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Étudiants précédents
Supervision de stagiaires postdoctoraux
Stephen Yamasaki
Post-doctorat (2000-2001)
Université Laval
Département des Sciences du Bois et de la Forêt
Faculté de Foresterie et de Géomatique
Flux de CO2 des sols perturbés par feu et par coupe / Indicateurs des sols pour la gestion durable des forêts
Anna Wallstedt
Post-doctorat (1999-2001)
(Boursière, Ministère de l’Éducation, Québec)
Université Laval
Département des Sciences du Bois et de la Forêt
Faculté de Foresterie et de Géomatique
Mécanismes d’interférence entre la végétation éricacée et l’épinette noire
Ken Smith
Post-doctorat (1998-2000)
Université Laval
Département des Sciences du Bois et de la Forêt
Faculté de Foresterie et de Géomatique
Études comparatives des réserves et de la dynamique des éléments nutritifs en pessière après perturbation par feu et coupe avec protection de la régénération
Doctorat
Evelyne Thiffault
Doctorat en sciences forestières (2007)
Université Laval
Département des Sciences du Bois et de la Forêt
Faculté de Foresterie et de Géomatique
Analyse comparative des effets de la coupe par arbre entier et par tronc entier sur la productivité des sols
Suite au Sommet de Rio en 1992, la Commission pour le développement et l’environnement des Nations Unies s’est vu confier le mandat d’établir une série d’indicateurs permettant de suivre les progrès des nations en matière de développement durable. La Commission pour la sécurité et la coopération en Europe (CSCE) s’est quant à elle attelée à définir des indicateurs spécifiques à l’aménagement forestier durable applicables aux forêts boréales et tempérées. Le projet dans lequel je suis impliquée s’inscrit dans la foulée de cette initiative. Il constitue une étude de cas sur l’aire commune 43-02, en Haute-Mauricie, et est réalisé en collaboration avec la compagnie forestière Abitibi-Consolidated. Il a pour objectifs de proposer et d’évaluer le fondement scientifique d’indicateurs d’aménagement forestier durable locaux à l’aire commune visée, puis à intégrer ceux-ci dans le plan d’aménagement forestier de la compagnie. Ces indicateurs serviront de base au processus de certification ISO-14001 dans lequel est engagée Abitibi-Consolidated. Ils alimenteront également un projet de comptabilité verte visant à comparer différents scénarios d’aménagement quant à leur acceptabilité écologique et sociale, et ainsi stimuler le dialogue lors des consultations avec les publics concernés dans l’aire commune.
Mon projet de doctorat concerne plus spécifiquement les indicateurs de la conservation des sols. La coupe d’une forêt perturbe abruptement les cycles des nutriments. Des pratiques de coupe plus intensives, telles la coupe par arbre entier, sont particulièrement soupçonnées de causer de fortes pertes d’éléments nutritifs pour l’écosystème. La coupe par arbre entier implique en effet l’enlèvement de la tige et des branches, alors que lors de la récolte traditionnelle (tronc entier), l’ébranchage s’effectue à la souche, laissant sur le parterre une biomasse riche en nutriment. Mon projet vise à comparer la récolte par arbre entier et par tronc entier quant à leurs impacts sur les propriétés chimiques et biologiques du sol ainsi que sur la nutrition des arbres et ce, pour une variété d’espèces et de sites représentatifs de l’aire 43-02. La simulation à l’aide de modèles mathématiques (PROFILE et SAFE) sera utilisée de manière à prédire les effets à moyen et long terme des deux types de coupe sur les réserves nutritionnelles du sol. Les résultats seront ensuite utilisés pour proposer des indicateurs permettant aux aménagistes de l’aire 43-02 d’identifier des secteurs vulnérables à la coupe par arbre entier et de reconnaître les sites et les espèces pour lesquels cette méthode n’est pas durable.
À l’été 2001, le dispositif expérimental, composé de parcelles récoltées par l’un ou l’autre des types de coupe dans les années 1980, a été mis en place en Haute-Mauricie. L’échantillonnage des sols (organique et minéral) a été effectué. Des échantillons foliaires ont également été récoltés au début d’octobre. L’automne sera consacré à l’analyse des échantillons en laboratoire pour déterminer leur teneur en éléments nutritifs (cations, carbone et azote), et les premiers essais de modélisation devraient être réalisés à l’hiver 2002.
