L’intégration de la technologie LiDAR (Light Detection and Ranging) a transformé les sciences forestières en permettant une quantification tridimensionnelle précise de la structure des forêts. Le package lidR, offre un cadre analytique complet sous R tout en proposant des fonctionnalités adaptées aux analyses forestières. L’essor des acquisitions LiDAR à grande échelle a généré un besoin croissant en outils d’analyse performants. Développé au départ pour les besoins d’un projet de doctorat à l’Université Laval, lidR est aujourd’hui un logiciel en libre accès utilisé dans nombreuses équipes de recherche à l’échelle internationale. Alors que la gestion durable des forêts fait face à d’importants défis, les données de télédétection à haute résolution offrent des solutions tangibles pour assurer la caractérisation et la surveillance des écosystèmes. Toutefois, la complexité du traitement des données LiDAR peut constituer un obstacle à leur utilisation efficace. Cet atelier répond à cette nécessité en proposant une formation complète sur le traitement et l’analyse des données LiDAR aéroportées. Grâce à l’environnement robuste de lidR, les participants apprendront à traiter les nuages de points, des opérations fondamentales afin de développer des flux de travail efficaces adaptés aux besoins opérationnels et de recherche. La formation suit une progression méthodologique structurée débutant par la manipulation et la visualisation des nuages de points, puis abordant la modélisation du terrain et la détection individuelle des arbres, jusqu’au calcul de métriques forestières à l’échelle des peuplements. Alliant bases théoriques et exercices pratiques sur des jeux de données réels, cet atelier permet aux participants d’acquérir une expertise dans les techniques fondamentales du traitement des données LiDAR et des méthodes d’analyse de la structure forestière, renforçant ainsi leurs capacités d’analyse en gestion et conservation des forêts.

Animateurs.trices

Joao Paulo Czarnecki de Liz ()
Candidat au doctorat en sciences forestières, Université Laval

Fatemeh Gholami ()
Candidat au doctorat en sciences forestières, Université Laval

Louis-Lou Tardif-Samson ()
Auxiliaire de recherche de 1er cycle, Université Laval

À l’ère des données massives, intégrer les flux de travail analytiques dans les publications scientifiques est essentiel pour garantir transparence, accessibilité et reproductibilité. Le partage de ces flux de travail favorise la science ouverte en documentant non seulement les paramètres d’analyse des données, mais aussi les décisions méthodologiques et le code utilisé. Cette approche profite à d’autres chercheurs et chercheuses, qui peuvent s’en inspirer, fournir des commentaires et adapter ces flux de travail à leurs propres projets. Grâce à cet atelier, les personnes participantes seront capables de raconter l’histoire de leurs recherches avec R-Markdown, en combinant analyses, figures et tableaux de haute qualité dans un document interactif et multilingue.

Objectif

Former les personnes participantes à la création de rapports analytiques reproductibles et interactifs à l’aide de R-Markdown. Plus précisément, l’atelier permettra aux personnes participantes :

Concevoir des rapports dynamiques et personnalisables dans la langue de leur choix,

Faciliter la communication des résultats scientifiques grâce à des documents intégrant analyses, figures et tableaux de haute qualité,

Encourager une approche collaborative en partageant des flux de travail accessibles et modifiables.

Déroulement

Introduction (30 min) : fondements de la recherche reproductible et présentation de la plateforme R-Markdown.

Exercice guidé (45 min) : mise en pratique avec des exemples concrets sur la structure d’un rapport R-Markdown.

Création d’un rapport interactif (2h) : travail en autonomie sur un projet personnelle. Deux pauses d’échange (5 min chacune) auront lieu pour favoriser l’apprentissage collaboratif.

Discussion finale (30 min) : retours d’expérience, défis rencontrés, bénéfices et applications potentielles de R-Markdown pour la communication scientifique.

Animateurs.trices

Adriel Michel Sierra Pinilla ()
candidat au doctorat, Université Laval
Doctorant en biologie à l'Université Laval, j'applique des outils génomiques pour étudier l'impact de la perte d'habitat sur la biodiversité.

