
Guillaume Proulx
Doctorat sur mesure en géographie culturelle
Évaluation et atténuation du risque de feux de forêt en Eeyou Istchee Baie-James
École d'études autochtones
Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue
445 boulevard de l’Université, Rouyn-Noranda, QC, J9X 5E4
Directeur: Hugo Asselin
Courriel:
Présentation
Je suis originaire de Tsi kahiatonsherón:ni/Salaberry-de-Valleyfield et détenteur d'un baccalauréat et d'une maîtrise en géographie de l'Université du Québec à Montréal. Spécialisé en écologie politique, mes intérêts de recherche incluent les frontières de ressources, le paysage, le colonialisme de peuplement, l'analyse de discours, l'écologie forestière et les risques naturels dans les périphéries nord-américaines. Je suis présentement étudiant au doctorat en géographie culturelle à l'École d'études autochotnes de l'Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue où je me spécialise dans l'intégration des savoirs autochtones par la recherche participative et l'adaptation aux risques de feux de forêt en Eeyou Istchee Baie-James.
Résumé du projet de doctorat
Les feux de forêt constituent un risque important dans le nord de la forêt boréale canadienne. La vulnérabilité des paysages à cet aléa n’a cessé de croître dans les dernières années en raison des effets combinés des changements climatiques, de l’accumulation de combustibles et de l’augmentation de la densité des activités humaines sur le territoire. En Eeyou Istchee Baie-James, on prévoit une augmentation de la fréquence, de la taille et de la sévérité des feux de forêt dans les prochaines décennies. Cela augmentera le risque de dommages aux infrastructures, ainsi que la vulnérabilité des communautés locales et des écosystèmes de la région. Par conséquent, cela transformera la relation qu’entretiennent les Cris et les Jamésiens avec le territoire. Mon projet de doctorat s’inscrit dans une volonté de comprendre les impacts des incendies forestiers sur l’utilisation et l’occupation du territoire afin de développer des mesures d’atténuation du risque et d’adaptation selon différents scénarios. Il s’inscrit dans une approche interdisciplinaire par l’intégration de savoirs provenant de sources diversifiées et par l’hybridation de pratiques propres à l’approche postcolonialiste des sciences sociales et l’approche de la vulnérabilité territoriale dans l’étude des risques naturels. Les méthodes de cueillette et d’analyse de donnée comprennent l’utilisation de la cartographie participative, l’analyse spatiale et l’analyse avantages-coûts.
Publications scientifiques
- Proulx, Guillaume et Asselin, Hugo (2024). Riskscapes: A framework for risk assessment in colonial contexts. Progress in Environmental Geography, 3(4), 395–418, https://doi.org/10.1177/27539687241290821
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- Proulx, Guillaume et Crane, Nicholas Jon (2020). “To see things in an objective light”: the Dakota Access Pipeline and the Ongoing Construction of Settler Colonial Landscapes. Journal of Cultural Geography, 37(1), 46-66, https://doi.org/10.1080/08873631.2019.1665856
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- Plante Lévesque, Valérie; Boucher, Étienne et Proulx, Guillaume (2019). Spatialisation des processus glaciels dans le bassin versant de la rivière l’Acadie, Montérégie : une approche hydrogéomorphologique. Revue des Sciences de l’Eau, 32(1), 21-36, https://doi.org/10.7202/1059878ar
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Formation académique
- 2017-2019 : Maîtrise en géographie (M.Sc.), Université du Québec à Montréal
Titre du mémoire : « Un royaume vous attend » : La matérialisation d’un paysage colonialiste de peuplement et le front pionnier abitibien dans la sous-région du lac Duparquet
Directeur : Stéphane Bernard (UQAM, Géographie) Codirecteur : Étienne Boucher (UQAM, Géographie) - 2014-2017 : Baccalauréat en géographie (B.Sc.), Université du Québec à Montréal