
10 mai 2024
Un article de Sorel-Tracy
Le 7 mai en soirée, la communauté collégiale et le public étaient conviés à venir découvrir les projets de fin d’études des finissant.es des programmes Sciences de la nature et Sciences humaines lors de l’Expo projets tenue au Cégep de Sorel-Tracy. En tout, 25 projets conçus dans le cadre des cours Réalisation de projets, Agir pour l’environnement, Physique appliquée, Biochimie et Microbiologie étaient à découvrir. D’intérêts diversifiés et développés avec rigueur et en respect de la démarche scientifique, les réalisations portaient notamment sur les phénomènes humains ou encore sur diverses disciplines des Sciences de la nature.
10 mai 2024
Un article dans La Presse
Alors que l’été 2023 a été particulièrement difficile pour les combattants du feu et pour les communautés autochtones, quelles sont les mesures mises en place pour se préparer cette année? Petit tour d’horizon de ce qui se fait dans l’ouest du pays.
10 mai 2024
Un article dans La Presse
Les météorologues d’Environnement et Changement climatique Canada (ECCC) continuent de prévoir des conditions printanières et estivales qui posent des risques accrus d’incendies de forêt au Canada, mais en date du 9 mai, la situation est moins préoccupante qu’il y a un an.
8 mai 2024
Une lettre ouverte dans Le Journal de Montréal
En décembre dernier, Québec détenait une stratégie caribou prête pour une annonce publique. En gros, des aires protégées pour toutes les hardes menacées (incluant celles de Val-d’Or et Pipmuacan/Péribonka), des intentions réglementaires visant un renforcement de la protection dans son habitat essentiel et un budget pour la restauration de ces habitats dégradés par les industriels de la forêt. Selon le responsable de la stratégie caribou de l’époque, sa stratégie était un compromis que les écologistes comme les industriels allaient juger inapproprié.
7 mai 2024
Un article de Radio-Canada
L’entreprise forestière Boisaco se dit préoccupée par l’annonce de Québec concernant l’agrandissement de la réserve de biodiversité des caribous forestiers de Manouane-Manicouagan. Cette entreprise de Sacré-Cœur craint de devoir réduire sa récolte de bois.
7 mai 2024
Un article de Radio-Canada
Une équipe de chercheurs de l’Université de l’Alberta explore la génétique derrière la résilience de certains arbres face aux sécheresses, aux maladies et aux risques des feux de forêt en séquençant les génomes des arbres. L’équipe séquence le génome, la composition génétique d’un organisme, de différents arbres pour comprendre quels sont les gènes qui les plus susceptible de survivre dans des conditions difficiles et lesquels devraient être plantés lors du reboisement des zones affectées par les feux de forêt.
7 mai 2024
Un article de Radio-Canada
Le gouvernement du Québec poursuit sa lutte contre l'épidémie de tordeuses des bourgeons de l'épinette qui fait rage dans la province. Il investit 10 millions de dollars supplémentaires pour assurer la protection des forêts touchées par cet insecte. Cet investissement permettra l'arrosage aérien d'insecticide dans 10 régions. Au Bas-Saint-Laurent, 104 000 hectares seront arrosés.
6 mai 2024
Un article dans Le Devoir
Montréal entend abattre quelque 140 cerfs de Virginie à compter de l’automne prochain afin d’en réguler la population dans deux parcs de l’est de l’île. Aux prises avec une surpopulation de cervidés dans les parcs de la Pointe-aux-Prairies et du Bois-d’Anjou, la Ville procédera à l’embauche de tireurs professionnels pour en réduire le nombre, s’appuyant ainsi sur les recommandations d’un comité d’experts composé de vétérinaires et de biologistes.
3 mai 2024
Un article de Radio-Canada
L’industrie forestière est mise à mal depuis plusieurs semaines. Des centaines de personnes ont été mises à pied dans différentes usines de la province. Les 275 pertes d’emplois annoncées cette semaine lors de l’annonce de la fermeture de l’usine de fabrication de cellulose de Rayonier à Témiscaming s'ajoutent à une lourde tendance dans le milieu forestier.
3 mai 2024
Un articel dans Le Devoir
Face au manque de protection de l’habitat du caribou forestier au Québec, le ministre fédéral de l’Environnement, Steven Guilbeault, a recommandé en 2023 au gouvernement Trudeau de l’imposer par décret. Le fédéral avait alors refusé d’aller de l’avant, mais les Premières Nations réclament aujourd’hui son intervention, en l’absence d’une stratégie de sauvetage du cervidé.
1 mai 2024
Un articel dans Le Devoir
Manque de transparence, absence d’« imputabilité », lois désuètes et volonté politique presque inexistante. Les scientifiques qui conseillent le ministre de l’Environnement pour assurer la protection des espèces menacées recommandent une révision majeure du cadre législatif québécois, devenu carrément inefficace.
1 mai 2024
Un articel dans Le Devoir
À défaut de la stratégie attendue depuis cinq ans qui doit freiner le déclin du caribou forestier, le gouvernement Legault annonce une « consultation » sur des mesures censées mieux protéger 3 des 13 populations qui vivent sur le territoire. Et Québec laisse la porte ouverte à la poursuite d’activités industrielles dans des habitats propices aux caribous, notamment en Gaspésie.
1 mai 2024
Un articel dans l'Actualité
Et si l’étang près de chez vous portait votre nom ? Une municipalité a décidé de baptiser ses milieux humides pour souligner leur importance et les préserver. ÀGore, dans les Laurentides, il est possible de se promener autour des tourbières Lynn, Luke et Agnès, qui doivent leur nom à trois des quelque 2 300 âmes du canton. « On baptise nos lacs, nos ruisseaux et nos montagnes parce qu’ils sont importants. Les milieux humides le sont aussi, affirme Scott Pearce, maire de Gore. Nommer, c’est connaître la nature, l’aimer, et donc mieux la protéger. »
29 avril 2024
Un articel de Radio-Canada
L'initiative conjointe du Grand Conseil de Prince Albert et de la SPSA se déroule au cours des mois de mai et juin dans le nord de la Saskatchewan.
26 avril 2024
Incendies de forêt catastrophiques : LES ZONES ROUGES DU QUÉBEC
Un cahier spécial de La Presse
Mieux protéger la population et réduire les pertes
Des scientifiques du gouvernement fédéral ont déterminé « les endroits qui requièrent une attention immédiate » au Canada, parce qu’ils sont « à haut risque » d’incendies de forêt catastrophiques. Cette première – qui a requis des années de travail – aidera à décider où intervenir en priorité, et par quels moyens, afin de réduire les pertes au maximum et de mieux protéger la population.
Le Canada ne reçoit pas d’image de ses satellites pendant la « période critique » où les incendies de forêt culminent et accélèrent, aidés par la chaleur et les vents de fin d’après-midi et de début de soirée. À partir de 2029, une constellation d’appareils baptisée GardeFeu sera donc lancée pour que tout le territoire soit enfin survolé et scruté au bon moment. Sans cela, prévenir les catastrophes serait difficile, faute d’informations cruciales, précise le gouvernement fédéral sur son site web.
25 avril 2024
Un blog de la SNAP-QC
Il est là, massif et omniprésent, mais nos gouvernements et l’industrie forestière semblent préférer l’ignorer. C’est l’éléphant dans la pièce… Le saviez-vous? L’éléphant furtif du Québec (de la famille des Carbonidées) se concentre surtout dans les vieilles forêts, les zones sans empreinte industrielle et les vastes milieux humides où il s’accumule en grandes quantités. Fragile et particulièrement ancré au sol, ce carbonidée ne tolère pas bien les activités industrielles. Pourtant, malgré son rôle essentiel face au climat mondial, il n’est tout simplement pas déclaré dans les registres officiels. Eh oui, vous l’aurez peut-être deviné, l’éléphant dans la pièce c’est bien le carbone de nos forêts, et surtout celui émit par les coupes forestières. À l’heure actuelle, l’industrie forestière peut couper des millions d’arbres dans nos forêts publiques, mais les émissions de gaz à effet de serre (GES) qui sont associées à ces coupes ne sont tout simplement pas déclarées dans les bilans de GES du Québec ni du Canada.
25 avril 2024
Un article de La Tribune
Même si Ottawa a imposé l’ultimatum du 1er mai 2024 pour présenter son plan de protection du caribou forestier, Québec n’a toujours pas d’échéancier pour le publier. Selon les experts, les feux de forêt ne sont pas une bonne excuse pour repousser la stratégie de protection, car cette stratégie doit tenir compte des perturbations naturelles.
25 avril 2024
Un article de Radio-Canada
Dans le nord de la Colombie-Britannique, une communauté autochtone tente de faire revivre la pratique ancestrale des brûlages culturels, des incendies dirigés visant à empêcher d’importants feux destructeurs. Après plus de 100 ans d’interdiction de cette pratique, il s’agit d’une petite révolution.
25 avril 2024
Un article de Radio-Canada
Une Première Nation située dans l’ouest du Manitoba poursuit le gouvernement provincial en justice pour faire cesser les activités d'exploitation forestière commerciale menées depuis des décennies à l'intérieur et autour du parc provincial de Duck Mountain.
24 avril 2024
Un article dans Le Devoir
Après des années d’attente et plusieurs reports, le gouvernement Legault devrait finalement annoncer sous peu des éléments de sa stratégie de protection du caribou forestier. Les efforts devraient se concentrer dans un premier temps sur des populations au seuil de l’extinction, le fédéral ayant fixé un ultimatum à Québec pour le dévoilement de mesures censées prévenir la disparition de l’espèce dans la province. Selon des informations rapportées d’abord par Radio-Canada mardi, les détails d’un plan comprenant diverses mesures seraient soumis mercredi au Conseil des ministres du gouvernement Legault. Le cabinet du ministre de l’Environnement, Benoit Charette, n’a toutefois pas voulu confirmer mardi soir au Devoir le dépôt prochain d’une stratégie.
24 avril 2024
Un article de Ma Côte-Nord
L’Association Forestière Côte-Nord coordonne une programmation chargée d’activités de Tadoussac à Havre-Saint-Pierre, afin de célébrer en mai le mois de l’arbre et des forêts. Distributions d’arbres, sensibilisation dans les écoles et visites en entreprise seront proposées. Sous le thème « Je choisis le bois! », l’Association forestière et le ministère des Ressources naturelles rappelleront que le Québec s’est bâti grâce au bois de ses forêts. Plusieurs municipalités et corporations en environnement collaborent pour la présentation d’une programmation de 33 activités dans 16 villes, villages et communautés.