Marta Alonso García ()
Professeure, Université de Murcie
Marta Alonso-García, professeure à l'Université de Murcie, explore les relations évolutives des bryophytes et de leurs microbiomes à l’aide d'approches génomiques.

Dans cet atelier, nous verrons comment récupérer les données des Placettes-Échantillons-Permanentes (PEP) du MFFP et comment faire l'extraction à l'aide de requêtes SQL. Cette formation se veut une introduction aux bases de données relationnelles. Aucun pré-requis est nécessaire, seulement la curiosité et le désir d'acquérir de nouvelles compétences.

Vous devez apporter un ordinateur portable avec Microsoft Access installé sur votre machine pour participer à cet atelier.

Animateur.trice

Daniel Lesieur ()
Professionnel CEF, UQAM
Daniel a complété une technique en foresterie (1992), un baccalauréat en biologie à l'Université de Montréal (1998) et une maîtrise (2000) à l'UQAM. Depuis 2006, il est professionnel de recherche au CEF. Il a développé un intérêt et une expertise en Base de données (Access-MySQL) ainsi qu'en programmation WEB (PHP-JAVASCRIPT).

Depuis quelques années, il aide à la mise en place de projets de sciences citoyennes (Co-Vitas, Chenilles-espionnes, Registre abattage, FunTree).

La saison des travaux de terrain arrive à grands pas et… vous êtes déjà épuisé par l’idée de transcrire vos données sur du papier « Rite-in-the-Rain »? Vous êtes tanné de déchiffrer l’écriture de vos collègues ? Vous en avez assez de copier des coordonnées GPS remplies de symboles et d’innombrables décimales ?

Le cas échéant, cet atelier est fait pour vous!

Dans cet atelier, nous vous montrerons comment effectuer l’acquisition de données de terrain sous forme ponctuelle, linéaire ou polygonale tout en intégrant votre base de données de recherche en temps réel.

L’objectif général de cet atelier est de vous familiariser avec l’existence et l’utilisation d’applications pour la collecte de données de terrain et de brosser un portrait des applications disponibles, avec une emphase sur celles d’ESRI. Plus spécifiquement, nous passerons en revue :

L’univers d’ArcGIS Online ;

Les trois principales applications d’acquisition de données de terrain de la suite ESRI (Survey123, QuickCapture et FieldMaps) ;

Les caractéristiques de chacune des applications :
- Type de données collectées;
- Différences et ressemblances des interfaces;
- Mode Online/Offline
- Spécificités de chaque application.

L’utilisation des applications : créer un formulaire et effectuer l’acquisition de données vers une base de données spatiale.

Pour le bon déroulement de l’atelier, chaque étudiant doit posséder son code d’accès unique à la suite ESRI en ligne (disponible avec le gestionnaire de licence de votre université).

L’atelier combinera une portion d'enseignements magistraux suivie de démonstrations et d’exercices participatifs. L’atelier débutera d’abord en classe, où un ordinateur sera nécessaire pour accéder à la suite ESRI en ligne.

Ensuite, il sera pertinent d’apporter votre téléphone cellulaire et/ou un ordinateur ou une tablette de terrain que vous utiliserez lors de vos campagnes d’échantillonnage au cours de l’année. À noter qu’une courte portion de l’atelier pourrait se dérouler à l’extérieur. Prévoir un habillement adéquat.

Animateurs.trices

Hugues Dorion ()
Professionnel CEF, UQAC
Je suis professionnel de recherche pour le CEF depuis décembre 2024. Je possède une bonne expérience en télédétection satellitaire, en cartographie dans différents logiciels (ArcGIS PRO, QGIS) ainsi qu'en analyse et traitement de données géospatiales de toutes sortes (SAGA GIS, GDAL, Google Earth Engine, R). J'offre du support à l'ensemble des membres du CEF en ce qui a trait à l'utilisation des logiciels listés ci-haut ainsi qu'en programmation dans R et dans l'invite de commande windows. J'ai une bonne expérience en traitement et en gestion de données spatiales de grandes tailles.

