Louis De Grandpré
Chercheur associé
Écologie végétale et dynamique forestière
Service canadien des forêts
Centre de foresterie des Laurentides
1055, rue du P.E.P.S.
C.P. 10380, Succ. Ste-Foy
Québec (Québec) Canada, G1V 4C7
Téléphone: 418-648-5846
Photos et détails: ÉTÉ 2014
FORMATION
- Doctorat en sciences de l’environnement, Université du Québec à Montréal (1997)
- Maîtrise en sciences biologiques, Université du Québec à Montréal (1992)
- Baccalauréat en sciences biologiques, Université du Québec à Montréal (1985)
PROJETS DE RECHERCHE
Depuis 2005, nous avons initié l’établissement d’un réseau de 10 placettes permanentes de 4 000 m2 et plus dans la forêt boréale de la Côte-Nord (Québec). À l’origine, le but principal était d’étudier la dynamique fine de développement de certains types de peuplements forestiers. Depuis, plusieurs collaborateurs se sont joints au Dr. De Grandpré et plusieurs projets additionnels se sont ainsi greffés au projet initial. Notamment, l’arrivée d’une nouvelle épidémie de tordeuses des bourgeons de l’épinette dans certaines de nos placettes a incité la mise sur pied de différents projets relatifs à cette épidémie.
Les projets actuellement en cours sont les suivants :
> Dynamique forestière fine - L. De Grandpré.
Cette étude se penche principalement sur la dynamique des trouées, la dynamique du bois mort, ainsi que la structure et les patrons spatiaux au sein de différents types de peuplement (vieilles forêts/forêts de seconde venue, sapinières/pessières). La cartographie de tous les arbres, vivants et morts, dans chacune des placettes permet d’étudier l’influence de l’environnement spatial immédiat sur la régénération, les plantes de sous-bois et le bois mort.
> Impacts de l’épidémie de tordeuse des bourgeons de l’épinette sur le rendement des pessières - D. Kneeshaw, L. De Grandpré, D. Pureswaran, H. Morin, M. Barrette.
Les changements climatiques (CC) vont causer une expansion de l’aire de distribution de la tordeuse des bourgeons de l’épinette (TBE) vers le nord, dans le domaine de la pessière et ainsi modifier les liens entre la TBE et cet hôte autrement marginal. Ceci pourrait avoir des impacts sur le rendement forestier et la résilience de cet écosystème. Dans ce contexte, nous étudions les impacts des CC sur des interactions écologiques clés entre la TBE et l’épinette noire, incluant le potentiel d’adaptation de la TBE au débourrement tardif de l’épinette noire et l’impact des caractéristiques de peuplements et de sites sur la résilience et le rendement de ces forêts.
La défoliation et la mortalité des arbres causées par l’épidémie de TBE en cours peuvent vraisemblablement modifier les échanges de nutriments du sol. Nous étudions l’impact de l’épidémie de tordeuse sur la minéralisation, la nitrification et la perte de nutriments dans les sols forestiers de différents types de peuplement. Nous cherchons également à connaître les mécanismes de ces modifications et leurs conséquences sur les patrons de régénération et la croissance des arbres.
Les changements climatiques risquent de modifier certains éléments de la phénologie des arbres, notamment la période de débourrement, la période de formation du bois et la synchronie de ces phénomènes entre individus. Nous étudions ces phénomènes chez le sapin baumier et l’épinette noire en fonction de facteurs environnementaux locaux et régionaux.
Une portion importante de la forêt boréale a déjà été modifiée par les coupes passées. L’aménagement forestier écosystémique s’avère un moyen prometteur pour restaurer les forêts de seconde venue en accélérant le retour des attributs associés aux forêts primaires. Pour ce faire, il est nécessaire de connaître les écarts entre les forêts primaires et celles de seconde venue. Ce projet actuellement en demande de financement au FQRNT vise à décrire les forêts primaires et de seconde venue à différentes échelles spatiales, du paysage au peuplement, et d’en identifier les écarts. Les forêts à l’échelle du paysage seront décrites notamment à l’aide d’images satellites et de données LiDAR, alors que la description à l’échelle du peuplement s’effectuera en partie dans les placettes permanentes.