24 avril 2024
Un article de Radio-Canada
Une nouvelle étude suggère que le nombre de caribous de l’Ouest canadien, autrefois en déclin, est enfin en augmentation. Toutefois, le même document conclut que la principale raison de ce rebond est l’abattage de centaines de loups, une politique qui devra probablement se poursuivre pendant des décennies. « Si nous ne tirons pas sur les loups, étant donné l’état de l’habitat autorisé par l’industrie et le gouvernement, nous perdrons des caribous », a déclaré Clayton Lamb, l’un des 34 co-auteurs d’une étude récemment publiée dans la revue Ecological Applications. « Ce n’est pas la faute des loups. »
24 avril 2024
Un article de Radio-Canada
Le gouvernement du Québec entend dévoiler sous peu une stratégie de protection de l'habitat du caribou, mais elle sera partielle et accompagnée de mesures intérimaires, le temps d'accoucher de la version intégrale du plan attendu depuis plus de cinq ans. Les régions de Charlevoix et de la Gaspésie serviraient notamment de lieux pour les projets pilotes. Ces informations ont été corroborées à Radio-Canada par plusieurs sources au cours des dernières heures. Si tout se passe comme prévu, le gouvernement Legault prévoit soumettre ses plans au prochain conseil des ministres, ce mercredi.
24 avril 2024
Un article de Radio-Canada
La Journée mondiale de la Terre est célébrée tous les 22 avril. À cette occasion, nos archives nous font explorer une activité qui aide notre planète à mieux respirer : la plantation d’arbres.
23 avril 2024
Un balado de l'UQAM
Une proposition pour le Jour de la Terre? Post Carbone, un balado auquel participent plusieurs membres de la communauté uqamienne, s’interroge sur les voies vers un avenir durable et invite à plonger dans les enjeux cruciaux liés à l’énergie et au climat. Parmi les thèmes abordés, on parle d’écoanxiété, de gouvernance climatique et de consommation durable.
22 avril 2024
Un article e360
When a governing body of the International Union of Geological Sciences voted down a proposal to name a new epoch in Earth’s history, it ignored conclusive evidence that for the first time, a single species — humans — has fundamentally altered the planet.
22 avril 2024
Un article de Ma Côte-Nord
Les membres du comité forêt de l’UMQ, dont le préfet dans Manicouagan Marcel Furlong, la mairesse de Forestville Micheline Anctil et le maire de Port-Cartier Alain Thibault signent une lettre ouverte exprimant inquiétudes et urgence d’agir pour l’avenir de la forêt. Alors que la période critique pour les feux de forêt est à notre porte, les élus de l’Union des municipalités du Québec (UMQ) partager leurs réflexions son importance de la forêt pour certaines communautés en région.
19 avril 2024
Un article de Radio-Canada
La Ville de Québec est en voie de réussir son objectif de planter 130 000 arbres d'ici 2029. À la fin de l'année 2024, elle devrait avoir atteint 40 % de son objectif. Les prochaines années s'annoncent toutefois plus complexes, puisque la Ville a besoin des citoyens et des entreprises pour poursuivre la cadence.
19 avril 2024
Un article dans The High North News
The Arctic is rapidly warming, and wildland fires are sweeping across the region with devastating consequences.
18 avril 2024
Un article dans La Presse
Des universités américaines évitent désormais d’embaucher des employés qui ont déjà été sanctionnés pour des infractions de nature sexuelle dans d’autres établissements scolaires. Comment ? Simplement en permettant d’avoir accès à une partie du dossier disciplinaire du candidat. Explications.
17 avril 2024
Un article dans La Tribune
Nicolas Dionne, directeur aux affaires politiques et externes du Regroupement étudiant de maîtrise, diplôme et doctorat de l’Université de Sherbrooke (REMDUS), a été catégorique après avoir pris connaissance du budget 2024 déposé mardi par le gouvernement fédéral. Il s’agit pour lui d’un budget historique qui répond à des revendications de longue date du regroupement.
17 avril 2024
Un article du Journal de Montréal
BOURSES D’ÉTUDES BONIFIÉES
825 millions de dollars seront dépensés par Ottawa sur cinq ans pour bonifier les bourses d’études supérieures. La valeur annuelle des bourses de maîtrise, de doctorat et de postdoctorat passera à 27 000$, 40 000$ et 70 000$ respectivement. Le nombre de bourses octroyées et de subventions de recherche sera aussi augmenté. Ottawa dépensera 825 millions $ sur 5 ans pour bonifier les bourses d’études supérieures.
Cela permettrait à 1720 personnes additionnelles d’en bénéficier, estime le gouvernement. Les programmes de bourse actuellement en place seront remplacés par un seul et même programme.
17 avril 2024
Un article dans Actualités UQAM
Québec accorde 600 000 $ au Centre ESCER pour poursuivre le développement d’un modèle régional du climat à haute résolution spatiale.
16 avril 2024
Un reportage de Radio-Canada
Jean-Baptiste Filippi, chercheur du CNRS au laboratoire Sciences pour l'environnement, commente l'échange d'expertise entre la France et le Canada pour lutter contre les feux de forêt.
16 avril 2024
Une entrevue à l'emission La matinale
L'hiver a été plus doux cette année au Nouveau-Brunswick, selon Environnement Canada, mais la province a aussi reçu beaucoup moins de neige que la normale. Les conditions sont réunies pour une saison des feux de forêt plus intense que la normale. Steve Legault en parle avec Cédric Albert, professeur en foresterie à l'Université de Moncton.
16 avril 2024
Un article dans Le Devoir
Avec l’absence de neige au sol, la saison des feux de forêt s’annonce « hâtive » et potentiellement aussi dévastatrice que l’an dernier. Quels sont les indices qu’il faut surveiller ? Entrevue avec Philippe Gachon, chercheur au Centre pour l’étude et la simulation du climat à l’échelle régionale et professeur au département de géographie à l’Université du Québec à Montréal.
15 avril 2024
Un reportage de Radio-Canada
Selon les données du gouvernement du Canada en vue des préparatifs aux situations d'urgence, le pays ferait encore face à une saison catastrophique des feux de forêt cet été. « Ce sont de grands défis qui attendent les municipalités », avance Danielle Pilette, professeure associée à l'Université du Québec à Montréal (UQAM) et spécialiste de la gestion municipale.
15 avril 2024
Un reportage de Radio-Canada
L’Assemblée des chefs du Manitoba déplore une réduction du Fonds pour les urgences dans le budget provincial 2024-2025. Le premier ministre Wab Kinew veut revoir la prière à l’Assemblée législative pour la rendre plus inclusive. Le Rire Zone célèbrera ce soir les 50 ans du CCFM.
15 avril 2024
Un article de Radio-Canada
L'industrie forestière en Colombie-Britannique tente de s'adapter aux changements incessants qui touchent son secteur. Le premier ministre, David Eby, invité pour prononcer un discours de clôture au congrès annuel du Conseil provincial des industries forestières (COFI), a tenté de rassurer l'auditoire en expliquant que le secteur forestier avait « un brillant avenir », selon lui.
15 avril 2024
Un article de TVA Nouvelles
Le printemps vient à peine de s’installer que les pompiers forestiers commencent déjà à se préparer aux risques de feux de forêt, tout comme la municipalité de Chibougamau, qui avait été en pleine ligne de front lors des incendies de l’été dernier.
15 avril 2024
Un texte d'opinion dans La Presse
La démarche de réflexion sur l’avenir de la forêt, lancée il y a quelques mois par la ministre des Ressources naturelles et des Forêts, vient de se conclure. Douze rencontres régionales, une rencontre nationale et une consultation publique en ligne ont été réalisées. - Un texte d'opinion d'Alice-Anne Simard et Mathieu Béland de Nature Québec
15 avril 2024
Un article du Courrier de Laval
Le gouvernement du Canada a publié ses prévisions et ses premières modélisations des tendances météorologiques pour 2024. Ces données indiquent que le pays risque d’être confronté à nouveau à une saison «catastrophique» en matière de feux de forêt. En effet, tout comme à l’hiver, les prévisions indiquent que des températures supérieures à la normale sont prévues pour le printemps et l’été. Celles-ci sont notamment dues aux conditions météorologiques d’El Niño qui favorisent la probabilité d’une nouvelle saison active de feux de forêt et d’autres incidents météorologiques extrêmes.
12 avril 2024
Une lettre d'opinion dans Le Devoir
Au début du mois de février, en Alberta, les pompiers forestiers sillonnaient encore le territoire à l’affût des feux de tourbe rongeant toujours le sol malgré le froid et la neige. Après une saison des incendies record dans cette province en 2023 — plus de 1000 feux ayant ravagé 2,2 millions d’hectares et forcé le déplacement de milliers de personnes —, un nombre anormalement élevé de feux résiduels étaient encore actifs au plus creux de l’hiver cette année. Selon Alberta Wildfire, il y en avait 10 fois plus que la moyenne annuelle. Rien n’aidant, l’hiver sec et chaud a mis la table pour une saison 2024 particulièrement propice aux incendies ravageurs.
12 avril 2024
Un articles dans Le Devoir
Un programme québécois de crédits carbone permettant aux participants de planter des arbres pour compenser leurs émissions polluantes tarde à porter fruit. Depuis son lancement, à la toute fin de 2022, il a attiré au total… zéro projet, a constaté Le Devoir.
12 avril 2024
Un articles dans La Presse
Les incendies de forêt ont rasé un nombre record d’hectares en 2023 et cette année, la « saison des feux » connaît un début particulièrement hâtif au Québec. Une situation « préoccupante », qui ne présage pas pour autant des mois à venir, mais qui devrait à tout le moins inciter à une très grande vigilance.
11 avril 2024
Un articles dans Le Devoir
La saison des incendies de forêt s’annonce hâtive au Canada et certains indicateurs font craindre le pire pour les prochains mois. La saison de 2023 avait ravagé plus de forêts et déplacé plus de personnes que toute autre saison jamais enregistrée au pays et selon les estimations du gouvernement fédéral, « nous risquons d’être confrontés à nouveau à une saison catastrophique » en matière de feux de forêt.