Mélanie Desrochers ()
Professionnelle CEF, UQAM
À titre de professionnelle de recherche en géomatique et conservation au CEF depuis 2006, je vise à aider la communauté de chercheurs et d’étudiant.e.s aux cycles supérieurs avec les outils de géomatique dont ArcGIS Pro, Q-GIS/Grass, Google Earth Engine (Gee), PCI-Geomatica, GPS et certaines techniques d’analyses spatiales. Je possède également une expérience intéressante en communication et en vulgarisation scientifique.

L'obtention d'échantillons de branches dans la canopée supérieure peut être nécessaire dans différents projets de recherche. Traditionnellement, l'obtention de ces échantillons peut être réalisée avec une scie téléscopique, en grimpant aux arbres, avec un lance fil ou même avec un coup de fusil. L'outil Deleaves apporte des nouvelles possibilités dans l'échantillonnage en facilitant la collecte de branches et en permettant une sélection plus facile des échantillons.

L'atelier sera une démonstration de l'échantillonneur de branches par drone Deleaves.

Déroulement de la démonstration :

Présentation du CERFO (5 min)

Présentation de l'outil et de ses capacités (20 min)

Démonstration de l'échantillonnage de branche d'arbre en canopée (30-45 min)

Questions et discussions sur les possibilités de réalisation (30 min)

Le lieu de la démonstration sera communiqué ultérieurement. La réalisation de l'atelier est conditionnel à la météo.

Animateur.trice

Batistin Bour ()
Professionnel, CERFO
https://cerfo.qc.ca/

Nous allons aborder les défis liés à la conception d'une station automatisée autonome en explorant les méthodes d'élaboration et de maximisation de son enregistreur. Nous apprendrons également à élaborer un plan de branchement efficace et introduirons les bases de la programmation sur la plateforme Campbell Scientific.

Sélection d'instrumentation et de consignateur/datalogger pour les besoins du projet

Sonde : Type de signaux - Digital vs Analogique

Alimentation du système et technique de gestions protection de la station

Communication à distance : Revue des technologies et bonne pratique

Configuration et Programmation Campbell Scientific CRBasic - Pratique de base

Animateur.trice

Marc-André Brady ()
Consultant Technique Vente Québec, Campbell Scientific Canada
Depuis un peu plus de 6 ans, Marc-André Brady oeuvre pour Campbell Scientific Canada comme consultant technique. Cette carrière lui offre la chance de contribuer, avec des solutions fiables, à des projets de recherche dans plusieurs spécialités.

Avec plus de 10 ans d'expérence en conception de système de qualité contrôle dans un emploi précédent, il a acquis une capacité à développer des solutions durablesé Il est passionné par tous les défis qu'il reçoit pour la mise en place de stations de mesure automatisées.

En écologie forestière, les modèles de régression sont essentiels pour l'analyse de diverses données expérimentales et observationnelles, y compris celles provenant de parcelles imbriquées, de distributions spatiales et de dynamiques temporelles. Cependant, la validation correcte des modèles linéaires (généralisés), mixtes et additifs peut parfois donner lieu à des doutes. Cet atelier pratique se concentrera sur l'identification et la correction des erreurs de spécification des modèles à l'aide du paquet R populaire DHARMa (Hartig, 2022). Nous aborderons les points suivants :

1) le choix de la distribution pour la variable de réponse ;

2) l'identification des variables explicatives manquantes ;

3) les diagnostics de variance (surdispersion et sous-dispersion) ;

4) l'identification des patrons temporels et spatiaux (autocorrélation).

Nous présenterons également une méthode de visualisation des résidus avec ggplot2 et nous discuterons des moyens de présenter les résultats de validation et de justifier les choix de modélisation dans le cadre d'une publication.

Lors de la session du matin, nous utiliserons deux exemples de données pour expliquer l'utilisation des résidus pour la construction et la validation des modèles de régression. Dans la session de l'après-midi, nous pratiquerons d'abord la validation des modèles spatialement explicites, en particulier en ce qui concerne l'autocorrélation spatiale et les effets non linéaires. La dernière partie de l'atelier sera entièrement consacrée aux questions.