Patricia Raymond
Doctorat en sciences forestières (2004)
Université Laval
Département des Sciences du Bois et de la Forêt
Faculté de Foresterie et de Géomatique
Évaluation des effets du jardinage avec trouées et du jardinage par pied d'arbre sur la régénération du pin blanc et de ses espèces compagnes dans la forêt feuillue du sud-ouest du Québec
L’efficacité du jardinage par pied d’arbre à assurer le retour des espèces moins tolérantes à l’ombre (pin blanc, chêne rouge, bouleau jaune et bouleau à papier) est de plus en plus remise en question (Coates et Burton 1997, OMNR 1998). L’utilisation des trouées de régénération pourrait s’avérer une solution qui s’inspire du régime de perturbations naturelles de la forêt feuillue (OMNR 1998), qui est caractérisée par de petites perturbations (petits feux, insectes, chablis et sénescence naturelle). Depuis 1998, l’usage du jardinage avec trouées est permis sur les terres publiques du Québec alors que l’on en sait très peu sur ses effets sous nos conditions.
L’objectif général du projet est d’étudier le comportement de la régénération forestière, de la croissance et de la dynamique de succession initiale du pin blanc suite au jardinage avec trouées et au jardinage par pied d’arbre dans les peuplements de feuillus tolérants. Le projet de doctorat comporte trois volets et utilise deux dispositifs expérimentaux situés à la Forêt de l’Aigle, près de Maniwaki, Québec, Canada.
Mis en place en 1998, le premier dispositif comporte 30 unités expérimentales de 40 m de diamètre (10 parcelles jardinées 25%, 10 parcelles jardinées 35% et 10 trouées). Chaque unité expérimentale possède 40 microplacettes de régénération (1m2), dont 20 scarifiées et 20 non scarifiées. La moitié de chaque série de 20 parcelles a été ensemencée artificiellement en pin blanc. Les placettes ont été positionnées au théodolite, puis ont fait l’objet d’un inventaire de régénération et d’un suivi des facteurs du microclimat du sol (température et humidité du sol) aux trois semaines en 1999 et 2000. Le premier volet du projet étudie les effets des traitements sur l’établissement initial de la régénération, puis la variation spatiale de la régénération et des facteurs du microclimat du sol à l’intérieur des trouées. Le traitement statistique est effectué avec SAS et GS+.
Le second volet du projet vise à comparer les effets des traitements sur la disponibilité de la lumière, sur la végétation compétitrice et sur la croissance du pin blanc. La variation spatiale de ces variables à l’intérieur des trouées sera aussi étudiée. Des pins blancs (PFD) ont été plantés en bordure des placettes pour le suivi de la croissance. Ainsi, des mesures supplémentaires ont été prises dans le premier dispositif : photos hémisphériques, radiomètre, inventaire de compétition, rapport hauteur-diamètre (pin blanc et peuplier) et longueur de la flèche terminale du pin blanc. Le traitement statistique est aussi effectué avec SAS et GS+.
Le troisième volet du projet est une étude rétrospective qui vise à évaluer les effets à plus long terme des trouées sur la dynamique de la régénération du pin blanc. Le second dispositif est constitué de trouées de dimensions variables (10m-60m diamètre) qui ont été localisées dans des secteurs de coupe à diamètre limite récoltés entre 1970 et 1976. Chacune des 12 trouées a été délimitée et inventoriée (essence, dhp, classe de hauteur et signe de présence du charançon ou de la rouille vésiculeuse). Trois cellules de compétition ont été établies par trouée afin de déterminer le statut compétitif du pin blanc à l’aide de l’indice de Schütz (Ung et al. 1997). L’arbre central (pin blanc) ainsi qu’un compétiteur immédiat ont été récoltés pour des fins d’analyse de tige (croissance radiale, croissance en hauteur et période d’oppression). Les statistiques descriptives et les techniques de régression sont utilisées pour analyser les données.
