Kathleen Boothroyd-Roberts
Maîtrise
La restauration d'habitat forestier en friches agricoles par les plantations de peuplier hybride
(Restoring forest habitat on abandoned fields using hybrid poplar plantations)
Université du Québec à Montréal
Directeur: Daniel Gagnon
Codirecteur: Benoît Truax
FORMATION
- Maîtrise en sciences de l'environnement Université du Québec à Montréal (en cours)
- Certificat en environnement Université McGill (2007)
- Baccalauréat en neuropsychologie Université de la Colombie-Britannique (2003)
BOURSES ET PRIX
- Bourse d’études supérieures du CRSNG (2008 - 2010)
- Tableau d'honneur du doyen, U.B.C. (1998 - 2000 et 2002 - 2003)
- Bourse d’excellence J. Fred Muir Memorial Scholarship in Science (2000 - 2001)
- Bourse d’excellence U.B.C. Undergraduate Scholar Program (1999 - 2000)
EXPÉRIENCE PROFESSIONNELLE
- Auxiliaire de recherche Institut de recherche en biologie végétale (2010 - 2011)
- Participation au développement d’un protocole de collecte de données
- Mesures de lumière, température, humidité relative, et vitesse de vent
- Gestion et analyse des données dans R, Excel, et JMP
- Auxiliaire de recherche Département de biologie, Université McGill (été 2006)
- Participation à des inventaires floristiques en milieu humide
- Implantation d'un projet de gestion d'une espèce envahissante
- Construction d'exclos pour les cerfs de virginie
RAPPORTS ET ARTICLES DE VULGARISATION
- Boothroyd-Roberts, Kathleen, Daniel Gagnon, et Benoît Truax. 2010. En sous-bois de plantations de peupliers hybrides : Une nouvelle vie pour les plantes forestières. Progrès Forestier, Automne 2010, p.12-16.
- Claeyssen, Éric, Kathleen Boothroyd-Roberts, et Michel Labrecque. 2010. Modulation par les arbres et les arbustes des facteurs environnementaux affectant la température externe d'un bâtiment. Rapport final remis à Hydro-Québec. Institut de recherche en biologie végétale, Montréal, 78 p.
PROJET DE MAÎTRISE
Afin d’accélérer le retour de peuplements forestiers de haute valeur économique et écologique après l’abandon de l’agriculture, on peut envisager l’afforestation avec les plantations d’arbres à croissance rapide. En plus de leur production ligneuse, ces plantations pourraient amener d’autres avantages, tels que la restauration écologique et/ou la cultivation de produits forestiers non ligneux en sous-bois. Pourtant, il est important de comprendre à quel point l’habitat créé par les plantations est comparable à l’habitat naturel créé par la succession. Mon projet de maîtrise visait à répondre à cette question par l’étude de huit plantations expérimentales dans la région des Cantons-de-l’Est, Québec, Canada.
Dans une première étude nous avons comparé les attributs abiotiques et les communautés végétales de sous-bois des plantations avec ceux des champs abandonnés et des habitats forestiers naturels. Les résultats de cette étude ont montré que les plantations de peuplier hybride ont la capacité d’accélérer la restauration de certains attributs de sous-bois, particulièrement aux sites récemment abandonnés et productifs.
Dans une deuxième étude nous avons utilisé des introductions expérimentales pour évaluer la valeur de l’habitat de sous-bois des plantations de peuplier hybride, en comparaison avec celui des forêts de seconde venue. Nous avons transplanté quatre espèces herbacées indigènes de sous-bois dans six plantations et dans des boisés avoisinants. Après un an, les résultats préliminaires suggèrent que la cultivation d’espèces de sous-bois dans les plantations de peuplier hybride pourrait représenter une alternative intéressante à leur cultivation dans les boisés, et surtout pour éviter toute récolte dans les populations naturelles.
En somme, les plantations de peuplier hybride apparaissent prometteuses comme peuplements de transition au cours de l’afforestation, et pourraient être utilisées pour la restauration écologique ou la culture de produits forestiers non ligneux.