Animateurs.trices

Daniel Schönig ()
Candidat au doctorat, Centre d'étude de la forêt, UQAM
Depuis plus de dix ans, Daniel Schoenig enseignent la programmation en R, surtout la modélisation statistique des données complexes, utilisant des modèles multi-niveaux, non-linéarires ou bayésiens. Présentement il est candidat au doctorat à l'UQAM (sous supervision de Christian Messier et Jérôme Dupras) et professionel de recherche en statistiques au CEF. Ses recherches sont axées sur le développement de méthodes d'inférence causale qui permettent d'attribuer des changements au niveau de la biodiversité et des services écosystémiques aux interventions de gestion et aux politiques environnementales.

Mégane Déziel ()
Candidate au doctorat, Centre d'étude de la forêt, UQAM
Mégane Déziel est candidate au doctorat en biologie à l'UQAM sous la direction d'Alain Paquette et de Dominique Gravel. Ses travaux de recherche intègrent l'écologie fonctionnelle des arbres, la biogéographie et la modélisation statistique dans le but de mieux comprendre les mécanismes responsables de la croissance et de la migration des arbres en contexte de changements globaux. Son approche vise à améliorer les prédictions de la répartition spatiale des processus et services écosystémiques assurés par les forêts actuelles et à futures.

En écologie forestière, les modèles de régression sont essentiels pour l'analyse de diverses données expérimentales et observationnelles, y compris celles provenant de parcelles imbriquées, de distributions spatiales et de dynamiques temporelles. Cependant, la validation correcte des modèles linéaires (généralisés), mixtes et additifs peut parfois donner lieu à des doutes. Cet atelier pratique se concentrera sur l'identification et la correction des erreurs de spécification des modèles à l'aide du paquet R populaire DHARMa (Hartig, 2022). Nous aborderons les points suivants :

1) le choix de la distribution pour la variable de réponse ;

2) l'identification des variables explicatives manquantes ;

3) les diagnostics de variance (surdispersion et sous-dispersion) ;

4) l'identification des patrons temporels et spatiaux (autocorrélation).

Nous présenterons également une méthode de visualisation des résidus avec ggplot2 et nous discuterons des moyens de présenter les résultats de validation et de justifier les choix de modélisation dans le cadre d'une publication.

Lors de la session du matin, nous utiliserons deux exemples de données pour expliquer l'utilisation des résidus pour la construction et la validation des modèles de régression. Dans la session de l'après-midi, nous pratiquerons d'abord la validation des modèles spatialement explicites, en particulier en ce qui concerne l'autocorrélation spatiale et les effets non linéaires. La dernière partie de l'atelier sera entièrement consacrée aux questions.

Animateurs.trices

Mégane Déziel ()
Candidate au doctorat, Centre d'étude de la forêt, UQAM
Mégane Déziel est candidate au doctorat en biologie à l'UQAM sous la direction d'Alain Paquette et de Dominique Gravel. Ses travaux de recherche intègrent l'écologie fonctionnelle des arbres, la biogéographie et la modélisation statistique dans le but de mieux comprendre les mécanismes responsables de la croissance et de la migration des arbres en contexte de changements globaux. Son approche vise à améliorer les prédictions de la répartition spatiale des processus et services écosystémiques assurés par les forêts actuelles et à futures.

Daniel Schönig ()
Candidat au doctorat, Centre d'étude de la forêt, UQAM
Depuis plus de dix ans, Daniel Schoenig enseignent la programmation en R, surtout la modélisation statistique des données complexes, utilisant des modèles multi-niveaux, non-linéarires ou bayésiens. Présentement il est candidat au doctorat à l'UQAM (sous supervision de Christian Messier et Jérôme Dupras) et professionel de recherche en statistiques au CEF. Ses recherches sont axées sur le développement de méthodes d'inférence causale qui permettent d'attribuer des changements au niveau de la biodiversité et des services écosystémiques aux interventions de gestion et aux politiques environnementales.