11 avril 2024
Un communiqué de la SNAP Québec
La Société pour la nature et les parcs (SNAP Québec) participe aujourd’hui à la Rencontre nationale de réflexion sur l’avenir de la forêt menée par le gouvernement du Québec et présente dans ses recommandations la nécessité d’une révision en profondeur de l’aménagement et la protection de nos forêts. La SNAP Québec rappelle au gouvernement que la démarche de consultations entamée doit permettre de prioriser la protection de la biodiversité, l’atteinte de la cible minimale de 30% d’aires protégées d’ici 2030 et la diminution des émissions de gaz à effet de serre (GES) du secteur forestier pour ainsi accélérer la lutte aux changements climatiques.
11 avril 2024
Un article dans Le Devoir
Un programme québécois de crédits carbone permettant aux participants de planter des arbres pour compenser leurs émissions polluantes tarde à porter fruit. Depuis son lancement, à la toute fin de 2022, il a attiré au total… zéro projet, a constaté Le Devoir. « La réalisation de projets suivant le Règlement nécessite de l’investissement et une préparation technique et administrative qui demandent du temps en raison de sa nature complexe. Cela explique le fait qu’aucun projet […] ne soit encore enregistré », a indiqué le ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs (MELCCFP) dans un échange de courriels.
10 avril 2024
Un article dans National Observer
For weeks, slick earthy green and pastel orange ads touting the climate benefits of Canada's logging have flooded millions of Facebook and Instagram feeds. Posted by a group called "Forestry for the Future," the ads click through to a slick website promoting the industry as a way to sequester carbon and reduce wildfire risk. The website suggests that "Canadian forestry is supporting a more sustainable future" from "zero-waste to net-zero,” language typically used by environmental organizations. But in fact, the site is one plank of a campaign by Canada's largest forestry lobby group — the Forest Products Association of Canada (FPAC) — to fight growing concerns about its impact on climate change and wildfires.
10 avril 2024
Un article dans La Presse
Les incendies de forêt ont rasé un nombre record d’hectares en 2023 et cette année, la « saison des feux » connaît un début particulièrement hâtif au Québec. Une situation « préoccupante », qui ne présage pas pour autant des mois à venir, mais qui devrait à tout le moins inciter à une très grande vigilance. « Je m’attendais à un début hâtif, laisse tomber Philippe Gachon, professeur d’hydroclimatologie à l’Université du Québec à Montréal (UQAM). On a un déficit de neige au sol presque partout au Québec et des températures anormalement chaudes. » Le mois de mars, par exemple, a été « exceptionnellement chaud, beaucoup plus qu’à l’habitude », et l’hiver durant, les précipitations ont été plutôt faibles. Ces facteurs météo combinés, avance l’expert, sont particulièrement propices à la prolifération des incendies de forêt.
9 avril 2024
Une lettre ouverte dans La Presse
Madame la ministre, Au début de votre démarche de réflexion sur l’avenir de la forêt, l’Assemblée des Premières Nations Québec-Labrador vous indiquait que la mise en place d’actions et de mesures devait respecter les droits et intérêts des Premières Nations.Pour cette raison, nous voulons vous informer que nous ne pouvons adhérer à la proposition de procéder à un zonage forestier qui prioriserait formellement la production de bois sur de larges portions de nos territoires.
9 avril 2024
Un article de Radio-Canada
Des experts s’attendent à ce que la prochaine saison des feux de forêt soit plus intense que l’année dernière dans la province. Les Ontariens devraient commencer à se préparer dès maintenant pour faire face à la fumée, avertit une chercheuse. La saison des feux de forêt a officiellement débuté le 1er avril et se poursuivra jusqu'au 31 octobre en Ontario.
9 avril 2024
Un article dans Le Devoir
Depuis près de 20 ans, la biologiste Catherine Lambert Koizumi travaille de front avec les communautés autochtones pour protéger la nature. Un riche parcours qui l’a menée des étendues sauvages des Territoires du Nord-Ouest à la tranquillité de la Baie-des-Chaleurs, en Gaspésie.
9 avril 2024
Un article de Radio-Canada
Quatre grandes centrales syndicales québécoises déplorent qu’il n’y ait toujours pas de plan annoncé pour la protection du caribou forestier, moins de dix jours avant le point culminant des consultations sur l’avenir de la forêt.
9 avril 2024
Un article d'opinion dans La Presse
Tous ensemble, nous convenons que la Loi sur l’aménagement durable du territoire forestier adoptée en 2010 doit être revue en profondeur pour amener des changements ambitieux au régime forestier actuel dans le respect des acquis, mais qui favoriseront une foresterie innovante et rassembleuse. Ce consensus rallie aussi bien l’industrie forestière, sylvicole, acéricole et faunique, les coopératives forestières, les représentants de la forêt privée et des utilisateurs de la forêt à des fins récréatives, les syndicats de travailleurs, des groupes environnementaux et de conservation de la nature ainsi que des élus municipaux.
6 avril 2024
Un texte d'opinon dans La Presse
CHEF LUCIEN WABANONIK, Conseil de la Nation Anishnabe de Lac Simon et CHEF LANCE HAYMOND, Première Nation Kebaowek, et deux cosignataires*
Madame la ministre, au début de votre démarche de réflexion sur l’avenir de la forêt, l’Assemblée des Premières Nations Québec-Labrador vous indiquait que la mise en place d’actions et de mesures devait respecter les droits et intérêts des Premières Nations. Pour cette raison, nous voulons vous informer que nous ne pouvons adhérer à la proposition de procéder à un zonage forestier qui prioriserait formellement la production de bois sur de larges portions de nos territoires.
5 avril 2024
Un texte d'opinon dans La Presse
Dans le cadre de la démarche de réflexion sur l’avenir de la forêt lancée par le gouvernement depuis février dernier, plus d’une vingtaine de partenaires du milieu forestier unissent leurs voix dans un consensus historique pour demander des changements majeurs quant à la manière dont la forêt est aménagée et gérée. Tous ensemble, nous convenons que la Loi sur l’aménagement durable du territoire forestier adoptée en 2010 doit être revue en profondeur pour amener des changements ambitieux au régime forestier actuel dans le respect des acquis, mais qui favoriseront une foresterie innovante et rassembleuse. Ce consensus rallie aussi bien l’industrie forestière, sylvicole, acéricole et faunique, les coopératives forestières, les représentants de la forêt privée et des utilisateurs de la forêt à des fins récréatives, les syndicats de travailleurs, des groupes environnementaux et de conservation de la nature ainsi que des élus municipaux.
5 avril 2024
Un article de Radio-Canada
Terrain fertile pour l’exploitation de la tourbe, l'Est-du-Québec pourrait être le terrain d’essai d’une nouvelle technologie visant à réduire les gaz à effet de serre (GES) libérés au cours de l’exploitation de cette ressource très prisée par les milieux agricole et forestier, qui l’utilisent pour produire des engrais.
5 avril 2024
Un article de Radio-Canada
Après un hiver sec, les préparatifs pour la saison des feux de forêt doivent commencer immédiatement, selon des dirigeants du nord du Manitoba. Le chef de la Première Nation crie de Pimicikamak, David Monias, ne veut pas que se reproduise la situation à laquelle sa communauté de plus de 7000 personnes a fait face en mai 2023, lorsqu'elle n'a eu que trois heures pour évacuer en raison de la proximité d'un incendie.
5 avril 2024
Un reportage à l'émission Même fréquence
Une équipe de l'UQAR et de la MRC des Basques se penche sur la restauration de la Petite rivière Neigette, qui a été draguée et endiguée il y a plusieurs décennies pour favoriser l'agriculture et la drave, afin d'appliquer ce modèle à la prévention des problèmes liés à l'accumulation de sédiments et à des inondations dans le secteur du lac Saint-Mathieu.
5 avril 2024
Un article dans Le Devoir
La planète a encore perdu en surface de forêt vierge tropicale l’équivalent de 10 terrains de football par minute en 2023, un niveau toujours élevé malgré une amélioration au Brésil et en Colombie. L’an dernier, les régions tropicales ont perdu 3,7 millions d’hectares de forêt primaire, une superficie quasiment équivalente à celle de la Suisse, selon les données publiées jeudi par le World Resources Institute (WRI) avec l’université du Maryland.
5 avril 2024
Un article de Radio-Canada
BC Wildfire va procéder à une série de brûlages dirigés en Colombie-Britannique à partir de cette semaine, en collaboration avec des Premières Nations. Le service de gestion des incendies de forêt dit que les conditions météorologiques et d'humidité sont favorables pour les régions de Cranbrook, de Nelson, Hedley et de Rock Creek.
5 avril 2024
Un article dans La Presse
Malgré son importance pour lutter contre le réchauffement planétaire et protéger la biodiversité, le couvert forestier perd du terrain partout dans le monde, constate de nouveau le World Resources Institute. Le Canada se retrouve d’ailleurs dans ce triste bilan en raison des incendies de forêt records de 2023.
2 avril 2024
Un article dans Le Nouvelliste
En trois ans, le nombre d’hectares de forêts de la Haute-Mauricie touchés par la tordeuse des bourgeons de l’épinette (TBE) est passé de 92 à 229 865. «Oui. C’est un début d’épidémie. Tout à fait», mentionne l’entomologiste au service de la gestion des ravageurs forestiers pour le ministère des Ressources naturelles et des Forêts, Pierre Therrien.
2 avril 2024
Un article dans La Presse
Près d’une douzaine de groupes environnementaux demandent au gouvernement fédéral d’élargir son examen des émissions de carbone du secteur forestier canadien, affirmant que la portée actuelle ne répond pas à leurs préoccupations concernant la sous-estimation des émissions.
2 avril 2024
Un article dans La Conversation
Pour penser l'avenir des forêts, il faut intégrer leurs dimensions environnementales, mais également économiques et sociales. La question de l’avenir de nos forêts taraude la société dans son ensemble, des forestiers aux industriels de la transformation du bois en passant par les citoyens et usagers des forêts. Avec l’accélération du changement climatique, qui se traduit en France par une trajectoire de réchauffement à +4 °C en 2100, les superpouvoirs des forêts – sources de matières premières, puits de carbone, fonctions de régulation et de protection, réservoir de biodiversité, espace de bien-être – sont de plus en plus mis à mal.