Bénédicte Cherbuy
Doctorat en sciences forestières (2003)
Université Laval
Département des Sciences du Bois et de la Forêt
Faculté de Foresterie et de Géomatique
Dynamique du carbone dans les sols de forêt boréale soumis à différents régimes de perturbations
Les écosystèmes forestiers boréaux jouent un rôle écologique essentiel puisqu'ils influencent de manière prépondérante le bilan global en carbone de la planète (Trumbore, 1997 ; Rapalee et al 1998 ; Striegl et Wickland 2000, Rayment et Jarvis 2000 ; Moren et Lindroth 2000). Auparavant structurés par les incendies récurrents (Trumbore, 1997 ; Smith et al, 2000), ces milieux naturels sont actuellement soumis à un nouveau régime de perturbation lié à la sylviculture (Smith et al, 2000). Dans le contexte actuel (augmentation de la teneur en CO2 atmosphérique et réchauffement climatique), il est nécessaire de s'interroger sur l'impact d'une modification du régime de perturbations sur le fonctionnement de ces milieux, en particulier en terme de bilan en carbone. L'utilisation de modèles peut permettre d'estimer la durabilité à long terme de différentes pratiques sylvicoles en considérant l'évolution de l'écosystème sur plusieurs rotations (Perry, 1998). Cette approche suppose une bonne connaissance des processus écologiques clés qui structurent les systèmes naturels. Le processus de recyclage du carbone du sol en forêt boréale a fait l'objet de nombreuses études mais les connaissances sur le sujet restent encore fragmentaires (Nakane et al, 1997).
Le premier objectif de mon projet de recherche est de prédire les impacts de différents modes de gestion sylvicoles sur les flux et les stocks de carbone en forêt boréale sous différents scénarios de perturbations (naturelles ou anthropiques) par le biais de la modélisation. Cette approche pourra également permettre de définir des seuils de perturbation (en terme d'intensité et de fréquence) à partir desquelles le système est susceptible de perdre sa résilience, c'est dire de basculer d'un état dans un autre. Un deuxième objectif de ce projet est d'améliorer les connaissances sur le processus de recyclage du carbone dans le sol en forêt boréale afin d'affiner la précision du modèle. En particulier, on se propose d'appréhender le rôle de la couche de mousse dans le cycle du carbone au niveau du compartiment sol.
Catherine Périé
Doctorat en sciences forestières (2003)
Université Laval
Département des Sciences du Bois et de la Forêt
Faculté de Foresterie et de Géomatique
Étude de la variabilité spatio-temporelle d'indicateurs de la qualité des sols pour le suivi des traitements sylvicoles
Nelson Thiffault
Doctorat en sciences forestières (2003)
Université Laval
Département des Sciences du Bois et de la Forêt
Faculté de Foresterie et de Géomatique
L'établissement de plantations de conifères en relation avec la préparation mécanique du terrain et la végétation de compétition
Pour les sites où la compétition attendue après une coupe totale est sévère, la Stratégie de protection des forêts recommande la mise en terre de plants de fortes dimensions (PFD) et aussi de réduire à 1 an le délai de mise en terre. Ces recommandations s’inscrivent dans le plan d’abandon de l’usage des phytocides chimiques en 2001. Sachant que la nature du matériel mis en terre, les travaux de préparation du terrain et la qualité de la station sont les facteurs principaux expliquant la performance de plants reboisés et qu’ils agissent les uns sur les autres, un premier volet de cette étude tentera de les isoler de manière à connaître la contribution de chacun sur l’établissement et la croissance de divers types et espèces de PFD.
Dans un deuxième temps, cette étude s’intéressera à l’établissement des semis mis en terre sur les sites envahis par le Kalmia angustifolia L., ceux-ci accusant d'importants retards de croissance. Il est connu que le Kalmia peut avoir des effets d'interférence directs et indirects sur les plants. La préparation mécanique sévère des sites pourrait être un moyen efficace de mitiger ces effets. L’étude proposée permettra donc de recueillir des données scientifiques sur les effets de la préparation mécanique du terrain sur l'établissement de semis d’épinette noire (Picea mariana (Mill.) BSP) et de pin gris (Pinus banksiana Lamb.)sur ce type de station.
Pour rencontrer les objectifs visés par cette étude, deux importants dispositifs expérimentaux ont été établis en 1997 et en 1998 dans la sapinière à bouleau jaune, et deux autres l'ont été dans la sapinière à bouleau blanc à l’an 2000.