L’atelier proposé porte sur la communication et la vulgarisation scientifique, des aspects fondamentaux pour rendre la recherche accessible à un large public. Il s’inscrit dans un cycle de formations que je propose déjà à l’UQAC et s’adresse aux étudiants, aux chercheurs et à toute personne souhaitant améliorer ses compétences en communication scientifique.

Cet atelier vise à initier les participants aux principes de base de la vulgarisation scientifique en abordant différentes stratégies et techniques de communication. Nous explorerons la manière de structurer un message scientifique pour le rendre clair, pertinent et engageant, en tenant compte des divers publics cibles.

Au cours de l’atelier, nous aborderons les étapes clés pour concevoir des projets de communication scientifique efficaces, permettant de diffuser ses recherches et ses résultats de manière accessible et percutante. Nous verrons comment simplifier des concepts complexes sans les dénaturer, comment capter l’attention du public et comment structurer une présentation scientifique convaincante. Nous consacrerons une partie de la session aux supports écrits (articles, blogs, publications sur les réseaux sociaux) et une autre aux présentations orales, en insistant sur les bonnes pratiques à adopter pour améliorer son impact.

L’atelier aura une durée de 3/4 heures. Pour le bon déroulement de la session, j’aurai simplement besoin de projeter mes diapositives. La présentation se fera en français, mais je pourrai répondre aux questions en anglais, afin de faciliter les échanges avec tous les participants, quelles que soient leurs préférences linguistiques.

Animateur.trice

Roberto Silvestro ()
professeur sous octroi, UQAC
En tant qu'écophysiologiste forestier, mes domaines d'intérêt en recherche s'étendent entre les sciences biologiques et écologiques. J'ai un intérêt particulier pour l'investigation des réponses des arbres aux divers facteurs biotiques et abiotiques dans des écosystèmes forestiers variées, mais principalement des climats froids. Plus précisément, mes recherches se concentrent sur l'examen des traits adaptatifs biologiques, physiologiques et phénologiques manifestés par les plantes à l'intérieur et à l'extérieur de leurs habitats. J'accorde une attention particulière à la compréhension de la manière dont ces traits interagissent avec le changement climatique et comment les connaissances tirées de ces interactions peuvent être appliquées pour améliorer les pratiques de gestion forestière.

Cet atelier est conçu pour fournir aux chercheurs, étudiants et professionnels de l’environnement les compétences essentielles pour exploiter pleinement Google Earth Engine (GEE). Cette plateforme révolutionnaire permet d’analyser et de visualiser des données géospatiales à grande échelle, facilitant ainsi la recherche environnementale, le suivi des changements climatiques et la gestion des ressources naturelles.

L’atelier débutera par une introduction aux principes fondamentaux de Google Earth Engine, suivie de démonstrations en direct sur l’utilisation du Code Editor, l’interface de programmation de la plateforme. Les participants apprendront à manipuler des collections d’images satellitaires, à appliquer des filtres temporels et spatiaux, et à visualiser des indices environnementaux tels que le NDVI (Normalized Difference Vegetation Index). Une attention particulière sera accordée à JavaScript, le langage utilisé pour écrire des scripts dans Google Earth Engine, afin de permettre aux participants de charger, traiter et analyser des images satellitaires de manière autonome.

L’atelier se clôturera par une session pratique axée sur l’apprentissage automatique à l’aide d’algorithmes comme Random Forest , SVM (Support Vector Machine) et CART (Classification and Regression Trees). Ces techniques seront appliquées à des études de cas concrets pour la classification d’images, la prédiction de probabilités et la régression, renforçant ainsi les compétences des participants en analyse avancée des données géospatiales.

Grâce à cet atelier, les participants acquerront une maîtrise des outils et méthodes nécessaires pour intégrer Google Earth Engine dans leurs recherches et projets.