26 mars 2024
Un article de Science et vie
Comment combattre la pollution qui règne dans les villes lorsque la construction de logements prône sur celle des espaces verts ? Liquid3, un “arbre liquide”, apporte une solution futuriste et écologique à ce problème environnemental. Liquid3, un photobioréacteur urbain utilisant des microalgues, vise à purifier l'air en éliminant le CO2 et en produisant de l'oxygène. Ce dispositif innovant, capable de remplacer un arbre adulte, offre également des fonctionnalités comme la recharge de téléphone et l'éclairage. [..] Le concept est simple. Liquid3 est un photobioréacteur urbain. Pour éliminer le CO2 et fournir de l’oxygène et de la biomasse, il utilise la puissance des microalgues. L’air qui contient du CO2 et des particules fines est pompé, puis traité par une culture de microalgues liquide.
26 mars 2024
Un article de La Presse
La plantation d’arbres, outil classique de la lutte contre le réchauffement climatique, peut avoir l’effet inverse si elle transforme des terrains clairs, qui réfléchissent l’énergie du soleil, en une forêt sombre qui l’absorbe, avertit une étude publiée mardi, qui cartographie les lieux propices au reboisement. [..] L’étude, publiée dans la revue Nature Communications, montre que les projets de reforestation n’intégrant pas le calcul de l’albédo dans l’équation surestiment de 20 à 80 % l’effet bénéfique sur le climat des arbres supplémentaires plantés.
25 mars 2024
Un article de Radio-Canada
Employées pour combattre les feux de forêt qui menaçaient plusieurs infrastructures québécoises à l’été 2023, les lignes d’arrêt mécanisées se sont avérées une stratégie efficace. Depuis, les municipalités qui ont bénéficié de ces moyens de protection en portent les marques. L’heure est maintenant aux projets de valorisation. Des villes comme Senneterre et Chibougamau ont vu la machinerie lourde s’activer autour d’elles lorsque les feux de forêt étaient menaçants. Les équipements ont arraché des arbres et creusé le sol sur près de 8 kilomètres de longueur et 40 mètres de largeur, laissant une large bande sans végétation pour freiner les incendies.
25 mars 2024
Un article d'InfoDurable
Climate Change Explorer est un outil scientifique qui compare les climats de plusieurs villes à différentes époques. La carte interactive permet de se représenter concrètement le futur, mais sert aussi à sensibiliser sur les enjeux du changement climatique.
22 mars 2024
Un article de Ma Côte-Nord
Les six MRC obtiennent du financement pour élaborer un plan Climat. Selon Environnement Côte-Nord, il y a urgence d’agir. Le conseil régional a effectué un sondage auprès des municipalités, des MRC et des conseils innus de la région. Ces organisations ont tous vécu au moins un événement comme érosion des berge, inondation ou feux de forêt. Quelque 63% se disent préoccuper face aux conséquences des changements climatiques. Seulement 16 % des administrations ont dans leur équipe une personne qui œuvre exclusivement en environnement, 26 % n’ont entrepris aucune action spécifique et 16 % d’entre elles ne prennent pas en compte les changements climatiques dans leur planification.
22 mars 2024
Un article de Radio-Canada
Le ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs (MELCCFP) reporte d’un an son opération visant à capturer six caribous dans une population nordique pour les introduire au sein de la population de Val-d’Or. La communauté anishnabe de Lac-Simon dénonce cet autre délai et estime qu’il est grand temps que le fédéral s’en mêle. L’opération devait avoir lieu entre le 15 et le 31 mars et visait à accroître le potentiel de croissance au sein de la harde de Val-d’Or. Le MELCCFP voulait résoudre des problèmes de diversité génétique pour augmenter le nombre de naissances. À la suite d’échanges avec divers partenaires du milieu sur le projet, il a été convenu de reporter le projet d’un an, et ce, afin de poursuivre les discussions pour mieux intégrer leurs préoccupations et consolider le projet, explique le ministère par courriel sans fournir davantage d’explications.
22 mars 2024
Un article de Science et Vie
Des découvertes viennent de voir le jour dans une nouvelle écorégion. Des scientifiques ont révélé une biodiversité extraordinaire dans un paysage montagneux isolé du nord du Mozambique au mont Mulanje qui se trouvent au Malawi. Après deux décennies d’efforts soutenus et plus de 30 expéditions scientifiques, une équipe internationale de chercheurs a publié des résultats étonnants sur la découverte de plus de 200 espèces endémiques dans la revue Nature, Scientific Reports.
22 mars 2024
Un article de The Guardian
The guardians of the world’s official geological timescale have firmly rejected a proposal to declare an Anthropocene epoch, after an epic academic row. The proposal would have designated the period from 1952 as the Anthropocene to reflect the planet-changing impact of humanity. It would have ended the Holocene epoch, the 11,700 years of stable climate since the last ice age and during which human civilisation arose. The International Union of Geological Sciences (IUGS) has announced, however, that geologists have rejected the idea in a series of votes. Those objecting noted a much longer history of human impacts on Earth, including the dawn of agriculture and the industrial revolution, and unease about including a new unit in the geological timescale with a span of less than less than a single human lifetime, it said. Most units span thousands or millions of years. It also acknowledged: “The Anthropocene as a concept will continue to be widely used not only by Earth and environmental scientists, but also by social scientists, politicians and economists, as well as by the public at large. As such, it will remain an invaluable descriptor in human-environment interactions.”
22 mars 2024
Un article de La Presse
Deux caribous ont été aperçus dans des villages du Lac-Saint-Jean dans les derniers jours, un phénomène « très, très rare » étant donné que l’animal, une espèce menacée, fuit généralement l’activité humaine et vit maintenant plus au nord.
22 mars 2024
Un article de La Voix de l'Est
Des travaux illégaux réalisés par des employés municipaux de Bromont ont mené à l’assèchement d’un important marais dans une aire protégée. Des correctifs devront être apportés rapidement pour réhabiliter le vaste site abritant une centaine d’espèces fauniques, dont plusieurs sont menacées.
21 mars 2024
Un article de Radio-Canada
Les autorités de la Colombie-Britannique ont prévenu que la saison des feux de forêt à venir pourrait être « très difficile », notamment en raison des conditions de sécheresse qui se sont prolongées cet hiver et de la faible accumulation de neige dans plusieurs régions de la province.
20 mars 2024
Un article de Futura-Sciences
Des inondations en Nouvelle-Zélande. Des mégafeux de forêt au Canada. Des sécheresses de l’Amazonie au Moyen-Orient. Les effets du réchauffement climatique anthropique se font de plus en plus ressentir. Partout dans le monde. Et à l’allure où vont les choses, les mesures d’adaptation ne suffiront pas à nous préserver du pire, rapportent aujourd’hui des scientifiques.
19 mars 2024
Un article dans Le Journal de Montréal
Une plus grande biodiversité permet aux forêts de mieux résister aux effets du changement climatique et de continuer à assurer les mêmes services, à commencer par le recyclage du carbone et de nutriments, selon deux études publiées lundi. «Quand il y a plus de biodiversité, on peut maintenir un même fonctionnement de l’écosystème malgré des conditions climatiques plus extrêmes. En favorisant une plus forte biodiversité, on peut atténuer les conséquences du changement climatique», résume à l’AFP Stephan Hättenschwiler, directeur de recherche au CNRS, qui a participé aux deux études.
18 mars 2024
Un article dans Le Journal de Montréal
«Quand il y a plus de biodiversité, on peut maintenir un même fonctionnement de l’écosystème malgré des conditions climatiques plus extrêmes. En favorisant une plus forte biodiversité, on peut atténuer les conséquences du changement climatique», résume à l’AFP Stephan Hättenschwiler, directeur de recherche au CNRS, qui a participé aux deux études.
18 mars 2024
Un article de La Presse
Ottawa sert un ultimatum à Québec et intime au gouvernement Legault de présenter « au plus tard le 1er mai » sa stratégie de protection et de rétablissement du caribou, sans quoi le gouvernement fédéral pourrait lui-même prendre des mesures, avant l’été, pour protéger cette espèce menacée.
18 mars 2024
Un article de Radio-Canada
Une équipe de l’Université de la Colombie-Britannique propose de la thérapie par la nature à des curieux, et affirme que celle-ci permet d’améliorer la santé mentale et le bien-être de ceux qui se prêtent au jeu. Dirigée par le professeur agrégé Guangyu Wang, l’équipe du MINT (Multidisciplinary Institute of Natural Therapy) de la Faculté de foresterie de l’Université de la Colombie-Britannique (UBC) offre à des jeunes, à des personnes âgées, à des personnes malades ou tout simplement à des membres de la communauté de faire l’expérience de la thérapie par la forêt et d’en ressentir les bienfaits.
18 mars 2024
Un reportage à Découverte de Radio-Canada
L’écriture inclusive tient compte de toutes les personnes dont elle traite. Parmi les manières de la pratiquer, il y a l’utilisation de formulations neutres, qui ne font pas référence au genre. Certaines personnes disent que l’écriture inclusive est une bataille futile. D’autres, au contraire, croient que la société évolue et que la langue doit s’adapter. Et si l’on mettait nos opinions de côté pour voir ce qu’en dit la science?
15 mars 2024
Un article dans Le Devoir
Les séquoias géants, arbres emblématiques des parcs naturels californiens et grands absorbeurs de carbone, sont désormais bien plus nombreux au Royaume-Uni — où ils se sont bien adaptés — que sur leur terre d’origine, révèle une étude publiée mercredi.
12 mars 2024
Un article de CBC News
Canada is facing international criticism for undermining efforts to protect one of the world's last primary forests — our own. Jennifer Skene, natural climate solutions policy manager for the Washington-based Natural Resources Defense Council (NRDC), accuses the Canadian government of a "very aggressive" lobbying campaign against the inclusion of the boreal forest in New York and California deforestation-free procurement bills. In the original drafts, the bills would have prevented those states from buying products that are tied to deforestation or forest degradation from boreal or tropical forests directly or through their supply chains.
11 mars 2024
Un blog de la Forêt à coeur
Ces trois «pavés» médiatiques, publiés en début d’année, touchent spécifiquement l’aménagement des forêts boréales du Québec et de l’Ontario. Ils ont pour source un article publié dans la revue scientifique Land en décembre 2023 et intitulé : Assessing the Cumulative Impacts of Forest Management on Forest Age Structure Development and Woodland Caribou Habitat in Boreal Landscapes: A Case Study from Two Canadian Provinces (Mackey et collab.). À noter qu’il est en libre accès. Toutefois, malgré ce tapage médiatique, l’adage «beaucoup de bruit pour rien» s’applique très bien ici.