Les résultats préliminaires nous indiquent que pour les sites de la sapinière à bouleau jaune caractérisés par des humus minces, le scarifiage n’est pas justifié du point de vue de l’établissement, de la croissance et de la survie des PFD au cours de leur phase d’établissement. La mise en andains serait suffisante pour préparer le site à la plantation des PFD. De plus, considérant que les gains obtenus par la gestion de la compétition dépassent largement ceux obtenus de l’utilisation de l’un ou l’autre type de plant, le succès de la plantation serait davantage garanti par la gestion de la végétation concurrente que par le choix du type de plant.
Les premiers résultats relatifs aux plantations soumises à l'envahissement par le kalmia suggèrent que le scarifiage à disques serait un traitement sylvicole efficace pour réduire l’importance du kalmia sur le site au moment de la mise en terre des plants. L’analyse des effets des traitements sur la croissance, la nutrition et la physiologie des semis permettra de mieux comprendre la nature de l’interférence du kalmia à l’endroit de l’épinette noire et du pin gris.
Jean-François Boucher
Doctorat en sciences forestières (2002)
Université Laval
Département des Sciences du Bois et de la Forêt
Faculté de Foresterie et de Géomatique
Acclimatation de plants de pin blanc (Pinus strobus L.) face à diverses conditions de lumière, de compétition et de température du sol créées par un procédé de coupes progressives
Maîtrise
Richard Daigle
Maîtrise en Sciences-Forestières (2003)
Université Laval
Département des Sciences du Bois et de la Forêt
Faculté de Foresterie et de Géomatique
Réponses de l'if du Canada à la taille d'intensité et de périodes différentes
Encore inexploité il y a quelques décennies, l’if du Canada (Taxus canadensis Marsh.) subit maintenant une pression de récolte non négligeable dans le but d’en extraire le « paclitaxel », molécule utilisée en chimiothérapie contre les cancers du sein et des ovaires. Le but de ma recherche est de contribuer à augmenter les connaissances pratiques sur la physiologie de l’if du Canada afin de faire progresser la recherche dans le domaine de la lutte contre le cancer. Le principal objectif spécifique de cette recherche est de déterminer si le type de taille pratiquée par la compagnie Bioxel Pharma inc. est suffisant afin de concilier l’approvisionnement en biomasse pour l’industrie pharmaceutique avec la vigueur de la repousse dans les années subséquentes ou si une taille plus drastique serait toute aussi convenable. Quels sont les effets de trois type de taille sur la repousse un, trois et cinq ans après la taille? Le deuxième objectif poursuivi par cette recherche est de déterminer si les concentrations de « paclitaxel » fluctuent au cours de la saison de végétation et de quantifier cette fluctuation. Les concentrations de paclitaxel récoltées en saison de croissance (juin), après la saison de croissance (début septembre) et après l’entrée en dormance (mi-octobre) seront analysées. Le laboratoire de la compagnie Bioxel Pharma inc. procédera aux analyses.
Jean-Robert Genin
Maîtrise en Sciences-Forestières avec essai (2002)
Université Laval
Département des Sciences du Bois et de la Forêt
Faculté de Foresterie et de Géomatique
Impact de la coupe avec protection du sous-étage sur la structure et la dynamique des peuplements dans la forêt boréale de l’ouest du Canada
Bocar Cire Ly
Maîtrise en Sciences-Forestières (1997)
Université Laval
Département des Sciences du Bois et de la Forêt
Faculté de Foresterie et de Géomatique
Potentiel de Tamarix senegalensis à reboiser les sols salés du bas Delta du Fleuve Sénégal
Jean-François Boucher
Maîtrise en Sciences-Forestières (1997)
Université Laval
Département des Sciences du Bois et de la Forêt
Faculté de Foresterie et de Géomatique
Écophysiologie du pin blanc (Pinus strobus L.) en plantation soumis à des traitements sylvicoles intensifs
Lucie Thibodeau
Maîtrise en Sciences-Forestières (1996)
Université Laval
Département des Sciences du Bois et de la Forêt
Faculté de Foresterie et de Géomatique
Impact de l’éclaircie précommerciale sur la fertilité et la biomasse microbienne du sol en forêt boréale
Oumar Touré
Maîtrise en Sciences-Forestières (1993)
Université Laval
Département des Sciences du Bois et de la Forêt
Faculté de Foresterie et de Géomatique
Production et nutrition de quatres provenances du Eucalyptus canadensis Dehn sur deux sols de la moyenne vallée du fleuve Sénégal