Animateurs.trices

Joël Kabuanga Masimo ()
Candidat au doctorat, UQAT

Naveen Verabhadraswamy ()
Candidat au doctorat, UQAT

Osvaldo Valeria ()
Professeur et cotitulaire de la Chaire UQAT-UQAM en aménagement forestier durable, UQAT
Osvaldo Valeria s'est joint à l'équipe de l'UQAT en juin 2003 avec une expertise en aménagement forestier. M. Valeria est titulaire d'un baccalauréat en génie forestier de l'Universidad de Concepcion (Chili, 1991). Il a travaillé comme professeur en opération forestières et analyse économique à l’Université de Conception pendant 5 ans (1991-1996) et ensuite il a obtenu une maîtrise (1999) et d'un doctorat (2004) en sciences forestières de l'Université Laval. Le Dr Osvaldo Valeria est membre du CEF, professeur associé à l'UQO et U de Sherbrooke. Ses travaux de recherche, en tant que professeur régulier à l’UQAT, se concentrent autour de deux axes principaux : 1) La compréhension des interactions spatiales de la dynamique forestière via l’acquisition des données à l’aide de la géomatique et la télédétection et 2) L’opérationnalisation de l’aménagement forestier écosystémique.

Organisé par la Chaire de recherche sur l’arbre urbain et son milieu (CRAUM) de l’Université Laval, cet atelier sera consacré à l’étude des sols urbains. Il réunira des experts de l’Université Laval, de l’Université du Québec à Montréal ainsi que de L’Institut Agro Rennes-Angers en France. L’objectif principal de cette rencontre est de faire découvrir aux participants les projets de recherche en cours liés aux sols urbains, ainsi que les pratiques actuelles et les innovations dans ce domaine. L'atelier proposé inclura 5 présentations sur différentes thématiques, un exercice pratique ainsi qu’une pause.

Un des thèmes abordés sera les Technosols fertiles, et les actions à mettre en oeuvre pour créer intentionnellement un sol avec des matériaux Techniques. Cette technologie bien développée en France est encore peu répandue en Amérique du Nord. Nous aurons la chance de bénéficier de l’expertise de Laure Vidal-Beaudet, collaboratrice de la CRAUM en France, qui partagera son expérience et ses connaissances sur ce sujet ainsi que sur les sols urbains en France. Cette perspective internationale nous permettra de comparer les pratiques et réalités d’ici et d’ailleurs. Une étude de cas permettra de découvrir l’importance de la prise en compte de la qualité des sols pour l’aménagement d’un quartier urbain et offrira aux participants l’opportunité de mettre en application les concepts théoriques.

Nous aborderons également la théorie générale sur les sols urbains, la législation en vigueur (normes), la gestion des sols urbains ainsi qu’un aperçu des projets de recherche de la CRAUM (Janani Sivarajah). Nous discuterons également des études de cas et d’expérience concrètes menées sur le terrain avec les villes (Alison Munson), les perspectives relatives aux pratiques d’aménagement qui favorisent la biodiversité des sols (Tanya Handa) et d’un nouveau guide sur les sols urbains offrant ainsi aux participants des outils pratiques (Manuella Strukelj). L’ensemble de l’atelier sera animé par Claudelle Bourque.

Avec la participation de plusieurs experts, nous souhaitons offrir un cadre dynamique pour échanger sur ce sujet encore peu exploré, mais essentiel à la préservation de nos espaces verts et durables.

Animateurs.trices

Claudelle Bourque ()
Professionnelle de recherche, Université Laval
Claudelle détient un baccalauréat en aménagement et environnement forestiers (2020) ainsi qu'une maîtrise en sciences forestières (2023) de l'Université Laval. Durant son parcours, elle a acquis de l'expérience en foresterie urbaine, en sylviculture et en écophysiologie. Depuis 2023, elle occupe le poste de professionnelle de recherche et coordonnatrice à la CRAUM.

Janani Sivarajah ()
Professeure, Université Laval
Professeure et co-titulaire de la Chaire sur l'arbre urbain et son milieu à l'Université Laval

Alison Munson ()
Professeure, Université Laval
Alison Munson chercheuse en écologie fonctionnelle, officiellement à la retraite de l'Université Laval, mais encore active. Elle s'intéresse aux relations sol-plante et aux cycles biogéochimiques en forêt boréale et en forêt urbaine. Par exemple, elle étudie les traits des racines en relation avec les mécanismes de stabilisation du carbone du sol.