11 mars 2024
Un reportage à Radio-Canada
Pour la Coalition Conservation Mont-Kaaikop, cette annonce du Gouvernement est la fin heureuse d’une très longue première étape. Ce succès est le résultat du travail bénévole de toutes les personnes qui ont oeuvré au sein du Comité de travail de la Coalition depuis avril 2013. Sans oublier les appuis importants reçus du grand public, d'organismes locaux, d'OBNL en environnement et de professionnels qui ont si bien conseillé et accompagné la Coalition.
11 mars 2024
Un article de CNN
Scientists working in southwest England have found the oldest fossilized forest known on Earth, according to a new study. Dating back 390 million years, the fossils break the record held by a forest in New York state by 4 million years, reads a press release from the University of Cambridge published Thursday. The fossils were found in high sandstone cliffs on the southern side of the Bristol Channel near Minehead, close to the site of a holiday park.
8 mars 2024
Un article dans La Presse
Après le ministre fédéral l’Environnement Steven Guilbeault, qui a répété lundi qu’il aura « l’obligation légale d’agir » si Québec ne présente pas rapidement sa stratégie, c’est au tour du préfet de la MRC de la Haute-Gaspésie de manifester de l’exaspération.
8 mars 2024
Un article dans Le Devoir
Les dirigeants des Premières Nations sont réunis jusqu’à jeudi pour discuter de la façon dont ils peuvent mieux se préparer aux incendies de forêt, aux inondations et aux effets du changement climatique, qui affectent de manière disproportionnée leurs communautés souvent éloignées.
8 mars 2024
Un article dans Le Devoir
Le ministre de l’Environnement du Québec, Benoit Charette, ne peut dire si son plan pour la protection de l’habitat du caribou sera présenté avant la prochaine saison des feux de forêt. Mais alors qu'en Gaspésie il ne reste qu’une quarantaine de bêtes, le préfet de la MRC de la Haute-Gaspésie soutient que l’incertitude ne peut plus durer.
8 mars 2024
Un texte d'opinion dans Le Devoir
Depuis le début de la pandémie, nous, doyennes de trois des quatre facultés de l’Université Concordia, constatons avec inquiétude un déclin de la représentation des femmes dans des postes de leadership au Canada, en particulier dans le milieu universitaire. En effet, de nombreuses leaders d’université ont récemment pris la décision de mettre fin à leur mandat ou de ne pas le renouveler. Nous nous interrogeons donc sur les forces en jeu dans ce retrait, certainement multiples et complexes, et nous voulons surtout apporter des pistes de solution.
7 mars 2024
Un article dans SciencePost
La découverte récente de fossiles d’arbres dans le sud-ouest de l’Angleterre a révélé l’existence de ce qui est maintenant considéré comme la plus ancienne forêt connue sur Terre. Ces fossiles, datant de 390 millions d’années, dépassent en ancienneté ceux de la forêt fossile de Gilboa, dans l’État de New York, qui datait de 386 millions d’années. Cette trouvaille, qui remet en question notre compréhension des écosystèmes forestiers primitifs, marque un jalon important dans l’étude de l’évolution des forêts sur notre planète.
7 mars 2024
Un article dans Le Devoir
Le ministre de l’Environnement du Québec, Benoit Charette, ne peut dire si son plan pour la protection de l’habitat du caribou sera présenté avant la prochaine saison des feux de forêt. Mais alors qu'en Gaspésie il ne reste qu’une quarantaine de bêtes, le préfet de la MRC de la Haute-Gaspésie soutient que l’incertitude ne peut plus durer. Après le ministre fédéral l’Environnement, Steven Guilbeault, qui a répété lundi qu’il aura « l’obligation légale d’agir » si Québec ne présente pas rapidement sa stratégie, c’est au tour du préfet de la MRC de la Haute-Gaspésie de manifester de l’exaspération. « C’est un peu comme le supplice de la goutte, ça crée de l’incertitude au niveau de tous les acteurs qui profitent du territoire ici chez nous. Il est grand temps que la stratégie soit déposée », a indiqué Guy Bernatchez.
7 mars 2024
Un article dans La Presse
Le répit s’annonce bref pour les pompiers forestiers : la fonte hâtive des neiges force la SOPFEU à diffuser un bulletin de risques d’incendie dès cette semaine, un record pour l’organisme. Ce déficit de précipitations fait craindre une autre « saison des feux importante ». « Je n’ai jamais vu ça », lance Stéphane Caron, responsable des communications à la Société de protection des forêts contre le feu (SOPFEU). « Généralement, on ouvre les premières stations météo dans la première semaine d’avril, et ce, pour la Montérégie et l’Estrie. Cette année, non seulement nous commençons le calcul du danger d’incendie dans ces deux régions, mais nous le faisons également pour la région du Centre-du-Québec. La carte devrait donc être en ligne sur notre site web [ce jeudi] matin », ajoute-t-il.
5 mars 2024
Un article dans La Presse
Le gouvernement de la Colombie-Britannique affirme que le service provincial des incendies de forêt travaille avec l’autrice principale de l’étude et d’autres personnes pour combler le manque de données, qui implique des « inadéquations » entre la cartographie par télédétection, les classifications des combustibles forestiers et les observations sur le terrain.
4 mars 2024
Un article de Radio-Canada
Plus personne n'ose avancer de date butoir pour le dévoilement de la stratégie de protection de l'habitat du caribou forestier. Incapable d'accoucher du document, Québec provoque cynisme et inquiétude, notamment à Ottawa. Le gouvernement Legault a désormais tout en main : possibilités forestières mises à jour, rapport de la commission indépendante sur le caribou forestier et montagnard, données d'inventaires des hardes québécoises, études d'impacts des changements climatiques et de l'activité industrielle sur l'habitat du cervidé. Québec est cependant incapable de franchir l'étape de la consultation interministérielle, ce qui l'empêche de déposer une première ébauche de la stratégie à soumettre à la consultation publique. [..] Je veux protéger le caribou, a-t-il dit en entrevue au média local Le Quotidien. Mais je veux aussi que le Québec ne s'appauvrisse pas (M. Fitzgibbon).
4 mars 2024
Un article du New Scientist
A climate model has forecast where the most extreme heat will occur during the current El Niño phase, including the Caribbean and the South China Sea.
1 mars 2024
Un article de Radio-Canada
Une importante étape est franchie en vue de la création, à Saint-Mathieu-du-Parc, d'une aire protégée à l'abri de toute exploitation minière ou forestière. Le gouvernement Québec a annoncé mercredi qu'une réserve sera bientôt créée afin de protéger l'immense territoire visé. L'aire protégée sera de 127 kilomètres carrés. Des citoyens opposés depuis longtemps à toute exploitation minière et forestière dans cette zone réclamaient une telle mesure pour protéger le territoire. Les limites précises de l’aire seront annoncées plus tard, mais des restrictions sont déjà en vigueur. Les coupes forestières qui devaient être entreprises en 2025 ont d'ailleurs été annulées.
1 mars 2024
Un article dans Le Monde
Biomasse, métaux, minerais, matières fossiles… Les Nations unies appellent à « infléchir la trajectoire » de l’usage des ressources planétaires, qui pourrait croître de 60 % d’ici à 2060 si rien n’est fait.
1 mars 2024
Un article dans Noovo Info
Des chercheurs ont découvert quelque chose d’étrange en étudiant des grenouilles à dos d’or en Inde. Un champignon avait poussé sur le flanc d’un des spécimens. Déjà que le phénomène est du jamais-vu, les naturalistes du World Wildlife Fund (WWF) en Inde étaient encore plus surpris de constater que l’amphibien était apparemment en bonne santé, selon une note publiée en janvier dernier dans la revue scientifique Reptiles and Amphibians relayée par de nombreux médias internationaux, dont la chaîne CNN. La grenouille en est venue à cultiver son compagnon fongique. «Lorsque j'ai observé pour la première fois la grenouille avec le champignon, j'ai été stupéfait et intrigué par le spectacle», a commenté Lohit Y.T., spécialiste des rivières et zones humides au WWF, dans un échange avec CNN.
28 février 2024
Un article dans The Guardian
With current data on global biodiversity either lacking or flawed, a global satellite scheme aims to fill the gaps to target protection of our seas, soils and wildlife. [..] Canada, Colombia and several European nations are among the countries developing their own biodiversity observation networks – known as BONs – which researchers say should be combined into a global observation system. A BON system brings together raw data on seas, soils, forests and species to give an overview of a nation’s biodiversity health – which could then be combined at a planetary level. “The uncertainty in our knowledge of where biodiversity is changing is so great that even if we achieve the goals, we wouldn’t be able to measure them,” says Andrew Gonzalez, a professor in conservation biology at the University of McGill, who co-chairs GEO BON, a global biodiversity observation network aiming to make the initiative a reality.
28 février 2024
Un article de Radio-Canada
L’Agence canadienne d'inspection des aliments (ACIA) élargit la zone réglementée pour contrer la propagation de l’agrile du frêne à la presque totalité du Bas-Saint-Laurent, à l’exception de la Matanie.
26 février 2024
Un article dans La Presse
La première fois que Jean-Luc Kanapé a vu une harde de caribous forestiers, il leur a promis d’être leur porte-voix. Ils sont aujourd’hui plus menacés que jamais par les coupes forestières. Son engagement pour la protection de ces bêtes, de tout un écosystème et d’une partie importante de la culture innue est au cœur du beau documentaire Atiku.
26 février 2024
Un article dans Science Daily
Trees are struggling to sequester heat-trapping carbon dioxide (CO2) in warmer, drier climates, meaning that they may no longer serve as a solution for offsetting humanity's carbon footprint as the planet continues to warm, according to a new study.
26 février 2024
Un article dans Working Forest
The Working Forest dug into some stats and created a list of 10 Schools in Canada and USA with forest related programs that have high post-grad job placement rates. Before we make the big reveal, here’s some of the criteria we considered:
26 février 2024
Un article dans Le Devoir
Au nord du Québec, dans la forêt boréale, l’épinette noire abonde. Si son bois dense est exploité dans les scieries pour produire des matériaux de construction, son écorce, elle, est brûlée pour générer de l’énergie. Elle pourrait toutefois avoir une seconde utilité inédite. [..] Avec notamment Flavia Braghiroli, professeure en bioproduits forestiers à l’Institut de recherche sur les forêts de l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue.
26 février 2024
Un article de Radio-Canada
Les consultations sur l'avenir de la forêt se sont tenues jeudi à Gaspé. Ce processus a pour but de voir ce qui peut être changé dans la gestion des forêts compte tenu des changements climatiques et de l'augmentation des usages.
26 février 2024
Un article de Radio-Canada
Le ministre fédéral de la Protection civile, Harjit Sajjan, a déclaré que les incendies de forêt de cette année pourraient être encore pires que ceux de l'année dernière. "Ce matin, nous avons reçu une mise à jour alarmante, mais pas surprenante, sur la prochaine saison des incendies de forêt. Nous avons été avertis que nous devions nous préparer au pire", a-t-il annoncé mercredi.
23 février 2024
Un texte d'opinion dans Le Devoir
Depuis des années, les dirigeants et dirigeantes politiques du monde entier participent à de grandes rencontres internationales et prennent des engagements qui se veulent rassurants, mais les actions ne suivent pas toujours. L’exemple de la COP15 sur la biodiversité, tenue à Montréal en décembre 2022, l’illustre bien. Un peu plus d’un an plus tard, nous attendons toujours les résultats concrets de ces engagements, notamment en matière d’accès à la nature, de protection des espèces menacées et vulnérables et d’appui au leadership autochtone. Force est de constater que le regretté Hubert Reeves avait vu juste lorsqu’il disait : « Seule la mobilisation citoyenne et associative incitera, pour ne pas dire contraindra, les élus à passer concrètement à l’action pour endiguer le saccage planétaire. »
23 février 2024
Un article dans Radio-Canada
Quatre films autochtones et des courts métrages du Wapikoni mobile seront présentés à l’occasion des Rendez-vous Québec Cinéma, qui se déroulent jusqu’au 2 mars à Montréal. [...] Ce documentaire met en lumière les obstacles pour freiner le déclin du caribou forestier dans le secteur du réservoir Pipmuacan, sur la Côte-Nord et au Saguenay–Lac-Saint-Jean, en suivant les traces de Jean-Luc Kanapé.
22 février 2024
Un article de TVA Nouvelles
Le manque de précipitations en Alberta se fait ressentir puisque le gouvernement a déjà déclaré le début de la saison des feux de forêt avec 10 jours d’avance par rapport au commencement habituel autour du 1er mars. «Nous déclarons un début précoce de la saison des feux de forêt 2024», a souligné mardi en point de presse le ministre des Forêts et des Parcs, Todd Loewen.
22 février 2024
Un article dans Science et vie
Sur l'île sauvage de Skye en Écosse, une découverte vient de surgir des profondeurs de la forêt. Après des siècles d'oubli, les ruines du village de Brunell ont été révélées à la suite d'une opération d'abattage d'arbres, attestant une riche histoire. Englouti sous une masse épaisse d’arbres, le village de Brunell, a été mis au jour lors d’un programme d’abattage d’arbres sur l’île de Skye, en Écosse. Depuis 1977, une plantation d’épicéas de Sitka avait couvert les ruines.
21 février 2024
Un article dans Le Journal de Montréal
Montréal attend le rapport d’un comité d’experts pour lutter contre la surpopulation de cerfs de Virginie dans l’est de la ville qui ont causé plus d’une centaine de collisions avec des voitures en trois ans.
21 février 2024
Un article dans Le Quotidien
Le débat s’intensifie au sein de la députation de la Coalition avenir Québec, alors que le gouvernement Legault planche sur les derniers détails de la stratégie caribou dont la mise en œuvre risque d’avoir des conséquences économiques importantes pour cinq régions du Québec, dont le Saguenay-Lac-Saint-Jean.
20 février 2024
Un article dans Futura-Sciences
Il a suffit d'un siècle de reforestation pour changer l'évolution du réchauffement climatique sur une partie des États-Unis, rapporte une nouvelle étude publiée dans Earth's Future. L'est du pays s'est en effet beaucoup moins réchauffé que le reste grâce à une action de reforestation massive depuis les années 1930.
20 février 2024
Un article dans Le Devoir
La ministre québécoise des Forêts, Maïté Blanchette Vézina, qualifie d’« étonnant » le refus d’Ottawa de modifier le programme 2 milliards d’arbres pour permettre au Québec de récolter une partie de ses fruits. Selon elle, couper des arbres peut avoir des « effets positifs » sur la décarbonation de l’atmosphère. En entrevue avec Le Devoir, lundi, l’élue de la Coalition avenir Québec a défendu son désir d’« assouplir » le programme fédéral pour permettre la récolte d’une partie des arbres plantés depuis son lancement.
19 février 2024
Une vidéo de Huff Post
Pour les hommes, l’expression est souvent « à choisir entre la peste et le choléra ». Pour les bouquetins (Capra Ibex), c’est plutôt entre les loups et le réchauffement climatique. D’ordinaire, cette animal aux longues cornes descend de sa haute montagne en journée pour se régaler d’herbe en basse altitude. Mais selon une étude parue dans The Royal Society le 17 janvier dernier, leur comportement a changé.
18 février 2024
Un article dans Le Quotidien
«Est-ce qu’on surexploite nos forêts au Québec ?» telle est la question posée par Yanick Baillargeon, préfet de la MRC du Domaine-du-Roy au Forestier en chef, mercredi, lors d’un dîner-conférence à Saint-Félicien.
18 février 2024
Un article dans Le Monde
Né dans les marges du mouvement environnementaliste radical américain, le concept hante l’ensemble de la science écologique contemporaine. Un mouvement marqué par les controverses entre experts et des conflits d’usages opposant naturalistes et chasseurs ou agriculteurs.
18 février 2024
Un article dans Le Devoir
Le gouvernement fédéral donne une fin de non-recevoir à la demande unanime de l’Assemblée nationale du Québec d’assouplir les conditions du programme 2 milliards d’arbres, notamment pour permettre la coupe d’une partie de ces arbres.
« Nous avons été clairs, ce programme ne financera pas des projets qui plantent des arbres dans le seul but de les couper ou de les récolter », tranche le ministre de l’Énergie et des Ressources naturelles du Canada, Jonathan Wilkinson, dans une déclaration transmise au Devoir vendredi.
18 février 2024
Un article de LaPresse
Le gouvernement Legault demande à Ottawa de permettre à l’industrie forestière québécoise d’abattre des arbres dans les régions de la province les plus durement touchées par les incendies de forêt de l’an dernier. Ottawa a engagé plus de 3 milliards pour aider les provinces, les territoires et les organisations à planter un total de deux milliards d’arbres d’ici la fin de 2031 dans le cadre d’un effort national de réduction des gaz à effet de serre. Cependant, le plan du gouvernement fédéral ne finance pas les arbres destinés à un usage commercial.
18 février 2024
Un article de ICI Saguenay-Lac-St-Jean
L'industrie forestière fera une fois de plus face à plusieurs défis au cours des prochains mois. La récolte du bois brûlé, les conséquences des changements climatiques ainsi que le plan de rétablissement de l'habitat du caribou forestier et montagnard feront partie de la réalité des travailleurs forestiers. Le Forestier en chef, Louis Pelletier, s’est adressé mercredi midi à plusieurs dizaines de membres de l’industrie lors d’une conférence organisée par l’Association forestière Saguenay–Lac-Saint-Jean à Saint-Félicien.
16 février 2024
Une entreveu à l'emission à Au coeur du monde
L'association forestière de la Gaspésie offre depuis plusieurs années des ateliers éducatifs aux étudiants gaspésiens sur la faune, la flore et le climat qui visent à sensibiliser les jeunes à la conservation du milieu forestier. L'organisme propose également aux enseignants des écoles secondaires de la Gaspésie des visites d'usines de transformation du bois ou une visite de chantiers forestiers en partenariat avec les différentes entreprises de la région.
15 février 2024
Un article dans Le Soleil
Les changements climatiques transforment nos forêts. Avec les feux de forêt plus fréquents, les erreurs de régénération pourraient faire disparaître de grandes superficies forestières, selon le Forestier en chef. Comme piste de solution, il propose d’accentuer le reboisement, de favoriser la migration des espèces et de créer des zones pour spécifiques pour les différentes utilisations de la forêt.
15 février 2024
Un article dans La Presse
« Entre 10 et 47 % » de la surface de l’Amazonie « seront exposées à des perturbations cumulées susceptibles de déclencher des transitions écosystémiques inattendues et d’exacerber le changement climatique régional », estime l’étude publiée dans la revue Nature par un groupe international d’une vingtaine de chercheurs.
15 février 2024
Un article de Radio-Canada
Aménagement des forêts, volumes de bois récolté, changements climatiques… Les enjeux abordés lors de la Table de réflexion sur l'avenir de la forêt étaient nombreux pour sa première journée de travaux à Rimouski.
15 février 2024
Un article dans Le Soleil
Pour maintenir une bonne qualité de l’air, il est indispensable de réduire nos émissions polluantes, mais aussi de capter autant que faire se peut les polluants atmosphériques. Il est bien connu que les milieux naturels captent et séquestrent le CO2 tout en relâchant de l’oxygène, ce qui permet d’assainir et de rafraichir l’air ambiant. En milieu urbain, par exemple, les boisés purifient l’air en absorbant les particules en suspension. En plus des services écologiques qu’ils rendent à la collectivité, les milieux naturels contribuent à notre santé psychologique et physiologique et incitent à l’activité physique, réduisant ainsi les maladies cardiovasculaires.
13 février 2024
Un texte d'opinion dans LaPresse
JEANNE MILLET, CHERCHEUSE EN ARCHITECTURE DES ARBRES ET CHARGÉE DE COURS À L’UNIVERSITÉ DE MONTRÉAL, ET 15 COSIGNATAIRES* - En exprimant clairement son intention d’abattre les arbres à proximité de son réseau de distribution, Hydro-Québec reconnaît l’échec de ses interventions de taille effectuées sur les arbres. Cet échec est visible depuis des décennies par la forme désarticulée des arbres, leur grande fragilité et les coûts élevés d’entretien qui augmentent d’année en année (de 40 millions en 1998 à 125 millions en 2023). Les changements climatiques révèlent encore plus la fragilité des arbres trop intensément taillés. L’abattage comme ultime solution annonce la désertification des rues en milieux urbains et périurbains, une catastrophe environnementale majeure en totale contradiction avec le besoin de verdissement des zones habitées.
12 février 2024
Un article de LaPresse
Près de la moitié des espèces migratrices de la planète sont en déclin, selon un nouveau rapport de l’Organisation des Nations unies (ONU) publié lundi. De nombreux oiseaux chanteurs, tortues de mer, baleines, requins et autres animaux migrateurs se déplacent vers différents environnements au fil des saisons. Ils sont menacés par la perte d’habitat, la chasse et la pêche illégales, ainsi que par la pollution et les changements climatiques.