Elle a fait son PhD à l'Université de Toronto et un stage postdoctoral à l'Université Laval, avant d'être engagée comme professeure en écologie à la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique. Elle est vice-présidente de LIEU (Laboratoire d'intégration de l'écologie urbaine), et attachée à la Chaire de recherche sur l'arbre urbain et son milieu.

Manuella Strukelj-Humphery ()
Professionnelle CEF, Université Laval
En tant que coordinatrice du Pôle de l'Est, je suis chargée de mettre à jour le site web et communiquer les informations relatives aux membres du CEF du Pôle de l'Est (ULaval, UQAR et UQAC). Les membres du CEF peuvent me contacter pour m'informer de nouvelles publications scientifiques, de communications dans les médias, de changements des équipes d'étudiants et de personnels, ou pour toute question relative aux services proposés par le CEF.

Cet atelier sur le terrain propose une exploration immersive des écosystèmes terrestres du Bas-Saint-Laurent. L'excursion scientifique se fera dans un cadre informel qui permettra aux participant.es de découvrir des milieux naturels d’une grande richesse écologique, tout en approfondissant leurs connaissances sur la biodiversité et les dynamiques écologiques de la région.

Le parcours inclura plusieurs sites d’intérêt :

La pinède marginale de Porc-Pic, mettant en lumière une dynamique forestière holocène bien particulière.

La tourbière de Saint-Fabien, reconnue pour sa diversité exceptionnelle d’orchidées.

Les colonies de botryches uniques au parc national du Bic.

Les parois rocheuses maritimes qui abritent une biodiversité floristique encore méconnue.

Cet atelier s’adresse aux chercheuses et chercheurs, étudiant.es et passionné.es de sciences naturelles souhaitant observer directement les interactions éco-évolutives complexes entre les espèces végétales et leurs milieux. Guidés par Guillaume de Lafontaine (UQAR) et des membres de son équipe de recherche, les participant.es auront l’opportunité d’échanger sur les particularités de ces écosystèmes, leurs enjeux de conservation et plus généralement des différentes approches intégratives employées pour étudier les écosystèmes terrestres.

Cette excursion constitue une occasion exceptionnelle de découvrir la diversité écologique du Bas-Saint-Laurent dans un cadre collaboratif et dynamique.

Rejoignez-nous pour une immersion au cœur des paysages uniques de la région !

Animateurs.trices

Guillaume de Lafontaine ()
Professeur, UQAR
Guillaume de Lafontaine est professeur au département de biologie, chimie et géographie à l’Université du Québec à Rimouski et titulaire de la Chaire de recherche du Canada en biologie intégrative de la flore nordique depuis 2017. Il travaille à l’interface entre la paléoécologie, la biogéographie, l’écologie végétale et l’évolution pour aborder la dynamique éco-évolutive de la flore arcto-boréale face aux variations environnementales induites par les changements globaux historiques (Quaternaire) et contemporains (d’origine anthropique).

Deisy Marcela Angarita Ospina ()
étudiante à la maîtrise, UQAR
Deisy est titulaire d'un diplôme de premier cycle en biologie de l'Université nationale de Colombie. Elle a participé à des études floristiques et à des travaux d'herbier dans son pays d'origine. Elle poursuit actuellement une maîtrise en biologie à l'UQAR et ses recherches portent sur l'étude du déplacement de la limite des arbres d'une espèce boréale vers le nord à partir de populations situées à Umiujaq, au Québec.

Alice Désaulniers ()
Étudiante à la maîtrise, UQAR
Alice Désaulniers est étudiante à la maîtrise sous la supervision de Guillaume de Lafontaine. Graduée du baccalauréat en aménagement et environnement forestiers (2023), Alice poursuit actuellement sa maitrise en biologie qui a pour sujet sur les pessières à mousses à leur limite nordique de répartition.

Cassandra Rioux-Couture ()
étudiante diplômée, UQAR
Cassandra Rioux-Couture débute une maîtrise sous la supervision de Guillaume de Lafontaine et Luc Sirois. Elle s'intéressera à la signature génétique de la colonisation postglaciaire dans le massif gaspésien.