12 février 2024
Un article de LaPresse
En entrevue avec La Presse Canadienne, la ministre des Ressources naturelles et des Forêts, Maïté Blanchette Vézina, a reconnu que la mesure a eu un impact « sur l’économie des régions ».
La baisse de la possibilité forestière va entraîner des pertes de milliards de dollars, a déclaré à la période des questions mercredi le chef intérimaire du Parti libéral du Québec, Marc Tanguay.
« Ce que ça représente, c’est la perte, en deux-par-quatre, d’un nombre suffisant pour construire 23 000 logements, Mme la Présidente. Ça menace 2700 emplois », a-t-il signalé.
9 février 2024
Un article de Radio-Canada
L'Alberta a réalisé peu de progrès dans la protection de ses 15 troupeaux de caribous restants : malgré les promesses faites à Ottawa en ce sens, elle n'a pas su protéger l'habitat de ces animaux des perturbations, notamment de l’industrie énergétique.
9 février 2024
Un article de Radio-Canada
Des pompiers de Fox Lake continuent de faire les frais d’une saison de feux de forêt qui a détruit plus de 2 millions d’hectares en Alberta. Plus d’une vingtaine de pompiers luttent depuis trois semaines pour éteindre les feux dormants dans le sol.
9 février 2024
Un article dans La Presse
Après une chaleur record en 2023, 2024 commence mal : jamais un mois de janvier n’avait été aussi chaud et pour la première fois, la planète a dépassé sur 12 mois consécutifs la barre de 1,5 °C de réchauffement par rapport à l’ère préindustrielle. Entre février 2023 et janvier 2024, la température mondiale de l’air à la surface du monde a été de 1,52 °C supérieure à la période 1850-1900, selon les données de l’observatoire européen Copernicus.
9 février 2024
Un article dans La Presse
Après avoir été repoussée à de nombreuses reprises, la stratégie de protection du caribou forestier devrait être présentée au cours des « prochains jours » ou des « prochaines semaines », assure le ministre de l’Environnement, Benoit Charette. « On veut bien faire les choses. Les parties prenantes sont impliquées, autant les municipalités, les régions, les industries concernées. Les communautés autochtones aussi. Donc on prend le temps de bien faire les choses », a-t-il affirmé en mêlée de presse jeudi.
8 février 2024
Un article de Radio-Canada
La Première Nation Abitibiwinni de Pikogan reçoit 1,4 million de dollars sur trois ans afin de poursuivre ses travaux visant à protéger l’habitat et à rétablir la harde de caribous forestiers de Détour-Kesagami, au nord de La Sarre. L’aide financière servira à réaliser la caractérisation du territoire et des espèces qu’on y retrouve.
8 février 2024
Un article dans La Presse
Un juge de la Cour fédérale s’est rangé la semaine dernière du côté des groupes environnementaux qui alléguaient que le ministre canadien de l’Environnement avait interprété de manière trop étroite certaines protections fédérales pour les oiseaux migrateurs en péril.
8 février 2024
Un article dans Journal le soir
À la suite des récentes enquêtes phytosanitaires au cours desquelles des détections de l’Agrile du frêne ont été identifiées dans de nouvelles zones, l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA) a entrepris une réévaluation des limites de la zone réglementée pour cette espèce nuisible qui inclut maintenant Rimouski-Neigette, la Mitis et la Matapédia.
6 février 2024
Un article dans Le Quotidien
C’est à l’invitation de la MRC Maria-Chapdelaine que le biologiste a préparé une présentation sur l’avenir de l’aménagement forestier, alors que des feux historiques ont ravagé les forêts québécoises à l’été 2023. «On va parler de l’avenir des forêts, de la gestion et de l’aménagement forestier dans un contexte de changements climatiques», note Claude Villeneuve.
5 février 2024
Un article dans Le Soleil
À l’aube des premières rencontres des Tables de réflexion sur l’avenir de la forêt, une vingtaine d’acteurs forestiers de différents horizons s’unissent pour demander des changements importants au régime forestier, notamment en ce qui a trait à la gouvernance et à la prévisibilité. C’est à la suite du congrès de l’Ordre des ingénieurs forestiers du Québec (OIFQ), en novembre 2023, que plusieurs acteurs se sont regroupés pour entamer une réflexion sur l’avenir de la forêt québécoise et de la gouvernance et ce avant même que la ministre des Ressources naturelles et de la Forêt, Maïté Blanchette Vézina, ne lance les Tables de réflexion sur l’avenir de la forêt.
31 janvier 2024
Un article de Radio-Canada
La nouvelle stratégie de protection de l'habitat des caribous forestiers et montagnards du Québec devrait être rendue publique au cours des prochaines semaines. C'est du moins la volonté du ministre de l'Environnement, Benoit Charette. Ce dernier fait toutefois face à des obstacles au sein même du gouvernement Legault.
31 janvier 2024
Un article de Radio-Canada
L'Action boréale de l'Abitibi-Témiscamingue compte proposer au gouvernement de créer quatre nouvelles aires protégées dans la région. L'organisme de promotion de la préservation de la forêt boréale souhaite ainsi voir passer de 8,7 % à 30 % la superficie des territoires protégés d'ici 2030 dans la région.
30 janvier 2024
Un article dans Le Soleil
Au moins trois sources différentes, dont une émanant du ministère des Ressources naturelles et des Forêts, ont indiqué au Quotidien que la présentation de la stratégie au conseil des ministres doit avoir lieu cette semaine. La stratégie sera déposée au conseil par le ministre de l’Environnement, Benoit Charette.
29 janvier 2024
Un article de Radio-Canada
Des scieries du Québec n’atteignent pas leur seuil de rentabilité depuis plus d'un an en raison de la baisse de la demande pour du bois d'œuvre, ce qui fait diminuer les prix comparativement à ceux enregistrés durant la pandémie. Après avoir connu des valeurs records de 1500 $ US pour 1000 pieds mesure de planche (pmp) en 2021, le prix du bois d'œuvre a plongé en 2022 après la pandémie. Il gravite présentement autour de 575 $ pour la même quantité, ce qui est nettement insuffisant pour assurer la rentabilité des scieries.
29 janvier 2024
Un article de Radio-Canada
En Gaspésie, un rare consensus se dessine entre des groupes de protection de l'environnement et des représentants de l'industrie forestière : le gouvernement tarde trop à dévoiler sa stratégie de protection des caribous. Pour accélérer les choses, ils demandent à Québec d'annoncer un plan particulier pour la région. De son côté, le gouvernement Legault invoque les incendies qui ont ravagé la province l'été dernier pour justifier ces retards.
29 janvier 2024
Un article de Radio-Canada
Des chercheurs de l’Université de l’Alberta ont découvert qu’un champignon pourrait rendre des arbres résistants aux dendroctones du pin, un petit insecte qui cause de grands dommages. Le seul problème, c’est que ce champignon cause aussi d’importants dommages aux arbres touchés.
29 janvier 2024
Un article dans Le Devoir
Le changement climatique a largement favorisé la sécheresse dévastatrice qui a frappé en 2023 l’Amazonie, l’un des écosystèmes les plus importants au monde pour stabiliser le climat mondial menacé par le réchauffement.
26 janvier 2024
Un article de The Conversation
Il n’y a pas que les humains et les animaux qui migrent. Les arbres le font aussi naturellement, à une vitesse estimée à quelques kilomètres par siècle. Ainsi, via la dispersion de graines, certaines espèces ont pu migrer vers des latitudes plus clémentes, lors des grands changements climatiques passés. Mais face à la rapidité du changement climatique actuel, cette vitesse semble bien trop lente, puisqu’il faudrait que les arbres se déplacent de plusieurs centaines de kilomètres par siècle pour faire face au changement climatique. De ce constat est né le concept de migration assistée.
Par ChristopherCarcaillet et al.
22 janvier 2024
Un article de Radio-Canada
Pour ne pas se laisser surprendre par la saison des feux de forêt, dont l’ampleur a été sans précédent dans la province l’an dernier, le gouvernement de l'Alberta va doter les équipes de lutte contre les incendies de forêt d'effectifs complets plus tôt que prévu.
19 janvier 2024
Un article de CBC
Canada's forestry sector is responsible for far more greenhouse gas emissions than show up in official tallies, potentially leading to policies that aren't in line with the country's climate goals, a new study suggests. The peer-reviewed study, published in the academic journal Frontiers in Forests and Global Change, found that annual greenhouse gas emissions attributable to forestry between 2005 and 2021 were, on average, nearly 91 million tonnes of carbon dioxide equivalent — which would put the sector on par with emissions from the agricultural sector.
19 janvier 2024
Un article de Radio-Canada
En 2023, c'est une superficie de près de 185 000 km2 de forêt qui a brûlé au Canada. Que font les oiseaux lors de ces feux? Toutes les espèces ne réagissent pas de la même façon, et il est encore difficile de comprendre pourquoi. Stéphanie Bentz, biologiste au Bioparc de la Gaspésie, rapporte les différents comportements observés jusqu'à maintenant par les chercheuses et chercheurs étudiant la question.
19 janvier 2024
Un article dans La Presse
Northvolt devra patienter jusqu’à mardi prochain avant de savoir si elle pourra abattre des arbres sur le terrain qui accueillera sa méga-usine de cellules de batteries. L’audience qui devait se pencher sur la demande d’injonction du Centre québécois du droit de l’environnement (CQDE) a été reportée à la demande de la compagnie. L’entreprise et Québec, qui sont visés par cette démarche de l’organisme, ont expliqué, vendredi, avoir besoin de plus de temps pour prendre connaissance du « volume assez grand » de documents déposés auprès de la Cour supérieure du Québec. Dans ce contexte, Northvolt a accepté, vendredi, de temporairement mettre sur pause les activités sur le chantier de sa méga-usine de batteries situé en Montérégie.
19 janvier 2024
Un article dans Le Courrier international
Lorsqu’il fait chaud, ces animaux diurnes s’activent davantage la nuit. Ce changement de comportement, observé par une équipe de chercheurs en Italie et en Suisse, pourrait s’accompagner d’une augmentation du risque d’être dévorés par des loups. “Le réchauffement climatique met les bouquetins des Alpes en danger”, prévient la Gazetta di Reggio. Le quotidien régional italien se fait l’écho d’une étude parue le 17 janvier dans Proceedings of the Royal Society B, pilotée par Stefano Grignolio, chercheur à l’université de Ferrare.
19 janvier 2024
Un article dans Le Devoir
Le changement climatique a rendu deux fois plus probable pour le Canada d’enregistrer son mois de décembre le plus chaud depuis plus de 50 ans, une anomalie de température qui s’est démarquée du reste de la planète, révèle une nouvelle étude.
18 janvier 2024
Un article dans La Presse
Un ouragan peut-il relâcher du carbone dans l’atmosphère ? Un ouragan comme tel n’émet pas de gaz à effet de serre (GES), mais les conséquences d’une telle tempête peuvent faire grimper la concentration de CO2 dans l’atmosphère. Selon des calculs effectués par des chercheurs du Dartmouth College, un ouragan peut mettre à terre des milliers d’arbres, entraînant du même coup le relâchement de millions de tonnes de CO2.
15 janvier 2024
Un article de TVA Nouvelles
Des scientifiques américains disent avoir découvert qu’une forêt située à quelques heures de route de New York serait la plus vieille jamais répertoriée. L’équipe de chercheurs de l’Université de Binghamton savait déjà que cette forêt existait et qu’elle semblait ancienne, mais elle a récemment terminé son analyse qui indique qu’elle serait la plus vieille forêt connue à ce jour, rapporte BBC News. L’étude de ce boisé situé sur le territoire de la ville de Cairo, à deux heures de New York, a débuté en 2019. Les scientifiques ont depuis été en mesure de déterminer que des pierres se trouvant à cet endroit seraient vieilles d’environ 385 millions d’années, selon le New York Post. On retrouve dans cette forêt des arbres qui se sont reproduits avec des spores, et non avec des graines.
15 janvier 2024
Un article dans La Presse
Un scientifique du Service canadien des forêts, au ministère des Ressources naturelles, affirme que le Canada devrait être en « état d’alerte élevé » pour la saison des incendies en 2024. Lors d’un breffage technique sur les incendies de forêt record de l’année dernière, le chercheur Piyush Jain n’a pas voulu faire de prédictions pour la saison à venir. Mais il a tout de même présenté des graphiques montrant que certains indicateurs, tels que les conditions de sécheresse de l’air et du sol, ressemblent à ceux de l’année dernière à la même période. La séance de vendredi a offert une vue d’ensemble des impacts et des facteurs déterminants de la saison des incendies de forêt de 2023, qui a ravagé plus de forêts et déplacé plus de personnes que toute autre saison jamais enregistrée au pays.
12 janvier 2024
Un article dans Le Devoir
Le gouvernement Legault a autorisé cette semaine Northvolt à détruire une superficie deux fois plus importante de milieux humides qu’un autre projet de construction refusé sur le même site il y a moins d’un an. Les experts du ministère de l’Environnement avaient alors justifié leur décision en insistant sur la richesse de la biodiversité du terrain, le caractère essentiel des milieux naturels pour la région et l’« impressionnante diversité » de la faune, dont la présence d’espèces menacées.
12 janvier 2024
Un article dans La Presse
L’étude publiée dans la revue Nature fait abstraction des mesures et des modèles isolés pour découvrir que les changements climatiques ont modifié le manteau neigeux printanier dans 31 principaux bassins fluviaux de l’hémisphère Nord, y compris le Saint-Laurent et les Grands Lacs.
12 janvier 2024
Un article de Radio-Canada
Le ministère des Ressources naturelles et des Forêts tient une consultation publique en ligne jusqu’au 4 février prochain sur les travaux inscrits dans les plans d'aménagement forestier intégré opérationnels (PAFIO).
12 janvier 2024
Un article dans Le Devoir
Des archéologues ont mis au jour un ensemble de villes perdues dans la forêt amazonienne, où vivaient au moins 10 000 agriculteurs il y a environ 2000 ans. Une série de monticules de terre et de routes enfouies en Équateur a été remarquée pour la première fois il y a plus de vingt ans par l’archéologue Stéphen Rostain. Mais à l’époque, « je n’étais pas sûr de savoir comment tout cela s’emboîtait », a déclaré M. Rostain, l’un des chercheurs qui ont fait part de cette découverte jeudi dans la revue Science.
11 janvier 2024
Un article de Un point cinq
Rando Québec et la Société pour la nature et les parcs (SNAP) Québec se sont associés pour développer un ensemble de cartes – ou « storymaps » – décrivant le milieu naturel traversé par le Sentier national sur plus de 1650 km! L’objectif : obtenir un statut de protection du sentier pour préserver sa biodiversité et y minimiser les effets des changements climatiques.
10 janvier 2024
Un article de l'Agence Science Presse pour le Détecteur de rumeurs du Scientifique en chef du Québec
Tout incendie émet des gaz à effet de serre. Les énormes feux qui ont dévasté les forêts canadiennes cet été sont rapidement devenus, dans certains cercles, un prétexte pour remettre en doute la responsabilité humaine dans le réchauffement climatique, alléguant que ces incendies jouaient un rôle bien plus grand. Le Détecteur de rumeurs a comparé.
10 janvier 2024
Un article dans Le Devoir
Après une année 2023 considérée comme la plus chaude de l’histoire de l’humanité, et alors que s’amorce une année au cours de laquelle aura lieu la prochaine conférence mondiale sur la biodiversité, Le Devoir vous présente cinq dossiers à surveiller en environnement dans les mois à venir.
10 janvier 2024
Un article de Radio-Canada
Des feux hibernants sont en activité aux Territoires du Nord-Ouest, après une saison record d'incendies de forêt, mais ces feux qui brûlent dans le sol, explique un analyste, ne posent pas de danger pour le moment, même en hiver.
10 janvier 2024
Un article dans Le Devoir
Après un été plus chaud que la normale, puis un automne beaucoup plus doux que les précédents, c’est désormais officiel : 2023 est l’année la plus chaude jamais enregistrée, atteignant des sommets s’approchant dangereusement de la limite symbolique de 1,5 °C par rapport à l’ère préindustrielle. En prime, le Canada se démarque cette année avec des anomalies marquées sur son territoire, notamment des sécheresses intenses ayant provoqué des feux de forêt records.
9 janvier 2024
Un texte d'opinion dans Le Devoir
La rétrospective de l’année 2023 pour le Québec se présente comme un récit alarmant de l’impact dévastateur des changements climatiques. En plus d’avoir été sacrée année la plus chaude de l’histoire, 2023 a été une fenêtre impitoyable sur la réalité que nous avons longtemps niée : le changement du climat est une crise urgente qui nécessite une action immédiate. Depuis plus de trente ans, nous avons été dans le déni, en ignorant les signes avant-coureurs et en retardant les mesures essentielles pour atténuer les effets du réchauffement planétaire. Mais 2023 nous a montré, de façon dramatique, les conséquences de cette inaction.
9 janvier 2024
Un article de Radio-Canada
Pour protéger la forêt pluviale du Grand Ours, sur la côte de la Colombie-Britannique, des nations autochtones financent leurs efforts grâce au système de compensation carbone. C’est une méthode encore peu utilisée au Canada et qui soulève plusieurs questions, malgré certaines réussites.
8 janvier 2024
Un article dans Le Devoir
Le mégaprojet portuaire de Contrecoeur nécessitera l’abattage d’environ 20 000 arbres et la destruction de milieux humides qui servent d’habitats à des dizaines d’espèces fauniques, dont certaines sont menacées de disparition. Les promoteurs, qui ont reçu jusqu’à présent 580 millions de dollars de financement public, promettent toutefois des mesures pour « compenser » les impacts du plus gros projet de port industriel des dernières décennies.
8 janvier 2024
Un article du Harvard Business School
3 Steps to Help You Reflect and Reset Before the Next Academic Term.
8 janvier 2024
Un article dans La Presse
La déforestation dans l’Amazonie brésilienne a diminué de moitié l’an passé, selon des chiffres officiels publiés vendredi, un succès pour le président Lula qui avait promis de lutter résolument contre le phénomène. Cependant, c’est tout l’inverse qui se produit dans la savane du Cerrado, au sud de la forêt amazonienne : la destruction y a atteint un nouveau record annuel, avec une augmentation de 43 % comparé à 2022, selon le programme gouvernemental de surveillance de la déforestation.
8 janvier 2024
Un article de Radio-Canada
Le Grand Vancouver pourrait avoir une épidémie de la maladie de la suie d'érable. L'an dernier, des chercheurs ont trouvé cinq arbres infectés par le champignon qui provoque cette maladie, alors qu'elle n’avait encore jamais été vue en Colombie-Britannique. Cette année, le Grand Vancouver et Victoria comptent 35 arbres infectés.
4 janvier 2024
Un article du Journal de Québec
Les érables du Québec ont coulé suffisamment pour lancer la production de sirop en Estrie et on s’attend à bouillir encore durant le temps des Fêtes à cause des redoux inhabituels récents qui pourraient devenir plus fréquents. « C’est une nouvelle réalité pour le futur : avec le réchauffement climatique, on peut s’attendre à récolter de l’eau d’érable même l’hiver », affirme Joël Vaudeville, porte-parole des Producteurs et productrices de l’érable, qui regroupe 13 300 membres dont 8000 entrepreneurs.
4 janvier 2024
Un article dans GEO
Pour lutter contre la déforestation et préserver au mieux nos bois au quatre coins du globe, des experts 5 méthodes qui, selon eux, pourront réellement changer la donne.
4 janvier 2024
Un article dans The Free Press en septembre 2023
I just got published in Nature because I stuck to a narrative I knew the editors would like. That’s not the way science should work.
Et la suite... What happenned when a scientist denounced his own climate change research.
4 janvier 2024
Un article de Radio-Canada
Lorsqu'on pense à ce qui fait partie de notre patrimoine, habituellement, les patrimoines bâtis ou religieux viennent en tête. Mais le patrimoine peut aussi être naturel. Par exemple, la forêt peut être considérée comme un objet du patrimoine québécois. Et, comme les autres, des enjeux de préservation, de valorisation et d’accès la guettent. La forêt occupe vraiment une place importante dans nos imaginaires. Ce n’est pas parce qu’on ne vit plus en forêt qu’elle n’est plus significative sur le plan individuel ou collectif, plaide Maude Flamand-Hubert, professeure à la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique de l’Université Laval, en entrevue à l’émission Première heure.